Le 21 septembre est une date spéciale pour Françoise et moi. Tout d’abord c’est notre 58ème anniversaire de mariage, ensuite c’est mon 88ème anniversaire.
Un bon total d’années, une bonne partie passée dans un endroit tranquille, à quelque 9,5 km du centre-ville de Liberty Hill, sur un peu plus d’un hectare dont presque la moitié boisée, rendant notre maison invisible de la rue. Parmi nos visiteurs les plus fréquents, nous trouvons des daims, des biches le plus souvent, et parfois un splendide mâle et, tout dernièrement des jeunes faons avec ou sans leur mère selon leur âge, comme ceux de la photo d’en-tête. Nous avons aussi des mangeoires pour les oiseaux très variés dans notre région, certains avec un plumage de toutes les couleurs, dont le plus splendide est le Cardinal au plumage rouge, avec une couronne noire entourant son bec orange et ses yeux. Nous avons également des abreuvoirs spéciaux pour ces amusants colibri qui nous rendent visite chaque année, en été et en automne, avant de repartir vers des pays plus chauds vers le sud.
J’aime cette vie paisible, mais Françoise aimerait quelque chose de plus animé, ce qui signifierait maintenant une maison dans l’un de ces multiples lotissements qui entourent Liberty Hill. De plus, il faut savoir que nous profitons d’une loi particulière pour les personnes âgées, sans équivalent en France, sauf erreur de ma part, qui s’appelle « Homestead » qui nous permet de profiter d’une taxe foncière avantageuse que nous perdrions si nous vendions notre maison… Non merci.
J’aime toujours finir une bonne histoire par une bonne chanson. Que diriez-vous de cette chanson de celui qu’on surnommait amicalement, le fou chantant, chanson qui me rappelle bien des choses de mon enfance dans cette si belle France. Charles Trénet « Douce France » | Archive INA
https://www.youtube.com/watch?v=snXXOBMlqBU
Paroles de la chanson Douce France
par Charles Trenet
Il revient à ma mémoire
Des souvenirs familiers
Je revois ma blouse noire
Lorsque j’étais écolier
Sur le chemin de l’école
Je chantais à pleine voix
Des romances sans paroles
Vieilles chansons d’autrefois
Douce France
Cher pays de mon enfance
Berceau de tant d’insouciance
Je t’ai gardée dans mon cœur!
Mon village au clocher aux maisons sages
Où les enfants de mon âge
Ont partagé mon bonheur
Oui, je t’aime
Et je te donn’ ce poème
Oui, je t’aime
Dans la joie ou la douleur.
Douce France
Cher pays de mon enfance
Bercée de tendre insouciance
Je t’ai gardée dans mon cœur.
J’ai connu des paysages
Et des soleils merveilleux
Au cours de lointains voyages
Tout là-bas sous d’autres cieux
Mais combien je leur préfère
Mon ciel bleu mon horizon
Ma grande route et ma rivière
Ma prairie et ma maison.
Jusqu’à une autre occasion,
Jack
746 total views, 3 views today
Bon anniversaire Jack, et merci pour ton travail de traduction, de t’intéresser à nous qui sommes restés au pays.
J’espère que tu pourras profiter encore longtemps de ta jolie demeure dans les bois.
tres bon anniversaire Jack et Françoise , ce que vous décrivez ressemble a la ou je suis , la différence ce sont les chamois a la place des daims et les oiseaux différents ,que du bonheur d ‘avoir quitté la grande ville
Merci pour cette belle photo et de veiller à donner à boire aux oiseaux. Je vous souhaite encore de longues années de paix et de bonheur dans cet endroit préservé. Surtout ne changer pas de lieu !
Bonjour Jack et bon anniversaire ! Votre maison me fait penser à celle de mon oncle en Virginie. Même surface de terrain, même tranquilité et mêmes animaux à admirer. Il avait suivi sa femme qui était partie la première après la crise de 1929. Elle lui avait trouvé un emploi de chauffeur de maître chez des gens riches, elle règnant sur les fourneaux. À l’époque, avoir du personnel français était bien vu. Il vécu heureux et finira sa vie à la tête d’un commerce (hardware) dans une petite bourgade de Virginie. Comme quoi tout est possible à qui rêve, ose, travaille et n’abandonne jamais.
Dans la douce France, on se débarrasse des vieux, dont je fais partie. On les entasse dans des EHPAD où on les laisse crever chez eux dans l’indifférence générale.
Bonjour Argo !!
C’est juste , un autre monde celui des années d’apres guerre .Les gens avaient souffert et ils aimaient les choses simples. Les jolies chansons avec de vrais textes , en français correct avec des airs mélodieux, ils aimsient les bons repas préparés avec soinnet avec amour .Les enfants étaient joyeux et les pépés et mémés faisaient partie de leur vie.
Je regrette ce monde.
j ignore ou tu vis mais ici ds la loire c est pareil et je vois les mm vieux 3 fois par semaine ce n est pas jojo à voir.