La parade de l’enfumage

La grande parade de Toto

Avant les jeux ce n’était pas l’heure

Pendant les jeux c’était la trêve olympique

Après les jeux il faut célébrer leur réussite

La parenthèse enchantée illustre le règne du plus grand imposteur que la présidence de la République Française ait connu.

Je n’ai rien contre le sport, mais j’ai tout contre son instrumentalisation.

Depuis sept longues années, moi et quelques dizaines de millions de mes concitoyens, nous accordons pour hurler que cette présidence a tout foiré.

Mais voici que les jeux Olympiques viennent réhabiliter le président et son étrange équipe, puisque d’un point de vue organisationnel et sécuritaire au prix d’une débauche de moyens financiers et humains aussi éphémères que massifs, le monde entier ovationne la France à tel point que la cité californienne des anges qui reprendra le flambeau en 2028, avouerait d’ores et déjà ne pas pouvoir égaler la performance de Paris.

Pour avoir suivi avec intérêt les JO de Los Angeles il y a 40 ans, je doute fort que les amerloques soient en deçà des pitreries de la cérémonie d’ouverture parisienne, qui n’a ravi que les organisateurs et quelques milliers de citoyens ayant préalablement voté pour le nouveau front populaire et la macronnie.

Toto, deux fois défait dans les urnes en moins d’un été, imagine se  refaire la cerise déguisé en clown devant une populace tout acquise à sa cause.

Faut-il être d’une extraordinaire stupidité pour croire qu’un défilé de majorettes mettant en scène des sportifs, puisse faire oublier un septennat de dommages commis au préjudice de notre nation.    

Au delà de cette stupidité, il existe d’ailleurs un comportement pervers que je compare à celui d’un sale type violentant quotidiennement son épouse, qui, un soir d’envies charnelles rentre au domicile des fleurs à la main, pour obtenir de sa pauvre femme boursouflée, ses faveurs intimes, puis une fois soulagé reprendra sans vergogne son comportement ordurier.

L’humilité et l’honneur n’étouffent pas le pantin des instances Bruxelloises, qui se rêve après son triste épisode présidentiel, en empereur européen.

Du pain et des jeux disait on à Rome il y a une quinzaine de siècles, ça n’a pas empêché le déclin de l’empire.

Du déficit et de l’insécurité observe t-on en France en 2024, ça n’empêche pas non plus le Caligula minus de continuer à hanter le palais du peuple.

Alexis

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