A quelques semaines de la guerre mondiale ?

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Il ne faut pas se tromper, la décision en suspens de permettre à l’Ukraine, au motif de faire face à l’avancée russe, de frapper des cibles en Russie à l’aide des missiles longue portée fournis par les Occidentaux, signifie bien la possibilité d’une guerre de l’Otan contre la Russie et de facto, la possibilité que nos capitales européennes soient des cibles potentielles pour les Russes, qui disposent d’un armement équivalent à celui que nous autoriserions et en plus grand nombre. A la manœuvre, évidemment, le président américain Joe Biden et le Premier ministre britannique Keir Starmer discuteraient de la question et on se demande s’ils mesurent bien la signification d’une telle autorisation, qui équivaut à un début de guerre mondiale si on fait entrer en jeu les alliances, des deux côtés.

Mais si, ils ont bien compris la portée du geste, parce qu’il est de nature à dévoiler l’ampleur du fiasco subi par l’Occident en Ukraine et de nature aussi empêcher, s’il intervenait avant l’élection américaine, l’éventuel retour de Trump au pouvoir, synonyme de fin de règne pour ce qu’on appelle communément l’État profond. En face, la Russie et ses alliés, mais surtout, à la clé d’une victoire russe, une redistribution des masses financières de la planète, la fin de l’hégémonie du Dollar, la percée des BRICS et la fin de la toute puissance américaine. Une guerre mondiale pourrait donc être une carte à jouer pour se cramponner encore malgré la fin de règne déjà visible.

Reste à savoir si étant donné qu’Américains et Anglais sont en pointe dans la décision, ils subiraient seuls les retours de bâtons, ou si la vieille Europe peut aussi s’attendre à des frappes de rétorsion. On sait les Américains habiles à déclencher des guerres, plus d’une cinquantaine depuis 1945, ailleurs que sur leur propre territoire. On sait aussi l’existence d’un vieux plan de division de la fédération de Russie en cinq entités plus petites et plus manœuvrables, un peu comme a été divisée l’ex-Yougoslavie. Nos Schloz, Macron, Meloni et quelques autres, vont-ils avoir la folie de suivre l’attelage anglo-américain, ou vont-il enfin se démarquer, les paris sont ouverts. Si d’aventure, nous foncions vers la guerre, il ne reste plus qu’à numéroter nos abattis, la petitesse entretenue depuis des années de nos armées européennes ne nous garantit que l’effondrement rapide si nous devions être frappés.

Au RPF, depuis le début du conflit, nous avons préconisé la voie diplomatique, la remise en selle des accords de Minsk, leur respect et la restauration de relations diplomatiques avec la Russie qui n’a jamais, objectivement, été une menace pour l’Europe.

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Pierre Duriot : porte parole du Rassemblement du Peuple Français.

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1 Commentaire

  1. Si les missiles français entreront sur le Territoire russe, cette guerre viendra jusqu’à nous, tôt ou tard…. L’histoire l’a montré, ceux qui s’en prennent au territoire russes, perdront tout par la suite, Napoléon, Hitler, et bientôt Biden, Zelensky, Macron..l’UE