L’ancien directeur du centre islamique IZH a quitté l‘Allemagne
Situation au : 11.09.2024
L’ancien directeur du Centre Islamique de Hambourg (IZH), Mohammad Hadi Mofatteh a quitté l’Allemagne. Ce soir, le délai fixé par l’ordonnance d’expulsion aurait expiré.
Mofatteh est déjà parti mardi soir, a communiqué le service de l’intérieur du Land de Hambourg. Il lui est maintenant interdit de revenir en Allemagne pour les 20 prochaines années. En cas d’infraction, il risque jusqu’à trois ans de prison, selon les indications. Fin août, le service de l’Intérieur de Hambourg avait rendu une ordonnance d’expulsion mettant Mofatteh en demeure de quitter l’Allemagne au plus tard ce soir 24 à heures.
Grote : « Une bonne nouvelle pour la sécurité en Allemagne »
Le dirigeant du service de l’Intérieur de Hambourg, Andy Grote (SPD) s’est montré enchanté du départ de Mofatteh : « Un des représentants du régime iranien les plus marquants que nous ayons eus en Allemagne et un des islamistes les plus éminents n’est plus à Hambourg. » On poursuit ainsi la très ferme ligne de conduite résolue contre les islamistes – à savoir les refouler carrément du pays, comme c’est déjà le cas du directeur adjoint. Et cela serait une bonne nouvelle pour la sécurité en Allemagne.
Des critiques de l’expulsion émanent de la Communauté islamique des communes d‘Allemagne. Elle qualifie d’illicite cette démarche des autorités.
Le centre IZH est fermé depuis fin juillet
L’expulsion de Mofatteh avait été précédée le 24 juillet par l’interdiction du centre IZH. Le ministre fédéral de l’Intérieur, Nancy Faeser (SPD) l’avait qualifié de « centre de propagande de l’Iran le plus important en Europe ». Cinq ramifications de l’IZH ont également été interdites, la totalité des actifs immobiliers et des installations a été mise sous séquestre lors d’une rafle à l’échelle fédérale. Depuis lors, la Mosquée Bleue gérée par l’IZH près du lac Außenalster à Hambourg est fermée elle aussi. (voir les articles traduits par Jean Schoving sur le sujet )
Demande en référé contre l’expulsion déposée au tribunal
Mardi après-midi, Mofatteh avait encore essayé d’engager une procédure contre l’expulsion. Selon le Tribunal administratif de Hambourg, une demande en référé y a été déposée, par laquelle Mefatteh, cet homme de 57 ans voulait obtenir la levée du délai. Un porte-parole du tribunal l’avait confirmé. Avec ce départ, la demande est à présent caduque, d’après la porte-parole du service de l’Intérieur.
Mofatteh est considéré comme le représentant de l’ayatollah Khamenei
D’après les indications du centre IZH, Mofatteh était l’autorité religieuse suprême des chiites en Europe, hormis la Grande-Bretagne. Selon le service de la sécurité du territoire de Hambourg, il est soumis à notification et tenu de rendre compte au guide suprême de l’Iran, l’ayatollah Ali Khamenei, dont il est considéré comme le représentant en Allemagne. « Mofatteh est un représentant chevronné dûment instruit du régime actuel à Téhéran. Sa famille est solidement intégrée à l’élite étatique et religieuse de l’Iran », révèle à son sujet le rapport le plus récent du service de la sécurité du territoire de Hambourg. Il dirigeait le centre IZH depuis 2018.
Tensions avec le gouvernement iranien
L’interdiction du centre IZH avait entraîné des tensions diplomatiques avec le gouvernement iranien. Celui-là a convoqué l’ambassadeur d’Allemagne et fait fermer il y a trois semaines, à titre de réaction immédiate, l’Institut allemand des langues (DISIT) dans la capitale, Téhéran. Vu l’expiration prochaine du délai octroyé à Mofatteh pour quitter le pays, d’autres menaces ont suivi mardi : des rapports signalant des « infractions de la part d’autres institutions du gouvernement allemand » ont été enregistrés, a martelé le porte-parole judiciaire, Asghar Dschahangir. « Des mesures seront annoncées en temps opportun. » Au cours de ces dernières années, des tensions sont intervenues à de multiples reprises entre Téhéran et Berlin.
Traduction de Jean Schoving pour Résistance républicaine
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Un arrogant prétentieux qui utilise les lois du pays pour le détruire.
Un grand balayage s’impose, pour virer la totalité des arriérés et vite, faut pas que ça traine.
Ce n’est pas un imam, c’est cinq millions d’envahisseurs qu’il va falloir expulser.
Dit comme ça, cela semble pratiquement impossible à réaliser.
Quand on lit Naipaul (« Crépuscule sur l’islam ») on voit bien que le système juridique pakistanais (alors encore empreint de droit anglais) a fait « machine-islam toute » juste après, et par imitation/admiration/suivisme de, la révolution khomeinienne, fin 70 début 80.
Des accointances chiites/sunnites, en quelque sorte.
Une goute d’eau dans l’océan…ce sont des milliers d’islamistes qui méritent l’expulsion !