“Jamais plus jamais” (1983), un James Bond tourné dans des lieux magiques de la Côte d’Azur

Lorsque la paix du monde est menacée par une organisation criminelle, bien obligé de faire appel à 007 !

 « Jamais plus jamais » d’Irvin Kerschner est un James Bond à part, en pleine période Roger Moore, dont il fut un concurrent direct. Et aussi parce qu’il ne fait pas partie des productions Broccoli, parce qu’il est une sorte de remake de « Opération tonnerre », et parce que Sean Connery y joue 007 pour la dernière fois et après 18 ans.

https://filmoflix.dev/film/action/14596-jamais-plus-jamais.html

Le scénario (un vol d’ogives nucléaires) n’a aucune espèce d’importance, c’est un prétexte à voyager, à faire de la plongée aux Bahamas et à croiser des femmes sublimes.

Le début du film est délectable : Bond, jugé obsolète par le nouveau « M » (Edward Fox), est envoyé faire une cure de remise en forme.

Le film a un côté très détendu, on peut ainsi voir Bond faire du sport, du vélo, danser ou même donner un massage..

Tournages en France, navire de luxe (le Flying Saucer) racheté par…Donald Trump !

Le continent africain est le seul sur lequel ne s’est pas déployée la production : Palmyra est représenté par la France et les Bahamas par les eaux du Golfe du Lion.

Outre les intérieurs filmés à Elstree, dont les scènes d’action finales, toute la partie médiane du film se passe sur la Côte d’Azur.

Bond est accueilli à l’aéroport de Nice par Felix Leiter (Bernie Casey) et Nicole, agent des services secrets français (Saskia Cohen Tanugi).

L’aéroport refait à neuf est réputé être à cette époque l’un des fleurons des équipements de la Méditerranée.

007 se rend ensuite dans une villa située sur les hauteurs de Villefranche-sur-Mer, dans le quartier du Castellet, totalement privatisé. La cité fortifiée est très présente dans le film.

Photo de tournage

Bond se rend ensuite à Monte Carlo (le Casino est renommé « Casino Royale » sur le carton d’information visible en haut des marches d’escalier). Le film a pu y être tourné grâce aux relations mondaines du producteur Kevin McClory.

Revenu à la villa, après avoir découvert le corps de Nicole, James prend en chasse son assassin. La spectaculaire poursuite à moto démarre au quartier du Castellet, se poursuit dans la ville voisine de Beaulieu-sur-Mer et sur la montée de Nice (la collision des deux voitures après le saut à moto), puis dans le tunnel de Menton à vingtaine de kilomètres de là pour s’achever à… Villefranche-sur-Mer, au port de la Darse, contigu à la forteresse de Villefranche (Palmyra). Ce par un savant retour en arrière géographique dont le cinéma a le secret.

Bond enfile alors une tenue de plongée et se fait capturer à bord du Flying Saucer. On pourrait croire qu’alors c’en est fini de la Côte d’Azur.

La forteresse de Largo, le Fort Carré qui se situe à Antibes, précisément à Juan-les-Pins, en France. 

Loin s’en faut. La forteresse de Palmyra, censée être en Erythrée, est un assemblage des forts de Villefranche et d’Antibes. C’est sur le chemin de ronde de cette dernière que se déroule le gros de la fuite à cheval. Les murs extérieurs sont le plus souvent ceux de Villefranche, à l’exception d’une paire de peinture sur verre. La cour où Domino est retenue prisonnière est quant à lui l’accès maritime de la forteresse, juste muré pour le besoin du film par le décorateur Philip Harrison qui y ajoute une herse.

En franchissant la rade, on retrouve la Villa Ephrussi-de-Rothschild et ses superbes jardins.

La villa Rotschild, demeure de Largo, qui est un des plus beaux palais de style Renaissance de la Côte d’Azur, où il y a notamment 9 jardins de rêve.

Outre le retour de Sean Connery, qui fit du film un événement, ce sont indubitablement ces lieux magiques de la Côte d’Azur qui donnent encore à Jamais plus jamais le luxueux cachet que l’on associe au monde de James Bond.

A Villefranche-sur-mer, Bond espionne, à partir de sa villa en hauteur, le yacht de Largo. 

A l’époque de Jamais plus jamais, le navire de Largo, le Flying Saucer appartenait au milliardaire saoudien marchand d’armes Adnan Khashoggi, ami du producteur Kevin McClory qui lui prêta son bateau sous condition d’anonymat.

Khashoggi est remercié au générique à travers ses initiales « A.K. ».

La fabuleuse histoire du « Flying Saucer »

Le luxueux vaisseau de Largo a une tortueuse et fascinante histoire (mondaine). Ce yacht de 85.65 m a été construit en 1980 par le constructeur Benetti pour un coût d’environ 100 millions de dollars (aujourd’hui, il en coûterait le double). Il fut baptisé « Nabila » du nom de la fille du milliardaire saoudien Adnan Khashoggi, son propriétaire.

Trois ans après, c’est l’aventure Jamais plus jamais pour ce navire qui fait encore partie des 25 plus grands yachts du monde. Son nom dans le film, le « Flying Saucer » est la traduction anglaise de l’original italien de Fleming, « Disco Volante », nom respecté dans le film Opération Tonnerre de Terence Young.

Plus étrange, en 1989, il inspira au groupe Queen une chanson, « Khashoggi’s Ship ». En 1988, Khashoggi en difficulté financière vend le navire au sultan de Brunei, qui à son tour le cède…à Donald Trump.

Donald Trump, qui ne fait jamais rien à moitié, le rebaptisa « Trump Princess » et remplaça le H de la piste d’hélicoptère (que l’on voit dans le film) par un T géant !

Le yacht de luxe de Largo, le Trump Princess (revendu depuis par D. Trump)

Le film ne passerait plus du tout maintenant. Pensez-vous : des héros blancs, des véhicules thermiques, un bateau de luxe, des déplacements en hélicoptère !

Voilà pour les écolos-dingos.

Mais ils ne sont pas les seuls ennemis de ce film car, cerise sur le gâteau, le film comporte une scène que les adeptes d’Allah détestent car tellement réaliste !

Dans  “Jamais plus jamais” (1983) se trouve la fameuse scène de la mise aux enchères de Kim Basinger

Kim Basinger mise aux enchères au profit de lubriques Arabes enturbannés.

Ce moment où Kim Basinger se retrouve mise aux enchères au profit de lubriques Arabes, on aurait du mal à le tourner aujourd’hui, car les soldats d’Allah ne l’aiment vraiment pas.

Et pourtant,  l’islam est une secte sexuelle.

D’ailleurs la traite arabe a toujours été axée sur le sexe (La traite atlantique des esclaves était axée sur l’agriculture).

Hugh Fitzgerald, grand défenseur de l’Occident contre l’islam, développe cette réalité dans un article paru cette semaine.

On s’écarte de James Bond mais comment résister au plaisir d’en citer un extrait :

“La traite arabe était axée sur le sexe, la traite atlantique sur l’agriculture”.

Les hommes représentaient les deux tiers des personnes enlevées par les esclavagistes européens pour être utilisées comme main-d’œuvre agricole. Les femmes et les enfants représentaient les deux tiers des personnes enlevées par les esclavagistes arabes pour servir de concubines, le tiers restant étant constitué de garçons castrés qui, en tant qu’eunuques, gardaient les harems.

Les esclavagistes arabes utilisaient les femmes et les filles comme esclaves sexuelles dès leur capture.

Le célèbre explorateur suisse Johann Burkhardt, qui a voyagé en Nubie et en Égypte, a rapporté en 1814 ce qu’il a vu :

« J’ai souvent été témoin de scènes d’une indécence éhontée, dont les marchands, qui en étaient les principaux acteurs, ne faisaient que rire. J’ose affirmer que très peu d’esclaves féminines ayant dépassé leur dixième année atteignent l’Égypte ou l’Arabie dans un état de virginité ».

En d’autres termes, les esclavagistes arabes violaient régulièrement des fillettes de dix ans. Ceux qui connaissent l’exemple de la petite Aïcha, la plus jeune et dernière épouse de Mahomet, avec laquelle il a eu des rapports sexuels à l’âge de neuf ans, ne seront pas surpris de la manière dont les esclavagistes traitaient les filles avant même leur « dixième année ». Mahomet reste, après tout, le modèle de conduite.

David Livingstone, le célèbre missionnaire et explorateur qui s’est rendu en Afrique de l’Est un demi-siècle après Burkhardt, a décrit la barbarie des esclavagistes arabes dans la région des Grands Lacs africains :

« Il est tout simplement impossible d’en exagérer les méfaits… Nous sommes passés à côté d’une femme esclave tuée par balle ou poignardée et gisant sur le chemin. [Les badauds ont dit qu‘un Arabe qui était passé tôt ce matin-là l’avait fait par colère de perdre le prix qu’il avait donné pour elle, parce qu’elle était incapable de marcher plus longtemps. Nous avons croisé une femme morte, attachée par le cou à un arbre… Nous sommes tombés sur un homme mort de faim… La maladie la plus étrange que j’ai vue dans ce pays semble vraiment être le cœur brisé, et elle s’attaque aux hommes libres qui ont été capturés et réduits en esclavage ».

Vidéo Jamais Plus Jamais d’Irvin Keshner – Analyse & Critique

 251 total views,  244 views today

image_pdf

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


1 Commentaire