Grenoble : L’Eric Piolle terrifié que l’agent municipal ait été tué un dimanche à 7 heures du matin. Et pas plus tard

« Je suis terrifié qu’il ait tiré comme ça à 7 heures du matin. C’est indicible ». Le maire écolo de Grenoble, l’Eric le Piolle, est intraitable et révolté suite au meurtre d’un agent municipal. Il est enragé contre le meurtrier. Il n’est pas normal de tirer sur les gens un dimanche matin. C’est du n’importe quoi. L’auteur de ce tir doit être sévèrement puni.

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Le tueur aurait dû attendre la levée du jour. Tuer un petit agent municipal, ça ne presse pas. Il n’y a pas urgence. On peut le faire à l’aise quand on veut. N’importe quel jour de semaine. A n’importe quelle heure. Mais, de grâce, pas un dimanche matin. Les gens ne vont rien comprendre. Il faut respecter les usages en cours en France. En France, on tue le soir. Rappelez-vous le Bataclan, 13 novembre 2015, 130 morts et 413 blessés, puis Nice, le 14 juillet 2016 à minuit. Sur la promenade des Anglais. 86 morts et 458 blessés.

Tout s’est très bien passé tant que les tueries s’étaient déroulées dans le respect des traditions.

Le Piolle écolo roupillait encore quand on lui a annoncé la nouvelle. Il a dû demander, en se frottant les yeux avec la manche de son pyjama vert Tondelier : « C’est quoi encore cette merde ? Qui a tué qui ? »

« La police et la justice font tout ce qu’il faut avec toute l’énergie nécessaire pour attraper la personne qui a fait cet acte terrible », dira-t-il plus tard en conférence de presse, après avoir avalé son café bio.

« Faire un acte terrible » est-il un délit, le Piolle ?

Merci quand même de rassurer les Français que la police et la justice se démènent avec toute l’énergie nécessaire pour attraper la personne qui a fait cet acte terrible.

On peut lui faire confiance au Piolle bio. On va attraper la personne, comme on attrape le froid ou une souris. C’est si facile.

Quand on l’aura attrapé, on verra s’il faut l’arrêter. Mais, là non plus, il n’y a pas urgence.

On pose une question au bio Piolle qui semble dormir : « Vous êtes inquiet de ce que le tireur armé soit en fuite ? »

Réponse : « Je…Heu… nnnnon, je suis convaincu que la police et la justice vont l’attraper. J’ai une grande confiance dans leur capacité à l’identifier et à l’attraper ».

Il éprouve cependant un mélange de « tristesse, de colère et de stupéfaction ».

Trois ingrédients d’un seul coup. Une parfaite bouillabaisse grenobloise. Quel autre écolo français peut faire mieux ?

Allez, une petite initiation au langage écolo :

• On ne dit pas commettre un crime. On dit faire un acte terrible.
• On ne dit pas arrêter ou interpeller. On dit attraper.

C’est le langage garanti bio que nous enseigne le maire de notre « Capitale des Alpes ».

Messin’Issa

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