La constitution du nouveau gouvernement, c’est le Muppet show

Ils en ont tous rêvé. Lucy la cochonne, Jean-Kul le merluchon vert, Kuku la tondelière en chaleur, la Sardine desséchée déjantée, et tous les autres monstres échappés de la ménagerie du cirque Barnum. Et puis voilà, les ors, les dorures et les ordures de la ripoublique leur passent sous le groin.

Pour la première fois de sa vie, Macron s’est conduit en homme et personne ne s’y attendait ! Ce n’est plus Jean-Brichelle qui porte la culotte à l’Élysée. Du moins en ce moment. Après bien des caprices et des sautes d’humeur, son gamin facétieux tangente enfin l’âge adulte à 46 ans, 8 mois et 6 jours. Mieux vaut tard que jamais!

Les bolchos rouges d’urticaire ne savent plus où se gratter

Ces ringards n’ont toujours pas admis qu’ils sont très minoritaires en voix. Ni compris que s’ils bénéficient d’une frêle majorité relative grâce aux entourloupes avec la fausse droite, aucun gouvernement écolo-gauchiard ne résisterait à une motion de censure. La droite courbe et le centre mou mêleraient honteusement leurs voix à celles des patriotes.

L’ours protéiforme Bayrousse qualifie LFI de danger pour la France. Tout comme le barbon barbu Veau-quiez, ce métamorphe qui semble se réveiller d’un coma prolongé.

Les yeux de merlan frit du merluchon, un régal de fin gourmet

Avec, pour le dessert, la tronche en biais de Lucy la Cochonne, un délice rare qui a un goût de revenez-y. Elle qui se voyait Agrippine dans un série B avec un Néron de carnaval, elle va retrouver son burlingue cradingue à la mairie. Pour ruiner un peu plus les parigots. Puisque ces bourricots ont voté pour sa patronne, l’hidalguignole.

Les réactions des Huns à Bruxelles, et des autres à Paris, sont tout aussi délectables. Pustula la hyène clame qu’elle ne s’en mêlera pas, depuis que Fripounet lui a raccroché au nez. Il a retenu les leçons de Vlad !

La fondue Manon au brie qui tartine à la crème déclare qu’il faudra en passer par la rue pour imposer un gouvernement NFP ou mieux LFI. Ses propos sont passibles de deux mois de prison et de 7.500 euros d’amende en vertu de l’art 433-10 du code pénal sanctionnant « La provocation directe à la rébellion, manifestée soit par des cris ou des discours publics, soit par des écrits affichés ou distribués, soit par tout autre moyen de transmission de l’écrit, de la parole ou de l’image. »

Pour moins que ça, on a coupé des mains et des pieds aux Gilets jaunes, quand on ne les a pas éborgnés sans supplément. Mais comme c’est une bolchotte, où trouver un juge neutre pour l’envoyer au gnouf ? Le temps n’est plus où l’on offrait aux rebelles femelles un stage de citoyenneté au bordel de Sidi Bel Abbès.

Dans une semblable envolée comique, Danièle Bonobo clame que « le peuple ne se laissera pas faire ». Mais de quel peuple parle-t-elle ? Les LFI avec 13 % au premier tour ou les écolos avec 3 % comme les socialauds et 2 % aux cocos ? Soit 21 % de matières grasses pour toute la bande des pieds nickelés.

Ces zozos ne seraient rien sans les mariages arrangés des blaireaux avec les morues. Comprendre les europhiles de Renaissance à 15 %, et les autres mouvances centristes plus ou moins anti-France avec 14 % à la louche.

Mais les bolchos et assimilés ne doutent de rien. Un certain Arthur Delaporte (qu’il a dû se prendre sur la gueule), socialaud NFP de son état, « exige que le président nous donne Matignon. ». Personne ne lui a encore conseillé de lire la Constitution?

Ce tollé à gauche est un moment de pur bonheur, certes éphémère, mais il faut savoir l’apprécier à sa juste valeur

Nous, les perdants, les exclus, les bannis, les battus même pas à la loyale cette fois, on finissait par devenir moroses. Découragés. Écœurés. Prêts à plier bagage (pour moi, c’est déjà fait depuis dix ans). Et voilà que des zigotos qui se croient tout permis découvrent l’amertume de se compter dans le camp des losers. Parmi les cocus de la politique spoliés de leurs espoirs. C’est trop injuste !

Je ne me lasse pas d’entendre cette bande de pourris qui ont vendu la France aux djihadistes, se plaindre d’un « coup de force antidémocratique ». Comme si les manœuvres dilatoires et les ententes dolosives pour bannir le RN majoritaire dans le pays n’étaient pas la «honte et l’irresponsabilité démocratique » qu’ils dénoncent.

Le merluchon et ses groupies décaties, toujours aussi ridicules dans leur grandiloquence, évoquent une situation d’une exceptionnelle gravité (sic). La ripoublique en danger, après la décision de Fripounet de se passer des services de Lucy la Cochonne et de sa bande de marionnettes. Comme dans un feuilleton de télé réalité. Dont la fin heureuse aurait été sabotée par le concierge grincheux de l’immeuble en ruine.

Du coup, les islamo-gauchistes se font boudeurs. Ils disent qu’ils ne répondront pas à une nouvelle invitation à becqueter des petits fours, rue Saint Honoré. Ça tombe bien, le grand chambellan ne veut plus les voir. Ils bouffent salement, rotent à la rhamdoullah et emportent l’argenterie.

Y aller ou pas ? Ce dilemme sera épargné à Marine et Jordan. Le paltoquet les a exclus des prochains papotages entre copines. Pourtant, eux ils savent se tenir à table. Et ils ne puent pas des panards.

Une tempête dans un verre d’eau, du niveau de la médiocrité du personnel politique

Ce sont tous des comiques involontaires. Ni très doués ni très convaincants. Mais comme le spectacle est gratuit, on ne regarde pas trop les dents pourries.

Sur France Info, le porte-parole du parti communiste, Ian Brossat qui aurait besoin de se faire brosser, estime que « ce n’est rien d’autre qu’un coup d’État contre la démocratie et contre le suffrage universel ». Quand on a recueilli 2,29 % des suffrages, on devrait avoir la décence de fermer sa gueule, même si les 12 sièges récoltés grâce aux alliances crapuleuses de second tour lui sont montés au ciboulot.

L’irrésistible écolotte herbivore Marine Tondelier, après s’être encore une fois donnée en spectacle en dansant la java avec le microbe Faure en gueule (3,78 %) a déclaré que « c’était une honte d’invoquer la stabilité quand on refuse le résultat d’une élection que nous avons gagnée. » Que d’illusions ! Sinon, combien de divisions la tondelière ?

Et parce qu’elle ne manque pas d’air malgré la pollution et le CO2, elle conclut comme si elle parlait au nom du peuple : « Les trois quarts des Français veulent une rupture politique avec le macronisme ». Ce n’est pas faux. Mais avec ses 2,29 %, elle n’est qu’une crotte de mouche sur un miroir sans tain. Qui sait se mettre en valeur : « Je suis une femme politique sincère, franche, exemplaire, je ne bois pas, je ne fume pas, je ne prends aucune drogue, je ne bois même pas de café, je danse ». Elle doit bien baisouiller un peu aussi quand même ?

Le merluchon aigri menace de manifs qui n’auront pas plus d’effets concrets que ses imprécations de destitution. Juridiquement et politiquement intenables. Et puis qui va défiler avec les soumis à Lénine et à Mahomet ? Délaissés par la gauche, la majorité des ouvriers, des employés, des techniciens et des petits cadres votent à droite. Pas forcément patriotes, hélas. Mais pas islamo-mafieux non plus.

Jean-Kul Merluchon le jean-foutre, faute d’effectifs gaulois, compte ses troupes coloniales. Va-t-il mettre ses katibas dans les rues ? Lancer ses moudjahidines à l’assaut de la ripoublique ? Compte-t-il sur ses fedayins importés pour s’emparer de l’Élysée et de Matignon ? Ses égorgeurs aiguisent-ils leurs surins à l’ombre des minarets ? Pour un peu, je le souhaiterais. On verrait alors si les couilles molles de l’armée française détaleraient face à l’ennemi, conformément à leur habitude depuis 1940.

Macronescu joue les prolongations, prouvant l’inutilité d’un gouvernement de bouffons, puisque la France ne s’en sort pas plus mal en pilotage automatique

Choupinette voudrait se poser en arbitre face aux désaccords des partis. Bien sûr c’est du blabla pour gagner du temps. Mais qui sait jusqu’où il pourrait aller ? Un an sans gouvernement, ça serait drôlement classe ! Ça démontrerait l’inutilité de tous ces tocards. La philosophie des libertariens adaptée à la scène française. Mais Manolita n’a ni l’envergure ni le charisme de Javier Milei.

Pour le moment, Macrounette se donne une contenance « Ma responsabilité est que le pays ne soit ni bloqué, ni affaibli. J’appelle l’ensemble des responsables politiques à se hisser à la hauteur du moment en faisant preuve d’esprit de responsabilité ». Ça ne mange pas de pain. Mais ce n’est pas comme ça qu’il convaincra les socialauds égarés, les écolos obtus et les cocos bornés, de coopérer avec les autres forces politiques, en reniant les mélenchonards têtes de lard.

Nez en moins, si Faure fait taire ses dissidents, d’aucuns se rebiffent et exigent plus de souplesse dans les genoux pour aller à la gamelle. La soupe est trop bonne pour laisser les macronards bâfrer tout seuls.

Christian Navis

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