Le procureur de la République de Rennes, Philippe Astruc, prend du galon puisqu’il est nommé procureur général près la cour d’appel de Dijon.
Dans un long entretien accordé à Ouest-France (Rennes, 20-21 juillet 2024), il fait le point. Evidemment, il évoque la question des armes à feu, conséquence du trafic de drogue : « Nous avons connu des homicides et des jambisations. Nous avons eu un premier mort en 2021. Et, en 2022, nous sommes montés à huit règlements de compte, avec un décès. En 2023, onze faits et deux morts. Et depuis le début de l’année, nous avons connu six faits de violences liées au trafic de stupéfiants. » Autre information intéressante : « Aujourd’hui, ceux qui vendent au pied des immeubles viennent d’ailleurs, d’un autre quartier, voire de l’extérieur. La manne part davantage à l’étranger, où vivent les têtes de réseaux (…) Rennes compte une trentaine de points de deal, essentiellement dans les quartiers prioritaires. » C’est-à-dire Le Blosne, Maurepas, Villejean…
B.M.
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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Et il est fier de l’évolution de sa ville ! A quand des juges élus par le peuple ?
Des guerriers comme ça, plutôt que de les promouvoir, vaut mieux les mettre en retraite, partout où il ira, il fera de la mer..
Qu’est-ce que la « jambisation ?
Un rapport avec le jambon ?
Rennes, c’est socialiste, il est étonnant que ça n’ait pas dégénéré plus tôt.
Il pourrait au moins donner les adresses pour ceux qui savent pas.
Les bonnes adresses, il les garde pour ses collègues et les conseillers municipaux.