Macron rend hommage aux nazis ukrainiens mais pas aux Russes sans lesquels nous serions allemands

Je vous invite à lire ou relire l’excellent article de Laurent Droit sur le discours de Macron à Bormes-les-Mimosas, car il en transcrit l’essentiel. Je dois avouer qu’une répulsion terrible m’avait tenue éloignée des écrans, aucune envie de voir sa gueule d’enfoiré et d’entendre ses paroles fausses, forcément, comme d’habitude. Mais l’article de Laurent m’a permis de découvrir l’immonde discours :

https://resistancerepublicaine.com/2024/08/19/discours-de-macron-a-bormes-les-mimosas-un-pur-produit-chatgpt/

Un passage m’a fait bondir : il a rappelé ce que la France avait dû, lors de sa libération, « aux enfants d’Odessa (Ukraine) et de l’Europe, du Maghreb et de l’Afrique, des Antilles et du Pacifique. ».

Les enfants d’Odessa... certains, il est vrai, ont lutté avec les Russes contre Hitler. Mais il y avait, il y a eu un sacré paquet de collabos, de soutiens de Hitler qui ont combattu  pour le Reich, contre la liberté, pour l’extermination des juifs… Il reste pas mal de choses de ce temps-là en Ukraine aujourd’hui, d’ailleurs, comme le bataillon Azov ou le bataillon Tornado qui  persistent en Ukraine encore aujourd’hui.

https://resistancerepublicaine.com/2024/05/30/bataillon-neonazi-ukrainien-tornado-plongeon-dans-lhorreur-brute/

La collaboration en Ukraine durant la Seconde Guerre mondiale est l’engagement de certains Ukrainiens aux côtés des nazis, avant et pendant la Seconde Guerre mondiale, dès 1930, qui se manifeste sous diverses formes, comme l’assistance et la coopération dans la lutte contre les communistes et les Polonais et dans la persécution des Juifs.

[…]

Dans les pièces du dossier de la commission canadienne contre les crimes de guerre, un des arguments sérieux des raisons du nombre important de volontaires de Galicie dans les rangs des SS est cité comme suit : « Ils s’engagèrent dans cette division, non parce qu’ils aimaient les Allemands, mais parce qu’ils détestaient les Russes et la tyrannie communiste »Note 1. En un mois et demi, en 1943, plus de 80 000 volontaires de GalicieNote 2. L’importance du collaborationnisme ukrainienNote 3 reste longtemps un des secrets de l’idéologie soviétique d’après-guerre. Mais, en dépit de cela, les données du commandement allemand et les évaluations des historiens russes s’accordent, en tout cas, sur le nombre des légionnaires ukrainiens qui prirent part à la formation militaire aux côtés des Allemands (Wehrmacht, SS, police) et qui s’élève à 250 000Note 4,5,6.

Source wikipedia

Pendant ce temps, les Russes, eux, livraient un combat de Titan sur le front est. On oublie un peu trop souvent-comme c’est étrange !- que le débarquement à l’ouest de juin 44 suivi de la Reconquête n’ont pu marcher que parce que Hitler avait dû déshabiller le front ouest pour lutter contre les armées des bolchéviques qui ont versé le plus de sang pendant la seconde guerre mondiale. Pour eux, mais aussi pour nous… Sans eux, je le répète Hitler aurait gagné.

Les chiffres sont terribles et implacables.  C’est l’URSS qui a  perdu le plus d’hommes, plus que l’ensemble des autres pays  pour exterminer le nazisme et nous sauver et Macron ne la cite même pas !!!

Source

Alors que l’infâme et inculte Macron ose faire de la politique à la petite semaine en 2024 aux dépens de l’Histoire, la vraie, aux dépens des morts russes, c’est une faute impardonnable. Dans un autre temps, le tsar Poutine aurait fait rosser le moujik Macron pour son impertinence. Dommage que ce ne soit pas possible…

J’ajouterai un conseil  bibliographique.

Screenshot

Je vous conseille vivement de lire le superbe livre de Kate Queen, la Chasseresse (version française), qui se passe pour l’essentiel pendant la seconde guerre mondiale. C’est un roman historique s’appuyant sur l’histoire, la vraie. J’y ai découvert ce que j’ignorais, la mobilisation exceptionnelle des femmes qui, au volant de leurs avions, ont mené la vie dure aux Allemands qui les surnommaient Les sorcières de la nuit. Sorcières qui, apparemment, aux yeux de Macron, n’étaient que menu fretin puisque patriotes et russes.

Les femmes soviétiques ont joué un rôle majeur pendant la Seconde Guerre mondiale.

Au fur et à mesure que croissent les effroyables pertes militaires soviétiques, les femmes intègrent l’Armée rouge en grand nombre. Au total, 800 000 femmes servent dans les forces armées soviétiques pendant la guerre. Plus de 100 000 d’entre elles s’engagent dans l’armée régulière ou rejoignent les partisans. Près de 200 000 seront décorées et 85 recevront la plus haute distinction, celle de Héros de l’Union soviétique. Le modèle de la femme combattante a été abondamment utilisé par la propagande soviétique pendant la guerre.

Cette mobilisation des femmes dans l’URSS en guerre a donc été massive, dans l’effort de guerre comme dans le combat. Elles se sont particulièrement illustrées dans des unités combattantes — fantassins ou aviatrices.

Devant les pertes catastrophiques de l’armée de l’air soviétique au cours de l’été 1941 à la suite de l’opération Barbarossa, les régiments féminins d’aviation de combat commencent à être formés vers octobre 1941, après que le Haut Commandement soviétique autorisa Marina Raskova, figure de l’aviation soviétique pendant la Seconde Guerre mondiale participant activement au recrutement des équipages féminins, à organiser le Groupe d’Aviation n°122, une unité aérienne militaire soviétique entièrement féminine1. En effet, tout au long de la Grande Guerre patriotique, bon nombre de jeunes femmes soviétiques souhaitaient aller au front pour combattre les ennemis de leur patrie. Il y avait déjà quelques aviatrices qui avaient été entraînées dans des aéro-clubs par les Osoaviakhim.

Avec l’approbation de la Stavka (Haut commandement suprême) et l’assistance du Komsomol, Marina Raskova forme donc trois régiments d’aviation: le 586e IAP (Régiment de chasse), le 587e BAP (Régiment de bombardier en piqué) et le 588e NBAP (Régiment de bombardier de nuit). Le premier régiment est initialement assigné à la défense de la ville de Saratov, alors que les deux autres pouvaient être envoyés au front. Chacun des trois régiments féminins comprend environ 400 personnes, et à l’exception du régiment de bombardement de jour, qui compte quelques éléments masculins, ils sont intégralement constitués de femmes (pilotes, mécaniciennes et radios pour la plupart).

https://fr.wikipedia.org/wiki/Femmes_sovi%C3%A9tiques_pendant_la_Seconde_Guerre_mondiale

 

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3 Commentaires

  1. Un mot bien peu employé par Macron est celui de “patriotisme”. Alors que la “patrie”, la “terre russe” étaient ce qui motivait l’élan des soldats soviétiques. Ils allaient au combat en criant “En avant ! Pour la patrie ! Pour Staline !” (Vperiod ! Za rodinou ! Za Stalina !) Mais un banquier ou un énarque ne comprendront jamais cela.

  2. Peut-etre serions nous allemands mais peut-etre aussi serons nous musulmans, métissés ou disparus dans quelques générations ! Ces millions de jeunes sacrifiés lors de deux guerres pour en arriver la et de plus trahis que nous sommes pas nos élites !