La Mecque : un mirage hors d’atteinte de l’Histoire ?

 

La Mecque : Dans le Coran, un nom, « Makah , parfois transcrit « Makka ,  apparaît une seule fois, désignant un lieu où Allah a séparé les musulmans de leurs adversaires, alors qu’ils en étaient venus aux mains : « C’est Lui qui, au sein de Makah a écarté leurs mains de vous, de même qu’Il a écarté vos mains d’eux, après vous avoir fait triompher sur eux…» (48 : 24). Face à cette pénurie de mentions de La Mecque, les traducteurs n’hésitent pas à ajouter « La Mecque » entre parenthèses, alors qu’elle n’est pas dans le texte, toutes les fois qu’ils le jugent utile, notamment lorsqu’est employée une périphrase telle que « la mère des cités ».  « Ceci est un Livre béni que Nous avons fait descendre, confirmant ce qui le précédait, afin que tu avertisses la mère des cités (« ouma alqoura ») et ce qu’il y a autour… » (6 : 92 et 42, 7).

La Mecque dans la tradition musulmane

La Mecque l’emporterait sur toutes les cités par son ancienneté et sa prééminence. En effet, « Allah a créé la Maison mille ans avant de créer la terre. Quand son Trône était sur l’eau, la Maison apparaissait comme un morceau de beurre blanc. La terre était placée sous elle comme une housse puis on a retiré la terre pour la déployer ».[1] Si bien qu’on peut penser que La Mecque est au centre de la Terre.

Ce sont les anges qui ont construit le premier sanctuaire sur terre, comme une réplique du Temple situé dans le ciel où ils avaient coutume de prier. Adam, après sa chute et le pardon de Dieu, aurait été chargé de le rénover. Adam et Eve venaient y prier, ils sont d’ailleurs enterrés à La Mecque. Puis lors du Déluge, le temple, toujours debout depuis Adam, a été élevé dans les cieux et la trace sur terre s’en est perdue.

Plus tard vient l’histoire d’Abraham. Rejeté par sa tribu d’idolâtres, il s’est exilé en Palestine, puis en Egypte, pour s’installer dans le désert de Paran. Comme il n’avait pu avoir de progéniture, sa femme Sarah lui donna son esclave Agar pour être sa concubine. Agar donna naissance au premier fils d’Abraham, Ismaël. Mais Dieu accorda ensuite à Abraham un fils né de Sarah : Isaac. Devenue jalouse, Sarah demanda à Abraham d’écarter Agar et son fils Ismaël. [2]

Abraham laissa Agar et Ismaël dans la vallée de Baca[3]. Tous deux furent bientôt sur le point de mourir de soif… Agar courut entre deux collines à la recherche d’eau.

Dieu entendit la prière d’Agar et fit surgir un puits alimenté par la source Zamzam. Agar et Ismaël furent sauvés. Ils purent négocier l’accès à l’eau de ce puits avec les caravaniers qui, en échange, leur procurèrent de quoi subsister.

Abraham leur rendait visite, Ismaël grandissait.[4] Dieu ordonna à Abraham de sacrifier Ismaël, puis un ange retint son bras car il ne s’agissait que d’éprouver sa foi (37, 102)[5].

Un jour Dieu demanda à Abraham de lui édifier une Maison pour y être adoré. L’ange Gabriel indiqua l’emplacement de l’ancienne Kaaba , jadis rénovée par Adam, dont ne demeurait qu’un modeste monticule. « Et quand Abraham et Ismail élevaient les assises de la Maison: “Ô notre Seigneur ! Accepte ceci de notre part ! Car c’est Toi l’Audient, l’Omniscient. » (2 /127). Comme ils allaient achever le sanctuaire, quatre murs d’un cube sans toit, un ange leur montra une pierre tombée du Paradis. Ils placèrent cette pierre noire à l’angle-est de cette nouvelle Kaaba.

Leurs descendants, les Ismaélites, en furent les gardiens. Puis ils furent chassés par les Amalécites, chassés par les Jurhum et les Qatura, chassés finalement par des descendants des  Ismaélites parmi lesquels la tribu des Quraychites dont est issu Mahomet.

En 570, quand Mahomet naquit à la Mecque, le pèlerinage à la Kaaba était devenu entièrement païen. Jeune homme, Mahomet participa à la restauration de la Kaaba : il remit en place la pierre noire.[6] En 622, le Prophète, rejeté par les Mecquois en raison de ses prêches, s’exila à Médine. Il revint conquérir la Mecque en 630. En 632, Après son premier et dernier pèlerinage à la Mecque et son « sermon d’adieu », prononcé tout près, à Arafat, Mahomet est revenu à Médine où il est mort.[7]

Les rites à la Mecque

Deux pèlerinages ont lieu à La Mecque, le grand pèlerinage (« hajj »), et le petit pèlerinage (« omra »). Ce sont , à l’origine, deux mots hébreux qui désignaient des modalités de pèlerinage à Jérusalem. Pour les musulmans, Le « hajj », accompli entre le 8e et le 13e jour du dernier mois du calendrier islamique, est une obligation, c’est « le cinquième pilier de l’islam ».

Schéma épuré qui montre les étapes du pèlerinage ( dans un décor vidé des constructions actuelles)

Les recherches récentes sur la Mecque ébranlent le mythe

Révélations des linguistes

Le nom « makah », prétendument “La Mecque“,  tel qu’il apparaît dans le Coran, est un hapax. Il n’a qu’une occurrence. Ce n’est peut-être pas un nom propre, rien ne distinguant les majuscules. Selon le philologue Christoph Luxenberg, ce mot proviendrait de la racine araméenne makk désignant une dépression topographique, une « vallée ». L’unique verset donné pour citer le nom de La Mecque deviendrait : « C’est Lui qui, dans la vallée (« makka ») a écarté leurs mains de vous, de même qu’Il a écarté vos mains d’eux, après vous avoir fait triompher sur eux… » (48 : 24). Dans le manuscrit le plus ancien du Coran, découvert en 1972 caché à Sanaa, ce verset, le seul où figure le mot « makka », n’existe pas : aurait-il été rajouté ?

Un autre mot, lui aussi un hapax du Coran, a été présenté comme étant le nom de La Mecque : « Bacca »,. « Le premier sanctuaire qui a été édifié pour les gens, c’est bien celui de « Bacca »(ou Bakka), béni et bonne direction pour l’univers. » (3 : 96). Or « bacca » peut n’être, là encore, qu’un nom commun signifiant « rassemblement ». Le sens est alors : « Le premier sanctuaire édifié pour les gens, c’est bien celui du rassemblement… ». Ce lieu de rassemblement peut désigner le Temple des juifs à Jérusalem, de l’avis même de commentateurs musulmans[8]. Un rapprochement a été également tenté avec la vallée de Baca, « la Vallée des larmes » de la Bible (paumes 84 : 6-7).

Les archéologues n’ont rien trouvé

Les chantiers gigantesques engagés ces dernières années par l’Arabie Saoudite pour améliorer sa capacité d’accueil, n’ont pas révélé la moindre trace archéologique de la Mecque de Mahomet[9] « Les premiers vestiges retrouvés à La Mecque datent en fait de la fin du IXe siècle, plus de 270 ans après que Mahomet y ait supposément débuté(sic) sa prédication ! C’est la confidence d’archéologues saoudiens que Dan Gibson dit avoir recueillie lors d’un congrès d’archéologie en Arabie Saoudite[10], sous le sceau de l’anonymat évidemment – pas question pour le pouvoir saoudien, qui, dans ses plus hautes sphères, est nécessairement au courant de ces découvertes, de laisser filtrer la nouvelle que La Mecque n’est pas le lieu des origines réelles de l’islam. » [11]

La géographie du site de la Mecque contredit les images flatteuses longtemps colportées

La Mecque subit un climat subtropical désertique ; de plus, c’est une cuvette où déferlent périodiquement des eaux dévastatrices, lors de tempêtes soudaines.

On n’a jamais pu trouver là les grains , palmiers, dattes, raisins, olives, grenades, figues, présents dans le Coran (6, 99 ; 95, 1 ; 18, 32), ni le fourrage nécessaire au bétail, même pas une herbe rare qui puisse y maintenir en vie des chameaux. Déjà, au 8e siècle, le chrétien Jean de Damas, soulignait qu’Abraham n’aurait pu y trouver de bois pour confectionner le bûcher destiné à immoler son fils ![12] Quant au commerce, on sait maintenant que La Mecque était située à l’écart des antiques routes caravanières et trop loin de la côte pour bénéficier du trafic maritime qui les avait remplacées dès le VIe siècle[13]. Il paraît dès lors impossible que ses habitants -plusieurs milliers selon la tradition- aient pu trouver de quoi subsister sur place sans le soutien d’un puissant empire qui puisse alimenter leur ville de l’extérieur. Il aurait fallu que le pèlerinage rapportât énormément, or la tradition affirme que le pèlerinage ne rapportait pas d’argent.

La Mecque, cité obscure avant le VIIIe siècle ?

Avant 727, aucune mosquée n’est orientée vers La Mecque ; c’est seulement à partir de 822 que toutes les nouvelles mosquées pointèrent leur qibla vers La Mecque[14], Or, selon le dogme,  c’est bien plus tôt, en 624, que Mahomet aurait changé le sens de la prière, jusque -là dirigé vers Jérusalem, en l’orientant vers La Mecque (2, 144). On aurait mis deux siècles à obéir à ce verset ?… Aucun témoin, pas un chroniqueur, ni aucun géographe[15] n’a rapporté l’existence de cette ville du temps de Mahomet. La première mention de La Mecque sur une carte date de 900. Pas de mention de la Mecque non plus dans les graffitis recensés en Arabie Saoudite par la recherche épigraphique. Le Coran désignait-il d’autres villes ? Deux hypothèses dominent : celle de Dan Gibson qui désigne Pétra et celle du Père Edouard-Marie Gallez qui désigne Jérusalem. Dans les deux cas, La Mecque aurait été choisie tardivement par les califes qui auraient effacé l’Histoire en détruisant les sources de leurs prédécesseurs mais aussi les sources païennes[16].

Les catastrophes n’ont pas épargné la Mecque

Si l’on en croit la Tradition, son sanctuaire est le « lieu de sécurité » par excellence, celui qu’Abraham a demandé à Allah (2, 136) et pourtant…

En 630, Conquête en armes  de La Mecque par Mahomet.

En 691, Prise de la Mecque par  Ibn Zubayr.

En 692 siège de la Mecque par un général omeyyade.

En 786 Insurrection chiite.

En 930, les Qarmates, sous le commandement d’Abou Tahir, mettent la ville à sac et emportent la pierre noire. (Brisée en 3 morceaux. Restituée plus tard contre rançon).

En 1349, la ville sainte est touchée par la Peste noire.

En 1399 incendie de la Mosquée sacrée.

En 1629 La Kaaba est inondée et détruite. Puis reconstruite.

En 1630 Des mutins ottomans occupent La Mecque.  La Kaaba est à nouveau détruite par une crue soudaine.

En 1667 Grande famine.

En 1790 hostilités entre les wahhabites et le chérif de La Mecque.

1805 Siège de La Mecque par les wahhabites.

En 1813 Prise de La Mecque par le pacha d’Egypte.

En 1854, Les Ottomans abolissent l’esclavage ce qui déclenche une révolte à La Mecque.

En 1803 Prise de La Mecque par les Wahhabites contre les Turcs.

En 1813 Reprise de la Mecque par le vice-roi d’Egypte (obédience ottomane).

En 1916, Révolte arabe à La Mecque contre les Ottomans avec l’aide des Anglais, La Mecque proclamée capitale du royaume du Hedjab.

En 1924, Nouvelle bataille à La Mecque dont le vainqueur, Abdelaziz al Saoud est le fondateur de l’Arabie saoudite. Le wahhabisme gère la ville à compter de cette date.

En 1975 L’explosion d’une bouteille de gaz provoque un incendie dans un camp de tentes ce qui tue plus de 200 pèlerins.

En 1979, Le siège de la mosquée par des militants islamistes a ébranlé le pouvoir saoudien[17] qui n’est tiré d’affaire qu’avec l’aide de la France. 244 morts.[18]

En 1987, Répression saoudienne contre une manifestation de pèlerins iraniens, 402 morts.

En 1989, Double attentat, 1 mort, 16 blessés, 15 chiites exécutés.

En 1990, Le jour de l’Aïd-al-Adha, la fête du sacrifice, 1426 pèlerins morts étouffés et asphyxiés dans le tunnel reliant Mina à La Mecque.

En 1994, 270 personnes meurent dans une bousculade.

En 1997 Incendie d’un réchaud à gaz : 343 morts 1500 blessés.

En 1998, 118 morts dans une bousculade .

En 2004, 251 morts dans une bousculade.

En 2006, 362 morts piétinés ou étouffés à Mina, pendant la cérémonie de la lapidation des stèles. L’incident fait également 289 blessés.

Le 11 septembre 2015, la chute d’une grue de chantier fait 107 morts.

Le 24 septembre 2015, encore 2762 morts et disparus dans une bousculade, lors du rituel de la lapidation de Satan, dans la vallée de Mina.

En 2024, 1300 morts attribuées à la chaleur.

 

Le Grand Marché du pèlerinage

Sous l’impulsion du pouvoir saoudien, La Mecque s’est élevée en hauteur tout en excavant son sous-sol, ce qui la rend à jamais méconnaissable… et impossible à fouiller pour exhumer son passé. Le symbole en est la Royal Makkah Clock Tower, qui culmine à 601 m de haut, écrasant la Kaaba qui paraît minuscule à ses pieds.

 

S’impose désormais sur le site « la brutale laideur d’édifices rectangulaires de béton et d’acier, bâtis avec les recettes d’une formidable manne pétrolière »[19]. Tandis que les bulldozers ont fait place nette à un modernisme architectural outrancier, les réseaux d’assainissement laissent à désirer. Quant à la main-d’oeuvre étrangère, elle est soumise au bon vouloir des « sponsors » (« kafils ») qui traitent les travailleurs dont ils détiennent le passeport comme des esclaves.[20]

Mais les flux de  pèlerins, par millions, sont un immense apport pour le pays, ils constituent sa deuxième ressource financière après le pétrole.

La Mecque, ville interdite aux non-musulmans

« La décision de l’Arabie Saoudite qui empêche les non-musulmans d’entrer à la Mecque est fondée sur des opinions honorables puisées dans les textes de la Charia, conformément à l’école hanbalite (l’école juridique adoptée par l’Arabie Saoudite). »[21]

Pour entrer à La Mecque, il faut donc un Certificat de Conversion[22], ou ,comme l’indiquent les meilleurs guides, une Lettre d’accréditation : « délivrée par une organisation musulmane reconnue de votre pays. Informez-vous auprès des mosquées locales ou des associations islamiques pour connaître la procédure à suivre »[23].

Cela peut entraîner un changement de prénom : « Si quelqu’un porte un nom qui appartient à une religion autre que l’Islam, il doit être changé. Des noms tels que Christian ou Shenouda (qui signifie « le fils de Dieu ») »[24]

Panneaux indiquant que la voie conduisant à la Mecque est interdite aux non-musulmans

En conclusion, les non-dits du Coran, les lacunes historiques, les contraintes géographiques, tout cela discrédite le récit traditionnel qui faisait de la Mecque le centre du Monde. Il semble que ce récit soit une invention tardive des califes pour créer une ville sainte purement arabe et conférer ainsi une légitimité religieuse à leur empire. La mainmise du pouvoir saoudien sur le site de La Mecque, depuis un siècle, n’a fait que contribuer à effacer toutes traces du passé réel de la ville, ce basculement dans la modernité étant aussi une façon de laisser perdurer le passé mythique à l’abri des investigations indiscrètes.

 

[1] « Rapporté par al-Tabari dans son Tafsir (6/20) grâce à une chaîne composée d’hommes sûrs », question 102590 : « Est-il confirmé dans les textes religieux que La Mecque est au centre de la terre ? », in L’islam en questions et réponses, Superviseur général Cheikh Muhammad Salih Al-MUNADJDJID, publié le 27/ 09/ 2014  https://islamqa.info/fr/answers/102590/est-il-confirme-dans-les-textes-religieux-que-la-mecque-est-au-centre-de-la-terre%C2%A0

[2] La tradition musulmane suit ici la Genèse, versets 1 à 8.

[3] « Baca » en hébreu veut dire « pleurer », c’est donc une « vallée de larmes ». « Baka » veut aussi dire « larmes » en arabe.

[4] Abraham, s’il venait du désert de Paran, devait franchir plusieurs centaines de kilomètres pour rendre visite à Agar et Ismaël !

[5] Ici la tradition musulmane place Ismaël dans le rôle de victime consentante attribué à Isaac dans la Bible. Cependant le prénom Ismaël n’est pas mentionné dans ce passage coranique : «  Puis quand celui-ci fut en âge de l’accompagner, il dit : « Ô mon fils, je me vois en songe en train de t’immoler. Vois donc ce que tu en penses. » Il dit : « Ô mon cher père, fais ce qui t’es commandé : tu me trouveras, s’il plaît à Allah, du nombre des endurants. ». (37, 102).

[6] Ibn ISHÂQ, The life of Muhammad, traduction anglaise A. Guillaume, Oxford, Oxford University Press, 1955, p.86.

[7] Ziauddin SARDAR, Histoire de la Mecque, de la naissance d’Abraham au XXIe siècle, traduction française, Payot, Paris, 2015, pp. 49 à 73.

[8] « Comme le soulignait Tabari, la mot bakkah dérive en ce cas de la racine arabe bakka signifiant être serré, rassemblé en foule, et le terme bakka a pour sens rassemblement », Al AJAMI, « Bakka ou Makka ?», in Que dit vraiment le Coran   https://www.alajami.fr/2018/10/14/bakka-ou-makka/

[9] Odon LAFONTAINE, « Le silence des fouilles de La Mecque », in Jésus ou Mohamed : Une critique historique, raisonnée et catholique de l’islam, 2017.

[10] Dan GIBSON, « La Ville Sacrée», documentaire de 2016, https://youtu.be/iDk4iUlNpxI

sur son site internet, il publie les coordonnées gps de toutes les premières mosquées connues, ce qui fait qu’on peut tout vérifier sur google earth.

[11] Odon LAfONTAINE, « Le silence des fouilles de La Mecque », op. cit.

[12] Odon LAFONTAINE, « Que sait-on au sujet de La Mecque ? », publié le 10/07/2021   https://youtu.be/YWMVgDrRRlE

[13] La Mecque se situe en contrebas de l’itinéraire caravanier des hauts plateaux, qui va de l’oasis de Taïf à l’oasis de Yatrib (Médine). Il y a 500m de dénivelé et, au temps de Mahomet, les denrées dont le commerce était lucratif, comme la soie, étaient déjà transportées par mer. Cf. Patricia CRONE, Le commerce mecquois et la montée de l’islam, 1987. Odon LAFONTAINE, « L’imposture de La Mecque », publié le 14/01/ 2020. https://youtu.be/0WcBphhuP7E?list=PLHfkxqNH1O0pGeQWWtp5CaazqazbJgSZ-

[14] Dan GIBSON, op. cit.

[15] On a voulu voir La Mecque dans « Macoraba », une ville mentionnée par le géographe grec Ptolémée (100-168) sur sa carte de l’Arabie ; l’étude mathématique de cette carte fait litière de ce rapprochement. Cf. Edouard BROUSSAILLAN, « Ptolémée et Macoraba », 2019.

[16] Destruction de la bibliothèque de Ctésiphon (637) et de la bibliothèque d’Alexandrie (641).

[17] « Mosquée 1979 : le siège de la mosquée qui a ébranlé le pouvoir saoudien « , in BBCnews, publié le 6 janvier 2020 .  https://www.bbc.com/afrique/monde-50959760

[18] « Le siège dure deux semaines, et le régime saoudien se résout finalement à employer la force pour reprendre le contrôle de la mosquée, demandant discrètement l’aide de la France. Ainsi, le Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN) assura une « aide technique et logistique » durant l’opération95. Les membres du GIGN participant à l’opération durent toutefois « se convertir » à l’islam en récitant la « shahada » avant d’être autorisés à combattre dans la mosquée interdite (indiscrétion du magazine Le Point suivant article du journaliste Jean-Michel Gourevitch en date du 28 janvier 1980).»

[19] Ziauddin SARDAR, op. cit. , p. 404.

[20] Ibid. p. 414.

[21] Observatoire de l’Azhar, publié le 07/08/2015.  https://www.azhar.eg/observer-fr/details/ArtMID/1154/ArticleID/2159/La-prescription-divine-selon-laquelle-il-est-interdit-au-non-musulman-d%E2%80%99entrer-224-la-Mecque-et-au-Haram

[22] « Comprendre le Certificat de Conversion : démarches et utilité en 2023 », in La Librairie musulmane, publié le 08/05/2023.  https://www.la-librairie-musulmane.com/certificat-de-conversion-a-lislam/

[23] « Guide pratique : comment bien préparer son pèlerinage . » in Al-Imen Librairie, publié le 11/08/2023.  https://al-imen.com/fr-fr/blogs/pelerinage-hajj/guide-pratique-comment-bien-preparer-son-pelerinage-a-la-mecque

[24] « Est-il nécessaire de changer de nom après s’être converti à l’islam ? » , in Whyislam, publié le 07.11, 2016. https://www.whyislam.org/fr/est-il-n%C3%A9cessaire-de-changer-de-nom-apr%C3%A8s-s%27%C3%AAtre-converti-%C3%A0-l%27islam/

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2 Commentaires

  1. Bonjour,

    Article magnifique, comme toujours !

    Merci, chère Agathe.

    Vos articles sont à lire et, surtout, à relire.