La Direction de la sécurité du territoire met en garde contre l’islamisme – quelqu’un l’écoute-t-elle ?

Gunnar Schupelius – Ma colère

Les manifestations propalestiniennes à Berlin sont utilisées par des islamistes radicaux pour leur agitation.
Gunnar Schupelius
L’islam radical et politique a pris pied à Berlin. Divers groupements combattent la démocratie et menacent les droits fondamentaux des femmes et des minorités. Mais ce danger est largement ignoré par l’opinion publique.

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Le Christopher Street Day rappelle les droits de liberté qui ont été laborieusement conquis dans les démocraties occidentales. Cela ne fait pas encore bien longtemps que les relations homosexuelles ne sont plus discriminées, mais reconnues comme équivalentes. Cela ne fait pas encore longtemps que les femmes ont obtenu les mêmes droits que les hommes.
Le Christopher Street Day de cette année était placé sous le slogan « Démocratie et diversité », des valeurs qu’il s’agit de défendre. Ce qui est toutefois exact : les libertés conquises doivent être défendues, dans l’intérêt de tout le monde. Au cours des grandes manifestations à Berlin toutefois, ceux qui menacent les droits et les libertés des homosexuels et des femmes n’ont pas été nommés. L’invité surprise, Herbert Grönemeyer a évoqué « certains partis conservateurs et radicaux de droite », mais sans se montrer plus concret.

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La Direction de la sécurité du territoire de Berlin se montre par contre beaucoup plus concrète dans son rapport de l’année 2023 présenté la semaine passée. Pour la première fois, l’islamisme y est présenté comme la menace majeure pour la démocratie et des droits de l’homme. Dans le rapport 2022 de la Sécurité du territoire, l’islamisme était encore placé en cinquième position dans l’échelle des menaces, cette fois il est en première position de l’énumération, devant !! l’extrémisme de droite et de gauche.
Selon la Sécurité du territoire l’islamisme est défini comme une interprétation de l’islam politisant la religion. Ses partisans font valoir la revendication que l’islam n’est pas seulement une religion, mais en même temps un ordre autocratique et sociétal à imposer dans l’État et la société. » Ils placent l’ordre de valeurs de la « sharia » avant la Constitution. Ils acceptent aussi peu la liberté d’opinion, de conscience et de religion que les droits des femmes et des minorités, comme par exemple les homosexuels.
C’est pourquoi, comme le résument les directions de la sécurité du territoire, « l’idéologie islamiste n’est pas compatible avec l’ordre démocratique et libéral de base ».

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À Berlin, 2 380 personnes sont identifiées qui travaillent de manière active à la victoire de cette idéologie, donc à sa prise de pouvoir. Parmi ces gens, on trouve des tenants prêts à faire usage de violence et ceux qui aspirent à la mise en place de l’État de Dieu par des moyens légaux, par exemple par l’infiltration et l’endoctrinement des communautés de mosquées et avant tout de la jeunesse musulmane sur les réseaux sociaux.
Les Frères musulmans par exemple constituent le groupe qui travaille à une prise de pouvoir rampante. Les islamistes forment le fer de lance de ceux qui veulent prendre le pouvoir sur les masses musulmanes comme cela s’est passé en Iran et en Afghanistan, la Turquie y étant en bonne voie.
Le danger est nommé et il est réel et présent. Quand l’imam de la Sehitlik-Moschee turque près du Columdiadamm a voulu mener des entretiens francs sur l’homosexualité, il a immédiatement été éloigné sur ordre d’Ankara. Sur la place « Regenbogenkiez » de Berlin, près de la Nollendorfplatz, les personnes homosexuelles sont de plus en plus tyrannisées par la jeunesse arabe des quartiers environnants. L’homophobie de la jeunesse musulmane est un problème en pleine progression.
Mais tout cela n’a pas été évoqué, ni appelé par son nom lors du Christopher Street Day.

Traduction de Jan Schoving pour Résistance républicaine
https://www.bz-berlin.de/meinung/kolumne/kolumne-mein-aerger/verfassungsschutz-warnt-vor-islamismus

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