Trump d’extrême-droite pour… 1,75% des Français !

Voilà que Donald Trump est, lui aussi,« d’extrrêêmm’ drrooioitt’ »! Oui, oui ! Je vous l’assure ! C’est une spécialiste de la « lutte contre l’extrrêêmm’ drrooioitt’ » qui l’a affirmé haut et fort… à tort ou, avec elle, plutôt à tors puisque je la classerais plutôt dans le camp des personnes torses au regard torve ou si vous préférées des tordues ayant, en outre, le regard oblique, voire menaçant ! Dans le sens uniquement politique, n’ayant pas eu l’horr… pardon, l’honneur de la connaître personnellement.

.
Je vous mets sur sa piste -quoique, évitez de la rattraper- : cette personne est celle qui a obtenu ou plutôt qui, lors d’un scrutin national dont elle n’arriva que 10e sur 12 candidats, N’A OBTENU QUE 1,75 % des suffrages -alors qu’elle représentait pourtant un grand parti ayant déjà dirigé la France-. C’était… -ah, vous l’avez reconnue- oui, c’était lors de la dernière élection présidentielle, donc en 2022. Bravo, vous avez gagné! C’était bien Anne Hidalgo, le maire de Paris (1), qui n’a pas apprécié que l’ancien président des États-Unis critique le défilé de l’ouverture des JO de Paris.

Screenshot

Sur la chaîne américaine Fox-News, le candidat à la Maison-Blanche, n’y est pas allé, comme à son habitude, avec le dos de sa croupière -celle de son cheval ou une autre, à vous de choisir !- en déclarant à propos du défilé à Paris :
« J’ai trouvé ça terrible. Je suis très ouvert d’esprit, mais j’ai trouvé que ce qu’ils ont fait, c’était une honte »
Et le JDD -Journal Du Dimanche- a précisé :
« L’ancien locataire de la Maison Blanche est revenu sur une séquence en particulier. On peut y voir plusieurs drag-queens réunies autour d’une table, rappelant ainsi la Cène, le dernier repas de Jésus avec ses apôtres. Pour Donald Trump, ce tableau était « une honte ». « Je veux dire, ils peuvent faire certaines choses. J’ai trouvé ça terrible », a-t-il ajouté. »
« Alors que Los Angeles doit accueillir la prochaine édition des Jeux olympiques en 2028, Donald Trump a promis, s’il était réélu président des États-Unis, qu’une telle scène ne serait pas acceptée. « Nous n’aurons pas de Cène dépeinte comme ils l’ont fait l’autre jour », a-t-il assuré. »

Le JDD a rappelé :
« Ce tableau a particulièrement fait réagir à l’international, que ce soit les représentants politiques ou les communautés religieuses. » 



Anne Hidalgo a aussitôt répondu à Donald Trump lors de la Matinale olympique de mercredi sur RMC et sans fioritures :

« Donald Trump n’est vraiment pas une référence pour moi. Il fait partie de ces suprémacistes blancs, de cette extrême droite qui est aujourd’hui en train de prospérer dans le monde… »

La maire de Paris ne semble pas savoir ce qu’est un suprémaciste. Elle se croit revenue deux siècles auparavant adoptant les idées de ceux qui entendent se faire appeler les « décoloniaux » qui critiquent l’ancienne présence française dans des pays où la France a tout créé alors qu’eux -surtout les générations actuelles- n’ont rien gardé des avantages et des découvertes que la France leur a laissés en partant…

 

Et Mme Hidalgo poursuit toujours à l’adresse de Donald Trump, comme si elle était dans un nuage… de quoi, je ne sais :
« …Le message puissant qui lui a été envoyé avec cette cérémonie d’ouverture par Thomas Jolly et tous les artistes, c’est qu’on aime la diversité. »
Car pour Mme Hidalgo -qui a peut-être apprécié la scène d’un couple de… trois personnes des plus diverses- :
« La vie, c’est la diversité. L’humanité, c’est la diversité… »
Sauf qu’elle oublie de préciser que sa « diversité », vue par le petit bout de sa lorgnette tournée évidemment sur sa gauche, s’arrête à la droite du centre gauche pour aller jusqu’à la gauche extrême. Sa « diversité » est à géométrie peu variable car surtout étriquée puisque certains qu’elle affuble du qualificatif de « suprémacistes », eux, n’y ont pas droit…
Et elle poursuit son attaque contre Trump :

« C’est une façon de leur dire…
(à tous ces suprémacistes ???)
“…de leur dire qu’on n’a pas peur. »

Et elle lance ce défi effrayant à l’adresse du Trump :
«  Vous ne nous faites pas peur ! »
Quand Trump a eu connaissance -si du moins il en a pris le temps !- de cette déclaration hostile de la maire de Paris, il a dû trembler dans ses bottes ! D’autant que la courageuse maire a, sans aucune hésitation, ajouté à son adresse -on ne sait si elle ne s’est pas levée en lançant cette menace, un index dressé vers les États-Unis :

« Et vous n’allez pas nous contraindre à vivre autrement que dans cette liberté et cette générosité qui ont émané de cette très belle cérémonie » !

Sauf que Mme Hidalgo a oublié de préciser que « cette liberté et cette générosité », elle nous les refuse à nous aussi, les 11 millions de Français ayant voté pour le Rassemblement National et les LRCiottistes puisqu’elle ne les accorde qu’à son camp, c’est-à-dire au (oui, « au » et non « aux » puisqu’il n’y en a même pas 2)… donc au 1,75% de Français votant pour elle !
Et Mme Hidalgo s’assoit sur…
-quoique, là, si elle s’assoit dessus, elle risque, dans ce cas, de se voir censurée par certains pays !-

…l’intimité de nombre de mécontents répartis en des centaines de pays à travers le monde. Dont des pays qu’elle adore comme ceux d’Afrique du Nord…
Car combien de pays ont censuré ce défilé ? 
Ni 2, ni 10 mais… 210 ! Et c’est le CIO, le Comité International Olympique lui-même, qui a révélé ce chiffre ! 
Donc ce ne sont pas que les États-Unis « modèle-Donald Trump », mais 210 pays sur 330 qui ont, pour la plupart un petit peu mais, quelques-uns, beaucoup, censuré ce défilé. Les scènes les plus cachées aux yeux de téléspectateurs : la Cène et la prestation de Katherine paraissant (faussement) complètement nu.

Même avec des déclarations si bien placées telles des banderilles plantées par la maire de Paris dans le garrot du taureau Trump, il est peu probable que celui-ci adoucisse son attitude envers la toreadora -l’ai-je bien féminisée ?-. Mais une chose est certaine : ce taureau obtiendra, lui, certainement plus que 1,75% des suffrages lors de la prochaine présidentielle américaine…


(1) Ah, la féminisation des mots… Je ne sais pas pourquoi, les femmes élues « maire » ont voulu féminiser leur fonction sans changer le mot, par exemple, en « mairesse ». Cela me gêne à chaque fois que je suis censée écrire « la maire de » !
D’autant que cela me rappelle la réplique ironique d’un maire qui, au siècle dernier, lors d’une élection municipale, avait vu son premier maire-adjoint, donc le deuxième personnage de la commune, se présenter contre… lui ! Durant toute la conférence de presse, il n’a cessé de le désigner non par son patronyme mais par sa fonction de second du maire en l’appelant… « le maire 2 » ! Mais il n’est jamais allé jusqu’à préciser s’il était « grand » ou « petit » !

À l’image de ce mot « maire », nombre d’autres mots ont été féminisés mais ils restent, malgré la mode, peu utilisés au féminin tel le mot… « cafetier », homme tenant un café, mais dont l’épouse qui pourtant travaille également derrière le même comptoir, n’est quasiment jamais appelée « cafetière », je me demande bien quelle est la raison d’une telle et si scandaleuse discrimination ? D’autant que ce féminin est, d’un point de vue grammatical, parfaitement admis mais, comme le précise le Petit Robert, ce mot est… « rare au féminin » ! Pour être rare, il est rare !

L’Académie Française devrait s’y intéresser, elle qui a bien accepté de féminiser le mot « entrecôte » qui est passé de… « un entrecôte » à « une entrecôte » ! Et ce fut bien avant la mode actuelle, celle des transgenres !

Jacques MARTINEZ, journaliste, 
à RTL, de stagiaire à chef d’édition des informations de nuit (1967-2001), pigiste à l’AFP, le FIGARO, le PARISIEN…

 45 total views,  45 views today

image_pdf

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


1 Commentaire