Plus du tiers des Français ne croient pas au prétendu réchauffement

Horreur, consternation, enfer et damnation ! Selon « National Geographic » officine bien pensante, au service de la mondialisation heureuse, 37 % des Français se considèrent climato-sceptiques.

Les vrais chiffres doivent être plutôt : 50 % qui ne gobent plus les vaticinations de Greta la gratteuse. Un quart qui s’en fout. Et un quart irréductible d’anxieux, perturbés et névrosés, qui vivent dans la hantise de la fin du monde. Ces 25 % ont toujours existé. C’est la variable d’ajustement des politiciens, des religieux et des médias.

La peur les rend paradoxalement heureux car elle sécrète de la dopamine, des endorphines et de la noradrénaline. Les manipulateurs d’opinion le savent intuitivement. Ils n’ont pas attendu que la science leur livre les secrets des neurotransmetteurs et la façon d’en provoquer les sécrétions.

De Quintilien (Institution oratoire en l’an 92 de notre ère) à Gustave Le Bon qui a théorisé la psychologie collective à la fin du XIXe, ils ont compris que la foule est stupide. Suiviste. Passive. Conformiste. D’autant plus facile à manipuler qu’on lui fout la trouille et qu’on la rassure par des promesses. Ou des théories fumeuses, ce qui revient au même. De Mahomet à Paul Watson, tous les prophètes exsudent leur fureur dans cette faille de l’esprit humain.

Rappel pour les cancres qui ont séché les cours d’histoire

Hannibal a pu franchir discrètement les Alpes avec ses éléphants il y a 22 siècles parce qu’il n’y avait pas de glaciers sur sa route. L’optimum climatique romain redécouvert par « Nature »en 1999 a duré 650 ans. De 250 avant JC à 400 après.

En 994, Hugues Capet régnant, l’absence prolongée de pluies assécha les fleuves et les lacs, asphyxiant tous les poissons. La chaleur enflamma des forêts entières avec leur gibier et anéantit les prairies, les moissons et les troupeaux. Une reconstitution modélisée de ces phénomènes extrêmes conclut à des températures d’au moins 42°C pendant 6 à 8 semaines. Les scribes de l’époque évoquent une « chaleur infernale » pendant près de 3 mois !

Des canicules de plusieurs mois, tarissant puits et fontaines, faisant des fleuves de simples ruisseaux, détruisant les récoltes tandis que hommes et bétail mouraient littéralement de soif puis de faim, on en connut en France 8 majeures jusqu’en 1682. Les plus meurtrières furent celles de 1540 et de 1636 qui tuèrent 500.000 croquants, puis de 1719 où l’on compta 700.000 morts.

Plusieurs dizaines de canicules se succédèrent, entrecoupées de stases. Suscitant une vingtaine de jacqueries qu’on qualifierait aujourd’hui d’émeutes de la faim. La Révolution de 1789 fut moins un élan en faveur de la liberté qu’un cri des ventres vides.

Et ça continua ainsi jusqu’au XXe siècle. Avec des pics de mortalité et de chaleur en 1846 et 1859. Mais les astrologues du GIEC n’ont probablement jamais entendu parler non plus de la canicule de 1911 qui fit 45.000 morts en France (19.000 pour celle de 2003 attribuée au léger réchauffement cyclique) pas plus que du pic de chaleur de 56,7°C enregistré en Californie en juillet 1913.

Les scientifiques sont muselés en France, mais ailleurs le couvercle bouge au dessus de la marmite des impostures

La supercherie consistant à présenter le léger réchauffement cyclique du XXe siècle comme un fait unique est d’autant plus patente que la science démontre aujourd’hui qu’il y a 15.000 ans des changements climatiques très brutaux, probablement liés à des modifications de la circulation atmosphérique, se sont produits à deux reprises dans l’hémisphère Nord selon une étude publiée dans la revue Science.

Le climat a d’abord basculé il y a 14 700 ans avec une augmentation des températures de plus de 10 degrés Celsius, en seulement 3 ans ! Puis, après un nouveau coup de froid, une hausse équivalente s’est produite en 60 ans il y a 11 700 ans, à la fin de la dernière période glaciaire. Nous vivons encore sur cette lancée qui a permis l’agriculture et l’élevage et amorcé la civilisation.

« Des analyses des isotopes d’oxygène emprisonnées dans des carottes de glace du Groenland ont montré que ces renversements climatiques se sont produits « aussi abruptement que si quelqu’un avait soudainement appuyé sur un bouton », souligne Dorthe Dahl-Jensen, de l’université de Copenhague, co-autrice de l’étude avec des chercheurs japonais et des Français du CEA et du CNRS.

N’en déplaise aux réchauffards qui nient l’influence des variations solaires sur le climat, les glaces ont conservé des marqueurs isotopiques des éruptions et super-éruptions du soleil, correspondant à des bouleversements climatiques rapides. La dernière période glaciaire s’est donc achevée de manière très brutale, avec deux épisodes de réchauffement intense interrompus par une brève période froide. En l’absence de tout dégagement de gaz à effet de serre (CO2, méthane…) d’origine humaine. 

Quant à la dendrochronologie, étude des cernes des arbres y compris pétrifiés, considérée comme une des meilleures méthodes de datation utilisées en archéologie pour les périodes remontant jusqu’au Mésolithique (env. 9000 ans B.P) elle enregistre des changements extrêmement brutaux et rapides, plus chaud, plus froid, plus humide, plus sec… Sans aucune influence anthropique bien évidemment.

Confrontés à ce genre d’études, les réchauffards n’ont d’autre alternative que s’enferrer dans  le déni, tricher délibérément ou coller l’étiquette de « fascistes » à leurs contradicteurs.

National Geo est un cas d’école, à la limite de la caricature

Comme au temps du référendum volé de 2005, la propaganda staffel réchauffarde qui contrôle la plupart des médias, se déchaîne. À coup de poncifs humiliants destinés à filer des complexes à quiconque s’écarte de la doxa. Pour entretenir le doute chez ceux qui ne disposent pas d’un solide bagage scientifique et d’un moral à toute épreuve.

Les climato-réalistes seraient, comme les eurosceptiques, des gens qui savent à peine lire et écrire et ont un QI à deux chiffres. Des caractériels psychorigides. Hermétiques à l’effort méritoire des médias pour les « éclairer » avec leurs « vérités ». Un cas d’école de projection freudienne. Ou jungienne si on raisonne en termes d’inconscient collectif.

Les propagandistes les moins fanatiques de Nat Geo émettent l’hypothèse que la tendance à dénigrer les réchauffistes serait révélatrice d’une défiance généralisée à l’encontre des colporteurs d’information, des faiseurs d’opinion et des politicards. Trop insistants. Trop donneurs de leçons. Trop excessifs dans leurs anathèmes. Il y a un peu de ça.

Mais personne n’évoque le bannissement des hérétiques dans les médias mainstream. Et même sur les chaînes privées du web. Invité à débattre en téléconférence sur l’une d’entre elles, j’avais fait l’effort de vulgariser les cycles de Milankovitch sur le long terme, graphes à l’appui. Déprogrammé. Et mon interlocuteur n’a plus jamais été joignable.

Si vous ne croyez pas au réchauffement, c’est parce que vous êtes sidérés (sic)

Nouvelle explication de Nat Geo

Il y a trop d’universitaires, y compris des Nobel, trop d’ingénieurs et des sur-diplômés en toutes disciplines scientifiques pour continuer à les faire passer pour des ignares. 35.000 signataires à ce jour de l’Oregon Petition, dont un tiers titulaires d’un Ph.D, et plus de la moitié d’un diplôme d’ingénieur, contre les 600 guignols subventionnés du GIEC. Ça commençait à se remarquer !

Alors les propagandistes du réchauffement ont trouvé une autre explication. La remise en question du prétendu réchauffement anthropique proviendrait de la sidération qui nous paralyse. On n’est plus des beaufs ignares. Seulement des pétochards au cerveau lent.

Des experts en sondages d’opinion (les mêmes qui vous prédisent les résultats des élections pour orienter vos votes) sont parvenus à des « conclusions irréfutables ». Selon ces truqueurs éhontés et ceux qui les rémunèrent, nous ressentirions un « sentiment d’insécurité climatique » tellement perturbant que nous préférons le nier.

Certes il y a eu de fortes sécheresses suivies de pluies diluviennes. Certes, il y a eu des orages, des tempêtes, des cyclones et des feux de forêts. De la neige, du brouillard et du verglas. De la grêle et des coups de vent. Des arbres déracinés et des toitures arrachées. Mais c’est tout à fait nouveau. On n’avait rien vu de tel depuis le néolithique. Il faut le croire. Puisqu’ils le disent à la télé.

Christian Navis

https://climatorealist.blogspot.com/

https://ripostelaique.com/plus-du-tiers-des-francais-ne-croient-pas-au-pretendu-rechauffement.html

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