« Je ne suis pas censé être là ce soir » : Trump affirme qu’il unifiera le pays dans un discours d’acceptation sincère
Quelques extraits de son discours à la Convention républicaine, par Julio Rosas, 19 juillet 2024
MILWAUKEE, Wisconsin — L’ancien président Donald Trump a officiellement accepté la nomination du parti républicain jeudi soir, entamant sa troisième campagne électorale pour devenir le 47ème président des États-Unis devant un public électrique.
D’ordinaire tonitruant, Trump a adopté un ton plus conciliant envers l’ensemble de la nation après la tentative d’assassinat dont il a été victime lors de son meeting à Butler, en Pennsylvanie. Avec des intervenants comme Hulk Hogan, Tucker Carlson et Kid Rock, le Fiserv Forum ressemblait davantage à un concert endiablé.
Mais avec Trump, on aurait pu entendre une mouche voler, car les délégués et leurs invités dans la salle de congrès étaient silencieux et suspendus à chaque mot.
« Je vous tends une main de loyauté et d’amitié. »
« Je me présente pour être président de toute l’Amérique, pas de la moitié de l’Amérique, car il n’y a pas de victoire à gagner pour la moitié de l’Amérique », a déclaré Trump au début de son discours. « Comme vous le savez déjà, la balle de l’assassin est passée à deux doigts de me tuer. Beaucoup de gens m’ont demandé ce qui s’est passé, et je vais donc vous le dire, et vous ne l’entendrez plus jamais de moi, car c’est trop douloureux à raconter. »
Trump a raconté comment il a su dès le moment où il a été touché qu’il s’agissait d’une balle. Alors qu’il était au sol, encerclé par les services secrets, Trump a déclaré qu’il savait que Dieu l’avait protégé.
Toujours en tant que Trump, il a expliqué qu’il avait été surpris de voir la quantité de sang qui coulait de son oreille. Il a déclaré que les médecins lui avaient dit que les oreilles perforées avaient tendance à saigner beaucoup.
« Je ne suis pas censé être là ce soir », a-t-il répété, ce à quoi la foule a répondu en scandant « Si, vous l’êtes ! »
« À une époque où la politique nous divise trop souvent, il est temps de nous rappeler que nous sommes tous concitoyens ; nous sommes une seule nation sous Dieu, indivisible, avec la liberté et la justice pour tous », a-t-il poursuivi. Notant que peu importe que « vous soyez jeune ou vieux, homme ou femme, démocrate, républicain ou indépendant, noir ou blanc, asiatique ou hispanique, je vous tends une main de loyauté et d’amitié ».
Fidèle à ses habitudes, Trump a souligné les problèmes majeurs auxquels le pays est confronté, comme la crise frontalière et les effets du retrait désastreux d’Afghanistan, et il l’a fait en nommant une seule fois son adversaire, le président Joe Biden.
Trump a également présenté le tableau sur l’immigration illégale dont il avait parlé lors de son meeting à Butler lorsqu’il a été blessé et a plaisanté : « La dernière fois que j’ai présenté ce tableau, je n’ai jamais vraiment pu le regarder. »
Vers la fin de son discours de plus d’une heure, Trump est facilement passé des réflexions sur différents sujets aux remarques qu’il avait préparées.
« L’apprenti assassin en Pennsylvanie voulait mettre un terme à notre mouvement. Ce mouvement n’a jamais été centré sur moi ; il a toujours été centré sur vous. On ne peut pas l’arrêter. »
Note de Jack : quelques interventions de la famille du Président Trump, qui ont permis, pour moi certainement, de connaître un autre aspect de cet homme)
- Intervention de Kai Trump, adolescente et petite fille de Trump, présentée par son père, Donald Jr., révélant son immense affection pour son « GrandPa » qui, quand elle était petite fille, lui donnait des friandises en cachette de ses parents…
- Excellent discours de la belle-fille de Trump, Lara Trump, femme d’Eric et directrice adjointe et très efficace du comité national républicain (RNC).
- Donald Jr et son frère Eric sont également intervenus, avouant leur amour pour leur père.
Ces interventions ont permis de connaître un père de famille, un beau-père et un grand-père, montrant en gros plan un Trump très ému, en particulier lors de l’intervention de sa petite-fille ; un homme entouré de l’amour des siens.
À la fin de la convention, après le discours de Trump, Melania s’est jointe à lui sur l’estrade, puis toute la famille a suivi sous les applaudissements de l’assemblée. Un joli tableau d’une famille unie, réunie autour leur patriarche, affichant publiquement leur amour pour lui.
Traduction par Jack pour Résistance républicaine
Jack
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C’est sur qu’il n’y a pas de comparaison avec la famille de biden dont on se demande pourquoi le fils n’est pas en prison.