RN vainqueur : on ne fera pas la bombe… avec la Russie !

La Russie montre un intérêt positif au score du Rassemblement National lors du premier tour des élections législatives confirmant celui réalisé aux européennes, et voilà que nombreux sont mes confrères journalistes qui en profitent pour « dénoncer » les liens de Marine Le Pen avec la Russie.
Notamment ces journalistes qui furent, pourtant, dithyrambiques envers la Russie du temps où ils vantaient le merveilleux paradis qu’était l’URSS ! Pays qui, en raison de ses méthodes de gouvernement et ses millions de morts -surtout chez les agriculteurs morts de… faim !-, aurait mérité le sigle : UR « SS » !
Et ce sont ces journalistes, en majorité penchant à gauche, qui ont immédiatement critiqué les responsables du RN… Personnellement, durant toute ma vie professionnelle, dans toutes les rédactions où j’ai travaillé, afin de ne pas être « mis de côté », j’ai tu mes opinions politiques vis-à-vis de mes confrères qui ont été étonnés, au début de ma retraite, de découvrir mes écrits sur Boulevard Voltaire et Résistance Républicaine ! Et je n’ai pas eu que des encouragements…

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Et ces journalistes pensant à gauche sont pléthore… -puis-je rappeler ce que signifiait, à l’origine, ce mot au XVIe siècle ? “surabondance des humeurs dans l’organisme”  alors que, dans notre langage courant, ce n’est plus que : “abondance, excès “-


Et ils ne se rendent même pas compte qu’ils encouragent les électeurs à voter plutôt RN que pour un autre parti qui serait « mal vu » par Poutine ! 
En effet, à chaque fois qu’un électeur hésitant entend leur critique concernant un « bon point » envoyé par le Kremlin de Poutine à Marine Le Pen et à Jordan Bardella -je l’ai déjà écrit dans de précédents papiers-, cela est ressenti par nombre d’électeurs comme la preuve, si le RN l’emporte, d’un éloignement du risque nucléaire sur la France de la part de la… Russie !

Risque très élevé actuellement avec un homme comme Macron et son doigt jouant à se faire peur en effleurant le bouton -même si ce n’est qu’une image : la réalité est dans le code qui le suit 24h/24 au coeur du système informatique gardé par son officier de permanence. Celui-ci n’a aucun droit d’empêcher le président de déclencher une guerre nucléaire sauf si, manifestement, après un repas, le président était quelque peu… « hors d’état de nuire » !

Mais nous avons toujours le risque que notre président ne déclenche ce qu’il est le seul à pouvoir faire et donc SANS AUCUN CONTRÔLE… (même pas ni du Premier Ministre, ni du président du Sénat ou celui de l’Assemblée Nationale, ni d’un Conseil d’État ou autre !) …à savoir l’envoi de missiles nucléaires sur n’importe quel pays étranger !

Un président dont nombre de personnes, même ses proches, émettent des doutes quant à sa santé sinon psychiatrique du moins psychique, sa psyché semblant lui jouer des tours et surtout des détours !


Certes, cela n’empêcherait pas le président, puisque seul décideur, de déclencher son suicide avec, pour l’accompagner, des millions de Français trépassés ! Mais, au moins, s’il garde son doigt bien au chaud dans sa poche ou… ailleurs, ce ne devrait pas être de Russie que viendra le danger si le RN prend la direction du pays et relègue Macron sur la touche… d’un des terrains des JO !
Les Français seront punis ! Ils ne feront pas la bombe avec celle qui viendrait de Russie comme pourrait le faire craindre la psyché semble-t-il défaillante d’Emmanuel Macron. 
Mercredi, le message venu du Kremlin n’était pas la… bombe que mes confrères ont voulu qualifier de tonitruante « mauvaise nouvelle pour Marine Le Pen ! » Ce n’était qu’un pétard de feu… d’artifice, c’est-à-dire un pétard de soir de fête !
Pétard envoyé par Andreï Nastasine, directeur adjoint du département de l’information et de la presse de Russie. Il a tenu à faire savoir par la voix la plus officielle du gouvernement russe que le résultat du premier tour des élections législatives françaises démontrait que…
«Le peuple français recherche une politique étrangère souveraine qui serve ses intérêts nationaux et une rupture avec le diktat de Washington et de Bruxelles.»

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Même le Figaro a relevé le côté uniquement “négatif” pour Marine Le Pen :
« La publication, accompagnée d’une photo de Marine Le Pen tout sourire sur la scène d’un meeting, s’apparente à un soutien clair et net de Moscou en pleine campagne électorale. De quoi gêner le parti nationaliste, qui cherche à se «dédiaboliser» à tout prix ? »
Ajoutant toutefois :

« Invitée mercredi soir du «20 heures» de TF1, l’ancienne chef de file des députés RN a déclaré «absolument ne pas se sentir comptable des provocations russes à l’égard de la France et d’Emmanuel Macron.»
Et le Figaro ajoute une phrase de la réaction de Marine Le Pen :
« Quand on fait un tweet aussi ostentatoire et provocateur, ça peut s’assimiler à une forme d’ingérence», a-t-elle grincé. Face à la guerre en Ukraine qui fait rage depuis plus de deux ans à l’est de l’Europe, Marine Le Pen a toutefois répété « maintenir le soutien à l’Ukraine» en cas de majorité absolue le 7 juillet. Puis de tracer une ligne rouge si tel était le cas : aucun soldat français ne serait envoyé sur le front. »
Il est évident que Marine Le Pen ne pouvait approuver un tel point de vue poutinien et dire :

« Il est rassurant d’avoir un tel point de vue de la part d’un chef d’État  tel que Poutine… »
Je suis prêt à parier qu’elle y a pensé. 
Mais nombre d’électeurs vont le prendre ainsi et, même s’ils sont anti-Poutine, ils ne vont pas se dire :
« Marine est bien vue par Moscou, je ne voterai pas pour ses candidats ! »

Mais plutôt y voir l’aspect positif :
« Bon, j’n’aime pas Poutine mais si cela peut lui faire oublier Macron et la France, je vais voter pour le candidat RN, parti qu’il semble aimer. Qu’est-ce que j’en ai à faire de lui faire plaisir si cela peut éloigner ses pensées belliqueuses de la France ! »
Outre l’espérance que Poutine oubliera un peu la France en cas de victoire sans contestation du RN, les familles françaises dont certains de leurs membres sont dans les Forces Armées Françaises, seront soulagées qu’aucun des leurs ne soit envoyé en Ukraine… Et, ainsi, cela fera « quelques » voix de plus pour les candidats RN, LR Ciottistes ou autres droitistes…
Personnellement, que Poutine oublie la France, et donc également notre président et ses sautes d’humeur de plus en plus inquiétantes, cela me rassure pleinement ! 


Jacques MARTINEZ, journaliste, 
à RTL, de stagiaire à chef d’édition des informations de nuit (1967-2001), pigiste à l’AFP, le FIGARO, le PARISIEN…

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