Si ses magouilles réussissent, Macron sera acculé à la démission

Pas besoin d’être un voyant extralucide pour comprendre que, sans majorité absolue du RN à l’Assemblée, la France sera ingouvernable. Et le foutriquet qui se croit plus malin que tout le monde se prendra, une fois de plus, les pieds dans le tapis. Cassant la précieuse vaisselle de Brichelle acquise avec nos sous.
Le paltoquet égotiste méprise les Français et, mauvais joueur, il ne peut accepter de perdre. D’où ses alliances honteuses avec les islamo-mafieux, les momies staliniennes et les escrolos barjots. Des caprices de pré-ado mal fini plus que des options tactiques.
Une demi-douzaine de psychiatres l’ont rappelé récemment : depuis qu’il a été violé à quatorze ans pas son prof de théâtre quadragénaire, lequel a maintenu son emprise sur lui, faute de se construire comme tous les ados avec les copains et les copines de son âge, cet immature a vécu dans la provocation et la transgression permanentes.

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Sans vraie majorité son association de malfaiteurs n’irait pas loin
Les commentateurs bien-pensants autoproclamés politologues évoquent une kyrielle de scénarios. Dont une majorité recomposée sur la décomposition du macronisme. Ou un gouvernement technocratique présumé apolitique.
Mais qui peut croire que les institutions fonctionneraient normalement avec un ou une présidente de l’Assemblée nationale dans une opposition irréductible ? Ce serait le cas, si privé de la victoire par des magouilles politiciennes, le RN trustait la présidence. Puisque, si une majorité absolue au vote secret ne se dégage pas lors des deux premiers tours, au troisième, une majorité relative suffit pour prendre le perchoir.
Quant aux présidences des six commissions qui préparent les projets de lois, elles sont dévolues à la proportionnelle. Qui peut croire que le RN maître des procédures se plierait aux caprices du pouvoir après le coup d’État glaireux constitué par l’alliance crapuleuse Macron-Mélenchon ?

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Ceci pour les escarmouches. Car l’Assemblée dispose d’une arme de destruction massive avec la motion de censure entraînant automatiquement la démission du gouvernement. Or il suffirait de rallier quelques centristes apeurés par les mélenchonades, la soviétisation de l’économie et l’antisémitisme assumé des néo-bolchos pour faire tomber un gouvernement de coalition ou de technocrates. Déjà miné dès sa formation par des dissensions internes.
On l’a vu avant le 30 juin, le nouveau front patibulaire n’est soudé que par sa haine de la vraie France et ses représentants du RN. Sortis de ce schéma pernicieux, ils ne sont d’accord sur rien. Et des conflits de personnes enveniment leurs propositions politiques qui deviennent vite des échanges de noms d’oiseaux.
Sans parlement ni gouvernement, l’Élysée et Matignon n’étant plus que des coquilles vides, le paltoquet n’aurait qu’une solution pour débloquer la situation : dégager. S’il s’enferre dans le déni, l’Eurocrature, les USA et les monarchies pétrolières dont les intérêts pourraient être lésés l’aideront à prendre la bonne décision.

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Le pire n’est jamais certain, fort heureusement
Il y a des contre-scénarios optimistes. Le meilleur serait que le RN obtienne une majorité absolue en sièges et puisse gouverner. Cela ne relève pas des vœux pieux. Il est possible (probable ?) qu’écœurés par les magouilles poissonnières maquereau-merluchon, une partie des poissons rouges s’abstiennent. Rétablissant pour partie l’équilibre.
Quand les caciques des partis, qui pensent d’abord à conserver leurs prébendes, leur demandent de voter pour ceux qu’ils n’ont cessé de combattre et de dénigrer, les macronards de luxe et leurs sinistres ministres, cela peut provoquer des allergies bien compréhensibles.
Le moins pire serait que le RN récupère, après la mascarade électorale, une partie des députés LR qui avaient refusé de suivre Ciotti. Et quelques non-inscrits. De quoi constituer une majorité autant cimentée par l’anti-bolchevisme et l’aversion des écolos que par la distribution de quelques portefeuilles dans le gouvernement Bardella.
Les majorités à géométrie variable, je n’y crois guère, tant est immense l’écart entre l’anti-France et les patriotes. Les « prises de guerres » seraient minimes, anecdotiques, provisoires. On ne peut pas compter dessus pour gouverner et décider des grandes réformes de la nationalité, la fiscalité, la sécurité, l’immigration.
La Belgique est bien restée 589 jours sans gouvernement
C’était entre 2010 et 2011. Et rebelote en 2019 et 2020. Faute d’entente entre les partis que divisent autant la droite que la gauche, des querelles linguistiques et des rivalités régionales. Mais la situation d’un État fédéral largement décentralisé et encadré par une monarchie constitutionnelle n’est pas comparable au jacobinisme français. Et à l’irrépressible tentation de l’ultra gauche de rejouer 1793 à chaque élection.
La France n’a connu qu’une fois une chambre introuvable et ça n’a pas duré longtemps
Le 22 août 1815, au deuxième tour des législatives, 400 députés « royalistes » forment pour Louis XVIII une majorité de rêve qui ne va pas tarder à tourner au cauchemar.
Comme peut-être demain (on espère se tromper !) des alliances contre-nature ont associé des bourgeois des villes à des élus des campagnes, des nobliaux d’empire à de vieilles familles d’ancien régime, et des bonapartistes irréductibles à des émigrés de retour au pays. Ils se détestent entre eux et se haïssent au sein de leurs propres familles politiques. Et accessoirement méprisent le roitelet.
Dans le même temps, des bandes armées appelées « verdets » terrorisent le pays, rackettent et assassinent à tout va. Des milices locales se créent ici et là pour les combattre, ajoutant à la confusion générale.
Aucune décision politique constructive ne pouvait être prise. La hargne et l’esprit de vengeance des uns attisaient la haine et la colère des autres. Les fonctionnaires et les magistrats appliquaient, selon leur bord, uniquement les lois qui leur convenaient.
Louis XVIII qui n’aimait pas les femmes mourra en 1824 sans descendance, laissant une France ruinée, en lambeaux. Lui même atteint de gangrène partira encore vivant en petits morceaux, gagnant pour la postérité le titre de « roi des huîtres ».
La chambre dite introuvable aura siégé six mois d’octobre 1815 à avril 1816 où elle sera suspendue avant d’être dissoute. Je doute qu’en pareilles circonstances, Macronescu puisse faire mieux.
Christian Navis
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