Avec la multiplication des chantiers et travaux en vue des JO 2024, de nombreuses colonies de rongeurs peuplant les sous-sols de l’Ile-de-France se déplacent, fuyant les vibrations, le bruit et les secousses. De quoi largement saturer notamment les entreprises spécialisées en dératisation.
Car les bestioles en question changent ainsi de périmètre ou de quartier, parfois en masse, sans toujours revenir à leur point de départ, entrainant une sollicitation des agents publics mais aussi des sociétés privées de dératisation. Le secteur connait un pic d’activité depuis un an et demi, et l’intensité des alertes ne retombe pas, à quelques semaines de l’évènement.
Qu’il s’agisse de la vente de produits en boutiques pour stopper l’arrivée des rongeurs, ou des demandes d’intervention de techniciens sur le terrain, les sollicitations se maintiennent depuis des mois à un niveau très élevé, avec presque toujours la même cause. « Le fait de creuser avec le marteau-piqueur va faire bouger les populations et la plupart du temps, ça va être le particulier, le restaurateur ou le boulanger qui va avoir les répercussions de tout ça », explique le représentant d’une boutique spécialisé parisienne.
Samy accueille chaque jour des clients un peu désemparés derrière le comptoir du magasin aux Roses. « Le problème aussi, c’est que vous avez beaucoup de sous-sol en terre à Paris. Donc la moindre petite vibration va permettre au rat d’aller creuser directement dans la cave. »
« Le rat, les JO c’est pas son problème »
Construction de sites et villages olympiques, travaux sur les lignes de métro et voiries, « la période préparatoire a créé des pointes, avec une multiplication des appels », précise Stéphane Bras, porte-parole de la CS3D (le syndicat des professionnels de la gestion des risques liés au rongeurs, aux insectes et parasites). « On le voit de plus en plus. Et aujourd’hui, nous les professionnels, nous ne sommes pas complètement sereins. »
Son inquiétude : qu’une fois les travaux enfin en sourdine pendant les JO, l’afflux de déchets lié au pic touristique alimente à son tour une prolifération des rats, et avec elle des risques sanitaires. « Le rat, il a a besoin de continuer son activité… Et les Jeux olympiques, c’est pas son problème », conclut Stéphane Bras.
869 total views, 1 views today
Des rats particulièrement affamés et excités, pourraient aller becter dans les tentes de migrants ?
ça ferait un gros scoop pour nos journalopes télé.
C’est la Hidalgo qui fait des élevages de rats et les lâche dans les rues. C’est pour ça qu’elle s’acharne avec ses terrasses de merde au grand dam de ses futurs ex électeurs qui vivent au dessus. Les déchets des terrasses sont le paradis des rats en effet.
Personne se demande avec quoi se nourrissent les Rats à Paris ? Personne se demande aussi pourquoi on ne trouve pas trop d’excréments de migrants dans les rues ???….