Ce n’est ni à Paris, ni à Londres, ni à Washington d’imposer un État palestinien à Israël

L’opinion s’étant retournée en faveur des Palestiniens chez les démocrates, et les universités américaines devenant gangrenées par un antisémitisme ravageur, les pressions de Washington n’ont pas tardé pour que Netanyahou lève le pied à Gaza et accepte la solution à deux États. Mais la Knesset dit non aux diktats de ses alliés.

Si cette solution voit le jour dans le futur, ce sera suite à des négociations bilatérales entre Israël et l’Autorité Palestinienne.

Israël n’est pas la Serbie, à laquelle les Occidentaux ont imposé l’indépendance unilatérale du Kosovo en 2008, au mépris le plus total du droit international. Jamais Israël, qui mène un combat existentiel contre ceux qui ont juré de le rayer de la carte, ne cédera aux pressions de ses alliés si celles-ci sont porteuses d’une menace pour l’État hébreu. Ce n’est pourtant pas compliqué à comprendre.

Génocide à Gaza ?

Ceux qui braillent au génocide à Gaza ont visiblement oublié les atrocités du 7 octobre, quand les barbares du Hamas ont semé l’épouvante dans les kibboutz de la frontière, multipliant les scènes de sauvagerie dignes des hordes de Gengis Khan.

Les victimes juives de la barbarie du Hamas, toutes suppliciées par leurs bourreaux ivres de haine, ne sont nullement comparables aux inévitables victimes collatérales que fait Tsahal en livrant des combats en zone urbaine. D’autant plus que le Hamas utilise les civils comme boucliers humains pour se protéger et mieux diaboliser Israël.

J’avoue ne pas comprendre cet acharnement à accuser l’État hébreu de génocide. 30 000 victimes collatérales, toujours trop nombreuses, ne feront jamais un génocide, puisqu’il n’y a aucune volonté d’Israël de détruire une population selon une opération programmée. Les trois génocides reconnus par l’ONU sont celui de la Shoah, le génocide arménien perpétré par les Turcs et celui des Tutsis au Rwanda. Mais évidemment, il y en a d’autres dont les médias ne parleront jamais.

Celui des Indiens d’Amérique exterminés, celui des Aborigènes d’Australie, le génocide vendéen que notre République exemplaire n’a jamais reconnu, celui du peuple cambodgien perpétré par les Khmers rouges de Pol-Pot. Et que dire des deux villes japonaises vitrifiées sous le feu nucléaire par la plus grande démocratie du monde ?

Assez d’hypocrisie. Qualifier de génocide les morts collatérales du conflit à Gaza est une insulte aux millions de victimes des véritables génocides programmés au cours de l’histoire. N’utilisons pas abusivement le terme de génocide.

On attend le verdict de la Cour internationale de justice, qui doit se prononcer sur la réalité de ce “génocide” à Gaza.

La Cisjordanie illégalement occupée par Israël ?

Sur ce sujet aussi, les “alliés” d’Israël ne cessent de diaboliser les colons israéliens et demandent à la Cour internationale de justice de La Haye de statuer sur la légalité des colonies juives en Cisjordanie. Bien entendu, l’essentiel est savamment occulté :

“C’est en juillet 1988 que le royaume hachémite de Jordanie renonce officiellement aux territoires de Cisjordanie, mettant fin à la représentation électorale des populations au sein du Parlement jordanien et faisant redessiner les cartes du royaume pour le limiter à la rive Est du Jourdain, dans les frontières qu’on lui reconnait aujourd’hui”

Par conséquent, la Cisjordanie n’appartient à personne. Coloniser une terre n’appartenant à aucun Etat est-il illégal ?

C’est à cette question que doit répondre la CIJ

Et j’attends aussi que les donneurs de leçon qui accusent Israël d’occuper illégalement la Cisjordanie, nous disent ce qu’ils pensent des Turcs, qui occupent illégalement la moitié Nord de Chypre depuis 1974. Pour les Occidentaux, l’intégrité territoriale c’est comme l’antiracisme, un principe à géométrie variable, voire à sens unique.

Ceux qui dénoncent une politique d’apartheid et de colonisation en Cisjordanie se gardent bien de relire l’histoire, qui explique pourtant la situation d’aujourd’hui.

En 1947, suite au partage de la Palestine sous mandat britannique, les Arabes ont refusé la présence d’un État juif à leurs côtés. Trois guerres ont suivi, en 1948, 1967 et 1973. Toutes perdues par la coalition arabe qui a toujours été l’agresseur.

77 ans plus tard, les Palestiniens réclament une terre que leurs ancêtres ont refusée par haine des Juifs.

C’est cela le problème israélo-palestinien. Et ce n’est pas aux Occidentaux de le régler par des diktats irresponsables.

Avant de créer un État palestinien, il faut des garanties de sécurité pour l’État hébreu. 

À savoir la reconnaissance d’un État juif et le droit à l’existence du peuple juif, que le Hamas veut  éradiquer de la planète.

Aussi longtemps que des illuminés voudront rayer Israël de la carte, il n’y aura pas d’État palestinien aux portes de l’État hébreu.

Quant à Macron, après avoir proposé une  coalition anti-Hamas, il a retourné sa veste en lâchant Netanyahou. C’est encore la diplomatie du “en même temps” qui rend la France inaudible et peu crédible. Dire tout et son contraire ne fera jamais une politique.

Jacques Guillemain

https://ripostelaique.com/ce-nest-ni-a-paris-ni-a-londres-ni-a-washington-dimposer-un-etat-palestinien-a-israel.html

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10 Comments

  1. « les lois de la guerre »

    plié de rire
    c ‘est comme vive les codes du crime vive drumont!vive maurras!vive le petit peintre raté moustachu,vive les broute au col des vaches de sion 😂😂

  2. ISRAEL doit retrouver l’intégralité de son territoire qui a toujours été le sien, n’en déplaise à ceux qui ont oublié l’histoire de ce peuple HEBREU et de sa terre originelle : et les squatteurs de gaza et cisjordanie aller vers leurs pays frères qui n’en veulent pas, et pour cause !

  3. – » Ce n’est ni à Paris, ni à Londres, ni à Washington d’imposer un État palestinien à Israël « –

    Ni à Paris, ni à Londres, ni à Washington de s’occuper des oignons du reste de la planète d’ailleurs et pour leur propre bouillon (de culture).

    Fouteurs de me.de « amis de la paix » ; comme certains autres qui revendiquent des caractéristiques flatteuses et s’imposent partout par la brutalité, le crime, l’oppression.
    Qui s’assemble se ressemble dit-on ; qui se ressemble s’assemble ; en politique et géopolitique, de vraies plaies.

      • Bonjour @Célestin Bouchabiel ;

        Oui ! par ailleurs elle ne veut aucune prédominance religieuse en Russie autre que la nationale ; lutte contre le terrorisme islamique et le nazisme. Poutine s’est exprimé sur sa position et celle de la Russie à propos des Juifs ; il n’y a pas d’anti-judaïsme.

        La Russie n’est pas anti Israël ; je ne l’ai pas noté. Par contre sa position compte tenue de sa géopolitique avec le monde arabe et africain, donc à majorité musulmane, la place dans une situation délicate.

        Il me semble que cela peut devenir un talon d’Achille pour la Russie.

        Ceci dit, tant que Poutine est au pouvoir, il se peut qu’il sache et puisse imposer certains compromis qui ne portent pas préjudice à la Russie à court, moyen et long termes.

      • Par ailleurs il faut comprendre la situation : qui a isolé la Russie ? Poutine a sauté sur la seule solution qui lui restait pour sauver la Russie et sa Nation. C’était çà ou la mort assurée. C’est donc l’unique solution vitale qui s’offrait à d’autres pays, qui plus est, également sous le joug de l’hégémon américain et ses vassaux €uropéens.

        Je ne me souviens pas, mais je ne crois pas qu’Israël, qui aura aussi ses bonnes raisons pour cela, se soit rangé du côté de la Russie.

        Malheureusement, on en est là ; il y a une chape dominatrice sur le monde qui enchaîne les États ; tant que ces chaînes ne seront pas brisées aucun état n sera libre d’être et de faire ce qu’il veut.

  4. une bombe a retardement laissée par la toujours perfide Albion en 1947
    elle paye la vengeance divine a présent sans même s en appercevoir avec l invasion musulmane

  5. Les Palestiniens et leur gouvernement ont attaqué et envahi Israel, dernière attaque avec des effets collatéraux abominables, violant totalement les lois de la guerre.

    Le Israéliens ont tout à fait raison de contre-attaquer jusqu’à l’anéantissement du Hamas (élu démocratiquement) et de Hezbollah. Ils doivent être félicités d’attaquer en évitant de manière exemplaires des dommages collatéraux pauisu’ils avertissent même la veille quels quartiers ils vont bombarder. Nous ne pouvons que les encourager à continuer leur lutte.

  6. qu’Israël en finisse avec Gaza. Ceux qui étaient contre le Hamas sont déjà partis, ne restent que les terroristes et leurs aides.

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