L’édito de Charles SANNAT
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Dans cette édition je vous propose une réflexion centrée sur la dette. La dette de notre pays a pour cause un budget déficitaire chaque année depuis l’an de grâce 1974 ! Oui.
Cela fait donc 50 ans en France que nous enchaînons les déficits budgétaires.
Il n’aura fallu à Milei que 2 mois pour faire enregistrer à son pays le premier budget mensuel excédentaire.
Rien n’est encore gagné pour l’Argentine bien évidemment, mais pour redresser la barre, encore faut-il commencer. Simplement commencer.
Tenir un budget est d’une simplicité enfantine.
Il faut simplement dépenser moins que ce que l’on gagne.
Pour l’Argentine, les marchés ne financent plus ce pays depuis bien longtemps. Ils vivent d’aides du FMI et de création monétaire… et subissent une inflation importante correspondant non pas à la hausse des prix mais à la baisse de valeur de leur monnaie.
L’Argentine a enregistré en janvier son premier excédent budgétaire mensuel
« Javier Milei, l’économiste ultralibéral élu président de l’Argentine en novembre, l’avait promis : il mettrait fin au déficit budgétaire chronique qui affecte l’économie du pays. C’était chose faite en janvier. Pour la première fois depuis douze ans, le solde des finances du secteur public est redevenu positif, de 589 millions de dollars. Il s’agit du « premier excédent financier (mensuel) depuis août 2012 », a déclaré le ministère de l’Économie.
Javier Milei n’est officiellement en poste que depuis décembre, mais l’économiste n’a pas tardé à mettre en œuvre son programme libéral, qui vise à juguler l’inflation galopante en Argentine (254 % sur un an en janvier).
Le retour à l’équilibre budgétaire passe notamment par une baisse drastique des dépenses publiques. Du fait de difficultés à obtenir le soutien du Congrès, le nouveau président a pour l’instant dû limiter ses économies à la suppression ou la baisse de dépenses qui relèvent du pouvoir exécutif. Il a par exemple supprimé des subventions versées aux entreprises des secteurs du transport et de l’énergie, ou encore des transferts financiers vers les régions. Selon le Financial Times, ces mesures devraient toutefois conduire à une hausse des prix facturés aux consommateurs dans les mois qui viennent. Ce devrait par exemple être le cas des tickets de bus et de métro dans certaines régions.
L’inflation a atteint 20,6 % en janvier, contre 25,5 % en décembre. « Si l’on prend le chiffre seul, isolé, c’est horrible. Et c’est vrai, mais il faut regarder où nous étions et quelle était la tendance », a réagi cette semaine Javier Milei. »
Appliquer cette méthode à la France ?
Nous serons obligés à un moment de réduire nos dépenses, et d’ailleurs, c’est à se demander 3ou passent les sommes folles pour ne pas dire totalement délirantes que nous dépensons chaque année.
Je vous invite à regarder l’article de cette édition consacré aux différents budgets de notre pays.
Pour l’éducation et la formation supérieure c’est 100 milliards d’euros chaque année qui sont dépensés alors que le niveau des élèves français s’effondre.
Avec 3 100 milliards d’euros de dettes à la fin de l’année 2024, si le coût moyen de la dette de la France atteint les 3 % cela nous coûtera plus de 90 milliards rien que pour les intérêts. Il est illusoire de penser qu’il est certain que nous retrouverons des taux négatifs. La probabilité est largement aussi forte pour que les banques centrales qui ont réussi à normaliser les taux nominaux ne refassent pas la bêtise de taux directeurs négatifs. Si les taux restent durablement entre 2 et 3 % la dette de l’Etat deviendra un fardeau ingérable.
Un véritable mur de la dette.
Il faudra donc, inévitablement reprendre le contrôle de nos dépenses et cesser de croire comme le disait Hollande président, « ça ne coute rien c’est l’état qui paye ».
Cela en dit plus long sur l’incurie et la démagogie de ceux qui nous dirigent depuis 50 ans que toutes mes démonstrations économiques.
Quand nous aurons touché le fond, dans un temps plus ou moins indéterminé, alors nous appliquerons une méthode à la Milei.
Nous définirons ce qui est essentiel et ce qui est accessoire. Nous reparlerons de ce qui est de la juste solidarité et de ce qui relève de la mauvaise solidarité.
Ce n’est qu’une question de temps, même si personne n’en connait ni le jour, ni l’heure.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
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Entre les aides sociales filées aux étrangers et les salaires faramineux que s’octroient les politiques sur notre dos, facile de voir d’où vient le déficit, sans parler de la fraude économique et des dons aux parasites. Le Français semble aimer se faire tondre la laine sur le dos.
La dette est composée pour l’essentiel d’intérêts versés aux banques. Ce qui ne serait pas le cas sans l’article 123 du traité de Lisbonne et ses prédécesseurs qui imposent d’emprunter hôtes d’elles plutôt qu’à la banque centrale nationale, à politique budgétaire strictement identique.
Économiser sans changer la cause est inutile.
Il faut commencer par dénoncer le traité de Lisbonne … le reste est du baratin.
Ouai mais nous on a nono la rondelle d’oignon, bon il est pas aussi fulgurant que l’argentin, mais question pognon il touche sa bille, parce que estourbir 900 mégaboules en 7 piges, faut quand même s’y atteler sévère. Nono serait parfait dans un remake de « Comment claquer un million de dollars par jour » sauf qu’il a cramé 3,5 millions euros par jour le gugusse. Quand l’ami Javier aura retapé l’économie des danseurs de tango, on l’invite cordialement a venir épongé l’incurie économique des macronneux.
Le président Milei ne mâche pas ses mots et donne ici une leçon d’espagnol à une (jolie) journaliste médusée:
https://twitter.com/i/status/1760727399682199847
Chez nous, c’est facile, supprimer toutes les aides aux exotiques et arrêter d’accueillir la misère du monde. En un mois, plus de déficit. Mais il faut le vouloir.
Bonjour @Argo ;
– » supprimer toutes les aides aux exotiques et arrêter d’accueillir la misère du monde « –
Oui ! Rien que çà, suppose une montagne d’€ d’économie. Parce que dans le détail du coût d’accueil des migrants, toutes générations confondues, mais surtout à partir de la deuxième sont un puits sans fond dans lequel se déverse le budget national.
Les migrants qui affluent sans discontinuer depuis 2015 (dix ans quand même. Mais aussi tous ceux qui vivent en parasites ici ou dans leur pays ou dans n’importe quel autre pays de l’U€ dans lesquels ils peuvent vivre (honnêtement) des mêmes prestations -et si on va par là, qui finance l’U€ ; hein ?-
• LEURS ONG spécifiques, dont beaucoup doivent l’incitation à leur création « au bienfaiteur soros » mais qui finissent par bénéficier des subventions d’État.
• Aides sociales en tous genres
• Les réparations pour saccages sauvages ; détérioration des sites et matériels urbains
• la prise en charge, physique et matérielle, voire sociale à plus ou moins long terme, voire, définitivement de leurs victimes.
• financement du monde carcéral
…/…
ET on peut rajouter les frais d’injustice dont ceux pour défendre les droits des frencés au détriment de ceux des Français qui, eux paient ces frais pour eux et pour ceux qui se font inviter par la frence territoire nouveau de migrants qui trahit ses autochtones et indigènes.
Rien que çà, une montagne d’économie !
Et qu’on ne nous dise pas qu’ils rapportent.
Ah !? Et que dire de l’effet « vase communicant » ? Du costume pris à Pierre et Jacques pour habiller Abdel ou Mamadou et Kevin ?
Ils travaillent, ils rapportent ; mais cela coûte combien à l’État pour compenser l’inactivité de Pierre et Paul, devenus chômeurs et bénéficiant plus ou moins des aides sociales à conséquence de l’emploi massif de ces nouvelles chances pour la frence ?
…
Oui ! de sacrées économies !
Qui prétendra que les vedettes afro du football frencés est une manne salvatrice ?