Le problème des agriculteurs ne se réglera pas comme le laisse entendre la FNSEA, par les mesures d’accompagnement financières et le versement des subventions prévues par la PAC. C’est un dû, et ils doivent percevoir cet argent, mais ce n’est qu’une piètre bouteille d’oxygène. Ils ne sont pas là pour obtenir des aides, des allocations, pour compenser les contraintes et normes qui les étouffent. C’est la logique de la collectivisation de la société, telle que prônée par l’UE, elle ne mène à terme qu’à leur disparition. Ils veulent pouvoir travailler normalement et vivre de leurs exploitations sans être des assistés. Du côté de Macron, on sent bien qu’il veut faire avec l’agriculture, comme avec le reste, la noyer dans une obligation aux libres échanges internationaux et la dépendance de l’étranger. En clair, il veut liquider l’auto-suffisance alimentaire, pilier du Gaullisme. La FNSEA sait tout cela parfaitement, mais refuse de pointer le responsable de cette catastrophe : l’Europe. Normal, elle soutient cette organisation depuis des lustres, l’adore au point d’en avoir fait l’apologie lors du second tour des élections présidentielles de 2022, en appelant à voter Macron. Ce syndicat n’est pas fiable. C’est même le cheval de Troie de la Macronie. Comment la base peut-elle faire confiance à Arnaud Rousseau, son patron. Son CV en dit long sur ce qu’il représente et qui il défend.
Il n’est pas agriculteur, il est aux commandes dans une quinzaine de grosses entreprises, dont la multinationale Avril, 9 milliards de chiffre d’affaires, obtenus en augmentant sa marge sur le dos des agriculteurs, il est l’administrateur de Saipol, leader français dans la transformation de l’huile végétale, il est le président de Sofipretol, une société financière qui endette les agriculteurs. Cet homme a fait une école de commerce, ce n’est pas un agriculteur, simplement un spéculateur financier qui bénéficiera lui, des nouvelles mesures, mais pas le paysan lambda. Vous comprenez pourquoi il ne dénoncera jamais les vraies causes, les normes draconiennes, les taxes en tous genres, les contraintes imposées par une réglementation européenne qui s’échine à passer des contrats absurdes avec l’Amérique du Sud, la Nouvelle-Zélande, bref, le reste du monde, pour permettre aux produits agricoles de ces pays, non soumis aux mêmes réglementations, d’inonder notre marché intérieur.
La seule solution pérenne pour nos agriculteurs c’est l’abandon de la soumission aux injonctions de l’UE. Il est vital pour notre pays de retrouver sa souveraineté alimentaire, n’en déplaise aux bobos écolos, Rousseau ou Jadot, qui ne voient en eux que les sacrifiés obligés, pour une transition écologique réussie. Ils ne considèrent nos paysans que comme des culs-terreux, responsables de tous les maux, pollueurs et barbares, utilisant sans compassion, la vie des animaux, ou l’utilisation des terres à des seules fins mercantiles. Cette transformation énergétique n’est qu’une fable inventée par les adorateurs de Davos, pour servir les intérêts de puissances financières étrangères. Attal affiche déjà toute l’impuissance liée à sa soumission à Bruxelles, en proposant de recevoir doléances et solutions envisagées pour réduire les contraintes administratives. Totalement désorienté, il joue la montre, pratique le verbiage fumeux, sachant pertinemment, du moins on l’espère, que le problème ne vient pas que d’une succession de formulaires à remplir, mais bien des accords internationaux destinés à inonder nos marchés de produits étrangers. Bref, une mort savamment orchestrée sous couvert de nécessité climatique et de sécurité alimentaire. Autre baliverne, comme si nos productions n’étaient pas depuis longtemps suffisamment suivies et surveillées par les exploitants eux-mêmes, conscients que la qualité est gage de débouchés.
Si un syndicat ne doit rien négocier pour l’ensemble de la paysannerie française, c’est bien la FNSEA, qui ne traitera que pour les spéculateurs, déguisés en travailleurs de la terre. Nos agriculteurs doivent se défendre seuls, faire valoir qu’ils sont le fer de lance d’un progrès en devenir pour peu qu’on leur redonne la liberté de travailler et de produire sans les harceler de contrôles et de normes, aussi contraignantes qu’absurdes, sans les trahir en laissant des marchandises à bas coût leur imposer une concurrence déloyale, puisque exonérées des mêmes contraintes techniques et qualitatives. L’agriculture est notre pétrole vert qui peut, par son dynamisme, relancer des pans entiers de nos industries. Nous ne pouvons sacrifier un tel atout pour faire plaisir à quelques illuminés, bien souvent étrangers. En suivant les seules demandes de la FNSEA, aucune chance de construire un avenir serein. Le versement des aides ne compensera jamais l’impossibilité chronique de vendre les produits nationaux soumis à la concurrence organisée, faussée, donc perverse. L’arrêt de la soumission à l’Europe et ses directives contraires à l’intérêt de nos agriculteurs sont nécessaires.
Il y a des chances que le prince président fasse semblant d’accéder à une partie des revendications, il ne fera en réalité aucune concession, payer les subventions non perçues n’est pas un exploit. Mais il n’ira jamais contre Bruxelles et sans ce préalable, l’avenir n’existe pas pour nos agriculteurs. Ils l’ont compris. Ils ont surtout compris que Macron était un menteur professionnel. Ils le constatent sur la santé, il a continué à supprimer des lits, au point que les urgences dans de nombreuses villes, sont fermées la nuit. La culpabilisation des malades qui viennent saturer les hôpitaux est abjecte, comment ne pas engorger les services quand ceux-ci sont vidés des personnels et des moyens ? Il ment sur l’énergie en se gargarisant de produire une électricité la moins chère d’Europe tout en la rachetant à prix d’or après l’avoir bradée. Il a aussi trompé les Français sur l’armée, en vidant ses stocks au profit de l’Ukraine et en étant incapable de remettre en état le matériel existant, concédant une disponibilité des moyens lamentables. Il fabule sur l’école et le niveau des élèves, qu’il entend relever avec des cours de théâtres et l’art des pratiques sexuelles, en lieu et place de celles de la grammaire et du calcul.
Toutes initiatives de sa part concernant l’avenir de notre agriculture ne sera que cautère sur jambe de bois, que sournoise manipulation pour tuer un mouvement qui pourrait bien réveiller le reste de la société. Peut-être, on peut rêver, que nous assistons là au début de la grande bataille pour la reconquête de notre souveraineté nationale et contre l’hégémonie de l’Europe. Qui sait, à force de colère et indignation, de mouvements sociaux à répétition, sortira dans le grand public, la prise de conscience d’une grande Europe dirigée contre les intérêts des peuples et des nations.
https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com
Gilles La-Carbona : secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire
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Ho quelle surprise ! Ainsi nos ‘syndicats’ ne seraient que des taupes au profit du pouvoir ? ça alors !
Il aurait simplement fallu faire remonter les dossiers en préfecture et aider ceux qui en avait vraiment besoin. La taxe sur le gasoil pour tous les agriculteurs, et c’est tout. En faisant augmenter le coût de leurs produits, ils vont se griller à l’exportation et tuer la consommation intérieure, favorisant ainsi l’importation de produits plus abordables. Ils sont cuits. Et dans six mois ou un an, ils vont recommencer à nous emmerder. Il n’y a pas un seul cas semblable dans l’agriculture. Et appeler agriculteurs des éleveurs, des volaillers ou des apiculteurs, c’est assez bizarre.
C’est pas possible, c’est une plaisanterie . Le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau est un magnat de l’industrie agroalimentaire. Il va à Davos, ce qui est sttout un symbole de sa puissance financière. Et c’est lui qui représente les paysans ? Comme d’habitude en France on prend les gens pour des imbéciles. Comment espérer trouver une solution dans des conditions pareilles.
Qui a voté pour Arnaud Rousseau ? Les agriculteurs.
Qui a voté Macron ? Les agriculteurs.
Qui paye sa cotisation à la fnsea ? Les agriculteurs.
Qu’ils commencent par là avant d’aller à Bruxelles sortir les deputailles qui les cocufient depuis 40ans . Alors ils auront l’appui du peuple.
Les gens votent pour n’importe qui se présente, ou s’abstiennent de voter. C’est comme ça qu’on a un macron élu par largement moins de la moitié du corps électoral. Evidemment, les poltoches refuseront catégoriquement de changer le système de vote, en refusant d’entériner quelqu’un qui n’a pas obtenu la moitié des suffrages inscrits, et non pas les suffrages exprimés. Ils ne sont pas fous et tiennent à leurs prébendes (cf les sénateurs qui s’octroient 700€ de plus par mois pour leurs menus frais). Combien de temps ces guignolades vont elles durer ?
Le maire d’un village des environs de mon domicile, par ailleurs agriculteur partisan du mouvement, tient ce discours : « je vote Macron mais… ».
Ils veulent nous soutirer de l’argent, ni plus ni moins, en nous prenant en otage.
Depuis que les prix ont explosé, je ne mange plus de fruits et légumes bio, et je sais que les normes protectrices font que je ne m’empoisonne pas pour autant.
En sera-t-il de même à l’issue de ce mouvement ?
Quant aux « petits » agriculteurs, pour certains ils ont fait le choix du dilettantisme.
Par chez moi, il ne se passe pas un jour sans qu’un agriculteur conclue un contrat photovoltaïque pour équiper ses hangars et revendre de l’énergie (en réalité, cela prend la forme de baux avec des sociétés). L’agriculteur doit se diversifier pour faire face financièrement.
Attention aux clichés.