Quand on parle de la conquête de l’espace, qui ne pense pas immédiatement « États-Unis » ou « Russie » ? Or qui a, pour la première fois au monde, « décollé du sol » ? Qui a, pour la première fois au monde, « avancé hors sol » ? Qui a, pour la première fois au monde, « survolé une mer » ? Qui, sinon des Français ? Et cela a commencé sous un Roi de France !
En effet, la conquête des airs et de l’espace a été lancée, non par des Russes ou des Américains mais par des Français car une évolution technologique ne vient pas du néant : il faut tenir compte de toutes les étapes qui, petit à petit, ont amené à telle ou telle innovation en un domaine précis.
Si l’on affirmait que la conquête de l’espace a été lancée par les seuls Russes ou les seuls Américains, c’est comme si on affirmait qu’un enfant ne vit qu’à partir de sa naissance ! Or, dès la fusion entre l’ovule et le spermatozoïde, tout ce qui fait l’être humain qui naîtra et fera sa vie, est dans cette fusion. Dire que la conquête de l’espace a été lancée par les Américains ou les Russes, ce serait nier toutes les innovations nées au fil des ans, au fil des décennies, voire au fil des siècles précédents !
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Les fusées russes ou américaines ne seraient peut-être pas encore en « gestation » si les premières n’avaient pas été mises au point « grâce » au génial Wernher Von Braun, ce génie allemand ayant vécu malheureusement sous Hitler ! Mais, parce que déjà repéré comme le père des premières fusées du régime nazi, il a vite été « kidnappé », dès la fin de la Seconde Guerre Mondiale (dommage que la France n’ait pu le faire), par les Américains afin de le chouchouter et qu’il accepte, au nom des États-Unis de mettre son génie à leur service pour conquérir non des territoires terrestres mais des territoires célestes ! Jusqu’à sa mort en 1977, à 65 ans aux États-Unis, la NASA lui en a été grandement, planétairement, «astrement » reconnaissante !
Mais, Von Braun, aussi génial était-il, aurait-il pu mettre ses capacités intellectuelles au profit de son invention dans le domaine des fusées si l’aérodynamique, à ses balbutiements grâce à des Français, n’avait permis de définir qu’un objet inerte, pour utiliser pleinement sa force de pénétration lorsqu’il est immergé dans un gaz ou un liquide, devait être plutôt arrondi à l’avant, effilé à l’arrière et cylindrique entre les deux ? Ce qui a pris le nom de « corps de moindre traînée ». Et que les Anglais appellent, lisez bien… « Eiffel paradox » ! Eiffel ? Comme Gustave Eiffel ? Eh, oui, celui qui n’est quasiment connu -mais mondialement !- que par le tour qu’il a fait aux Français avec sa Tour, mais aussi pour toutes les réalisations dont des ponts, des gares, des phares, des galeries, des marchés, des hangars, dans toute la France mais aussi à travers le Monde avec, cerises sur le gâteau à l’étranger, une poste et une cathédrale ! Car, après la Tour Eiffel, construite entre 1887 et 1889 après le rachat du brevet de deux de ses collaborateurs : Émile Nouguier et Maurice Koechlin aidés par un architecte, Stephen Sauvestre, et après avoir eu l’idée d’installer sur la Tour Eiffel la radio avec la TSF, des mesures de la radioactivité, les balbutiements du Pendule de Foucault, Gustave Eiffel (1) a mis ses capacités intellectuelles au service d’un domaine qui va grandement aider la conquête du ciel !
Ainsi grâce à lui et ses prédécesseurs, tous Français en ce domaine, un Américain pourra annoncer sur la Lune le 21 juillet 1969, « le grand pas de l’Humanité » mais ce sont des Français qui en ont fabriqué les… chaussures !
Peu d’entre nous le savons et, personnellement, si je n’étais pas tombé, samedi soir, par hasard sur l’excellent documentaire diffusé sur Arte « Blériot, l’impossible traversée » de Vincent Amoureux et Laurent Mizrahi, j’ignorerais toujours les importants apports à la conquête de l’espace aérien dus aux travaux de Gustave Eiffel ! Cela en son laboratoire d’Auteuil équipé d’une soufflerie et dans lequel, avec ses collaborateurs, il a détaillé, en 1912, ce qu’en aéronautique on appelle « la crise de traînée de la sphère » et que les anglophones appellent toujours « The Eiffel paradoxe » ! Découverte essentielle aux possibilités pour un plus lourd que l’air de voler !
Et quel est l’homme qui a poussé Gustave Eiffel
-qui n’avait nullement besoin de cela après les immenses succès recueillis avec sa Tour et ses réalisations métaliques, exemplaires dans le domaine de l’aérodynamique-
oui, quel est l’homme qui l’a poussé à se tourner en 1912, vers le balbutiant… avion ?
Eh bien, c’est encore un Français, lui très connu dans ce domaine de l’aéronautique puisque c’est le célèbre Louis Blériot ! Celui qui le premier, le 25 juillet 1909, survola la Manche avec un avion peu fiable et alors que lui-même ne savait pas nager ! Et cela parce qu’il était têtu ! Car, le malheureux, que d’échecs il a dû subir et, donc, que de moqueries de la part de la presse d’alors. S’il ne s’était pas entêté, le principe de l’avion n’aurait pas décollé cette année-là et, par contre-coup, l’évolution « du plus lourd que l’air » aurait pris du retard et certainement aussi le premier homme dans l’espace et celui sur la lune
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Et qui mit au point le premier Avion auquel il donna ce nom en s’inspirant du latin « avis » signifiant « oiseau » ? Encore un Français depuis très connu Clément Ader qui, le premier n’adhéra pas au sol mais, comme à l’époque, il n’y avait pas encore de téléphone portable pour le prouver, certains veulent lui voler ce premier « vol » prétextant qu’aucun moteur ne le propulsait. N’empêche que c’est en équipant une montgolfière d’un moteur que Clément Ader se lançant dans la mise au point d’un engin en prenant son inspiration sur les oiseaux, ces « aves » en latin !
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Comme pour l’étape fusée, on peut aussi dire à propos de la naissance de l’avion que :
Si, en 1882, Joseph Montgolfier, papetier, n’avait pas eu l’idée de faire monter au plafond de son domicile des poches en papier remplies d’air chaud ;
si son frère Étienne ne l’avait pas encouragé et aidé à aller plus loin, jusqu’à réaliser une « montgolfière » de 11 mètres de diamètre ;
et si le premier des Français d’alors à savoir du Roi Louis XVI, n’avait pas accepté cette expérience extraordinaire pour l’époque…
Si… ne serait-ce qu’un seul de ces « si » ne s’était pas réalisé, peut-être que deux Français, François Pilâtre de Rozier et le Marquis d’Armandes, n’auraient pas été les deux premiers humains à quitter le sol à bord d’un engin réalisé par d’autres humains -eux aussi Français !- pour s’élever dans l’espace !
Ne sont-ce pas eux les premiers humains à se lancer physiquement à la conquête de l’espace dont se vantent maintenant bien d’autres Terriens s’arrogeant toute la gloire, oubliant les pionniers à qui ils doivent leurs succès… À qui ils doivent l’avancée des humains dans l’espace… À qui donc ? À des Français !
(1)(1) La France, la famille de Gustave Eiffel l’a choisie la préférant à l’Allemagne.
C’est un de ses ancêtres originaire de l’Eifel en Allemagne qui, au départ, par simplification, en raison de son nom de famille Bönickhausen difficile à prononcer pour des Français, s’est fait appeler « Eiffel». Son père, Alexandre Bönickhausen, lui aussi « dit Eiffel », officier des armées napoléoniennes en 1811, devint secrétaire de l’intendance militaire de Dijon : il épousa en 1824 Catherine Mélanie Moneuse qui lui donna Gustave né donc « Bonickhausen dit Eiffel ». Gustave voulait effacer son nom car, selon lui, il avait, rappelle wikipedia, «une consonance allemande qui inspire [des] doutes sur [sa] nationalité française, et ce simple doute est de nature à [lui] causer, soit individuellement, soit commercialement, le plus grand préjudice ». Après avoir fait condamner en 1875, un dessinateur l’accusant faussement -à cause de son nom- d’être un espion à la solde de Bismarck, Gustave entame des démarches en vue de changer de nom : la justice le lui accorde en 1879, le… 1er avril ! Heureusement car la popularité de sa Tour aurait été plus difficile en « Tour Bonickhausen » qu’avec « Tour Eiffel » ! Et la popularité de Paris en eut été changée voire « bochéisée »…
JACQUES MARTINEZ, journaliste, ancien de RTL (1967-2001), l’AFP, le FIGARO, le PARISIEN…
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Sans vouloir gâcher la fête, l’histoire des débuts de l’aviation est quand-même le résultat de la somme de découvertes occidentales pas seulement françaises. Le moteur de l’avion de Blériot par exemple était italien …
Merci pour toutes ces infos Jacques Martinez !
Mais je ne dirais pas que les français sont à l’origine de la conquête de l’espace intersidéral. Mais ils sont bien à l’origine de la conquête de l’Air !
Et vive le génie blanc !
Pour Effel et sa tour, je me demande si ça n’est pas aussi ( et en plus ) une allusion, une representation de l’arbre païen germanique Irminsul « grande ou puissante colonne » dedié au dieu guerrier Irmin
Irmin, cité par Tacite, a parfois été rapproché du dieu scandinave Týr en raison de la forme de la rune tiwaz directement liée à ce dernier (une « flèche pointée vers le haut » signifiant conquête et victoire). ( Wikipédia )
Ou mieux encore, représentation de l’Arbre des païens scandinaves Yggdrasil représenté comme un immense If ou Frêne avec trois racines reliant trois mondes différents (Ásgard, Midgard et Niflheim). Notez que la Tour Effet est divisé en trois parties…
Mais bon je divague peut être. Il faudrait piocher dans la biographie de Effel, et encore…
Balivernes que tout cela, nous devons tout au génie……….africain.
Louis Blériot a réalisé le 25 Juillet 1909 la première traversée de la Manche avec son avion prouvant que l’avion équipé d’un moteur peut voler plus longtemps ce qui a démocratiser l’avion civile et surtout militaire avec la Première Guerre Mondiale qui a été le théâtre de combat aérien entre les forces en présence pendant le conflit donnant naissance à des As de l’aviation comme René Fonck , Roland Garros , Georges Guynemer , Manfred Von Richthofen, Oswald Bolke , James Mc Cudden et cie sans oublier les évolutions en matière de sécurité et de blindage des avions avec la Seconde Guerre Mondiale qui a été un laboratoire des différentes expérimentations en la matière . La France est un pays d’inventeur qui doit retrouver son esprit d’inventivité et de maîtrise des différents technique pour développer une invention ou une technologie et l’histoire le prouve !
« Car, le malheureux, que d’échecs il a dû subir et, donc, que de moqueries de la part de la presse d’alors. S’il ne s’était pas entêté »… …Elon Musk n’aurait pas mis au point sa fusée réutilisable Falcon qui désormais domine le marché de la tête et des épaules.
Hé oui, les pionniers de l’aéronautique fonctionnent tous de la même manière et il y en a un à chaque époque. ECelui-là n’est pas français mais tout de même blanc, n’en déplaise aux arabes et aux africains… Oui, je sais, Elon Musk est né en Afrique mais en Afrique DU SUD, et du temps béni (j’assume ce terme!) de l’apartheid sans lequel, désormais, tout futur Elon Musk, blanc ou pas, est impossible.