Gabriel Attal rendra-t-il obligatoire le port de l’uniforme à l’école ?

L’uniforme idéal selon Attal ?

 

Et si c’était la pierre angulaire de la Macronie, cette histoire d’uniforme ?

Cachez ces différences sociales que je ne saurais voir en face… tout en faisant tout pour les perpétuer.

Le ministre issu de l’école alsacienne, riche de 1,6 millions d’euros à la faveur d’un héritage, né avec une cuillière en or dans la bouche, s’inquièterait de la pauvreté des autres.

Mais le même homme a servi la politique des « coupes budgétaires », avec la distribution éhontée de milliards d’euros aux entreprises pendant le Covid tandis que les particuliers ne bénéficieront d’aucune aide de l’Etat fermant les robinets de l’argent public pour faire face à l’inflation, réduisant le service public, patrimoine de ceux qui ont peu, à la portion congrue. Il a soutenu la politique de suppression de l’ISF et toutes les aides apportées aux méga-riches qui n’ont cessé de s’enrichir sous Macron.

+52 % de rémunération pour les grands patrons du CAC40 rien qu’en 2021, sous Macron :

https://www.leparisien.fr/economie/cac-40-remuneration-record-des-grands-patrons-en-hausse-de-52-en-2021-22-11-2022-ACZWMIUYQZG3RMD5HW5WVPXINY.php

Bref le ministre des riches se préoccuperait soudainement des pauvres.

Ainsi l’uniforme serait le moyen d’éviter que les enfants de pauvres, ou pauvrement vêtus par leurs parents (ce n’est pas tout à fait la même chose), ne développent un complexe vis-à-vis des enfants bien habillés.

Et ce serait là la clé de la réussite scolaire. L’enfant vêtu habituellement de guenilles se sentirait pousser des ailes parce que l’habitué des Adidas et autres Nike ne pourrait les arborer.

Qui payera l’uniforme ? Les parents, ou la collectivité ?

Sans doute la collectivité, passant commande à un même fournisseur (attention, affaires juteuses en perspective… c’est le moment pour un proche du pouvoir de créer son entreprise dans ce domaine pour se voir attribuer le marché public), partant du principe que même les enfants mal habillés devraient pouvoir en bénéficier, ce que leurs parents ne pourraient leur payer. Donc la collectivité sans nulle doute.

Il en faudra plusieurs exemplaires pour la semaine car les enfants se salissent notamment en transpirant lors de l’exercice physique à l’école…

Il en faudra de différentes tailles pour chaque enfant, selon qu’il est plus ou moins grand, plus ou moins gros… Il faudra que l’institution scolaire gère la fourniture des uniformes dès la rentrée et puisse s’adapter aux variations de taille et de poids d’élèves en pleine croissance.

Tout un bazar, y aura-t-il des recrutements pour suivre cette logistique alors que Macron et ses préposés oeuvrent depuis 2017 à réduire les effectifs de la fonction publique ?

L’uniforme aussi pour cacher que certains élèves ne respectent pas la laïcité et portent des signes vestimentaires exprimant leur appartenance à l’islam. On se contente d’apparences, en Macronie.

Et pourquoi les parents qui travaillent pour élever leur progéniture dans les meilleures conditions ne pourraient-ils pas s’offrir le plaisir de mettre en valeur leur enfant avec de jolis vêtements ?

Est-ce vraiment important de permettre aux enfants issus de milieux modestes d’ignorer que les autres ont des signes distinctifs de richesse, alors que cela peut au contraire jouer un rôle dans leur désir de revanche sociale et de réussite scolaire ?

Certes dans un monde idéal, les enfants ne travailleraient que pour la pureté du savoir, le plaisir infini de la possession de la connaissance mais on sait bien que dans la réalité, cela ne fonctionne pas tout à fait ainsi et que chaque firme cherche à former son « poulain » et le propulser sur la voie de l’ascension sociale.

Et c’est encore plus le cas dans les temps difficiles que nous traversons où je me demande comment font les parents pour mettre de l’argent de côté pour faire plaisir à leurs enfants en leur offrant des cadeaux dont des beaux vêtements que ces derniers devraient donc garder au placard…

Peut-être est-ce là une façon aussi de préparer les conséquences des crises que Macron a semées : les parents ne pouvant plus faire de cadeaux à leurs enfants, ceux-ci porteront de toute façon l’uniforme à l’école et seront heureux avec une orange à Noël comme au bon vieux temps.

C’est d’ailleurs mémé Macron en personne qui avait ouvert la voie en se disant heureuse d’avoir porté l’uniforme en son temps:

https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/01/12/brigitte-macron-favorable-au-port-de-l-uniforme-a-l-ecole_6157560_3224.html

Cette dame élue de personne prenait position publiquement pour l’instauration de l’uniforme à l’école et Attal avait alors déclaré que le débat méritait d’être ouvert.

A mon avis, jamais l’uniforme ne sera instauré à l’école et c’est juste une façon de donner des gages à la frange la plus traditionaliste de leur électorat, donnant l’impression d’être sérieux en ayant quelques principes vieux-jeu malgré tout le caractère déjanté de la Macronie.

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On sait bien que « l’habit ne fait pas le moine » et certains parents vont chercher leurs enfants dans une R5 tandis que d’autres y vont en Porsche.

Il ne faudra pas oublier d’ailleurs de fournir les chaussures car pour les enfants, c’est même plus distinctif que les vêtements. Et là cela représente aussi un certain coût.

Pour le sport à l’école, il faut de bonnes baskets, tennis etc. à au moins 75 euros la paire. L’Etat exsangue a-t-il vraiment les moyens d’en payer régulièrement aux 12 millions d’élèves ?

Il est bien clair que l’instauration d’un uniforme ne résoudrait pas les inégalités sociales criantes favorisées par le maintien de privilèges exorbitants au bénéficie de certains et d’ailleurs l’inégalité sociale n’est pas en soi un problème puisque la Déclaration de 1789 admet des distinctions sociales en fonction des mérites :

Article 6 : « Tous les citoyens (…) sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents ».

Plutôt que de dépenser des sommes folles en habillement pour donner l’impression – fausse – qu’il n’y a pas de différences sociales entre les enfants, les uns ayant vocation à être élevés, comme Attal, dans un milieu privilégié contrairement aux autres, les uns pouvant avoir l’espérance de recevoir un bel héritage – comme Attal – tandis que les autres savent que l’espoir en est maigre, une vraie reconnaissance du mérite pourrait consister à attribuer des bourses aux enfants méritants.

Les meilleurs élèves pourraient se voir offrir un beau voyage, pour aller se cultiver à Paris, Rome, Florence ou Athènes, plutôt que rester cloîtrés chez eux pendant que les riches et leurs enfants sont aux quatre coins du monde à profiter des loisirs de la société de consommation…

Ou une bourse d’études pour pouvoir suivre des études sans avoir à travailler à la caisse d’un supermarché ou chez un opérateur de téléphonie mobile pour subvenir à leurs besoins. Quelle grande hypocrisie, là encore, que de faire semblant de croire que cela ne joue pas dans la réussite universitaire des futurs étudiants.

Cela représenterait certes un coût mais il serait bien moins élevé que celui de la fourniture par l’Etat de vêtements et chaussures à tous les enfants pour masquer l’augmentation considérable des inégalités sociales sous Macron.

Par cette prétention de remettre en vigueur l’uniforme, on veut nous faire croire que la France devenue Sodome et Gomorrhe, Babylone du XXIème siècle serait Sparte avec une discipline stricte, un souci réel d’égalité… Foutaises !

Derrière l’uniforme il y a le symbole de la justice, la police, l’armée, la gendarmerie, les pompiers, qui ont des uniformes, qui nourrissent d’ailleurs l’imaginaire sado-masochiste et les symboles de la culture gaie en incarnant l’autorité dominatrice…

Alors à mon avis le seul uniforme qui conviendrait pour exprimer la dégénérescence en marche sous ce gouvernement est celui représenté par l’illustration de cet article.

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27 Commentaires

  1. Avec un petit comme lui il va falloir que les parents prévoient la garde de leurs enfants les grèves vont être une mode régulière.

  2. j’ai toujours eu une blouse à l’école et de 1964 à 1969 au travail de gris c’était bleu en nylon on en est pas mort pour ça

  3. Pour avoir visité de très nombreux pays j’ai remarqué que l’uniforme se portait toujours : à Cuba rouge et blanc
    En Espagne en Inde au Mexique en Grande Bretagne etc… et j’en oublie
    Il n’y aurait plus de problème
    Dans les années 60 nous le portons avec en plus la blouse beige ou bleue ciel avec le nom brodé dessus nous n’en sommes pas mortes

  4. Les parents reçoivent la prime de rentrée ils peuvent payer les uniformes à côté de chez moi il y a une école privée avec uniforme tous les enfants sont en bleu marine et blanc doudoune marine etc…et il n’y a pas que de riches familles, pour le sport pas nécessairement Lacoste ou Nike seule obligation bleu marine et blanc je suis sûre que les parents feraient des économies

  5. Quand on voit qui tient les manettes ……….quelle honte ! On rigole de nous dans le monde entier ! la France n’a plus aucune crédibilité !

  6. Je suis clairement contre le port de l’uniforme à l’école, il y 50 ans ce n’était déjà plus le cas sans que cela ne provoque la pagaille observée aujourd’hui dans l’école publique. La réalité est qu’il y a toujours eu des sales gosses devenant plus tard des sales cons, sauf qu’en 1970 et avant, ces vilains mômes étaient repris de volée par les instituteurs qui ne s’attiraient pas pour autant les foudres des parents, au contraire. Et puis il est arrivé ce qui ici ronge notre tranquillité passée, alors imposer à nos enfants des tenues affreuses au motif que les boulets qui se succédés à l’Elysée ont failli à leur premier devoir de garantir l’ordre public, consiste à l’éternelle brimade subie par la majorité à cause d’une frange de population venue chez nous semer le trouble, qu’elle n’avait pas la permission de répandre dans son pays d’origine.

  7. Moi je ne trouve ça pas si mal à l’école tout le monde pareil et ça réglerait le problème d’autant qu’il peut y avoir des uniformes sympas et modernes ca existe déjà en suisse et angleterre et ça réglerait le problème de l’abaya à l’école comme certains le veulent .

  8. Moi je ne suis pas contre. A l’école nous avions des blouses, deux couleurs en alternance selon les semaines et cela ne m’a pas dérangée outre mesure.

    Je rappelle que ceux qui sont désignés « pauvres » le plus souvent vus par la doxa gouvernementale sont très bien habillés à la rentrée scolaire, et pour les autres, il y a des vêtements à tout petit prix très abordables, rares sont ceux qui sont en guenilles sauf à l’avoir choisi ou avoir de très mauvais goûts, mais ils assument.

    Cela permet de repérer aussi facilement les élèves de ou hors de l’établissement.

    Je trouve les susceptibilités un peu trop nombreuses actuellement, on ne sait plus ce que c’est que la « vraie » vie, celle qui est frustrante par définition mais aussi formatrice, et on déplace sur des futilités dont l’importance est secondaire.

    Pas étonnant ceux qui détestent les soit-disant « vieux » (pourtant le calendrier n’est que social et ne dit rien de la réalité de la personne autant physiquement que personnelle), car ils témoignent d’autres vies moins superficielles plus ancrées dans le réel.

  9. En primaire dans les années 50 nous avions tous des blouses grises, les instits’ aussi. C’était une sorte d’uniforme sans obligation ni règles.

    Pour nous différencier nous ne comptions que sur les billes à la récré : en terre, en verre, ou les grosses agathes multicolores.

  10. Sur Cnews je viens de voir le gros dégoulinant de Rambouillet, Larcher, opiner du chef comme le faisaient les animaux en plastique posés sur la lunette arrière des 403.
    Pour ne pas vomir j’ai quitté la table.
    Quel dégoût ces gens là…

    • L’habit ne fait pas le moine, en l’occurrence peut-être que la tenue illustrant l’article envelopperait harmonieusement le corps de notre potentiel président par intérim. En macronneuse les chiens pendulaires pullules, l’olive fait très bien l’affaire derrière l’anguille lorsque qu’elle sort de son aquarium dorée pour discourir en langage de la carpe. Ils y en a aussi qui remuent la queue, mais ceux-là n’exercent que dans les dépendances du palais.

    • J’ai oublié de préciser : Larcher opinait à chaque parole de Attal en l’accompagnant dans une école.

  11. L’uniforme à l’école public c’est bien voir très bien ce qui permet de réduire les inégalités sociales entre élèves et de mettre fin aux dérives communautaire comme le port de l’abaya, du djellaba ou du Kamis par des élèves d’origine musulmanes qui veulent imposer leur appartenance communautaire dans les collèges et lycées , mais notre Suricate Gabriel Attal a une autre idée de l’uniforme à l’école avec les tenues olé olé façon BDSM et Arc en ciel !

  12. À l’école j’ai commencé à écrire avec une plume sergent-major.
    Les écoliers de 2023 vont-ils apprendre à se mettre une plume quelque part ?
    Le papé viré voulait apprendre aux gamins comment jouer à touche-pipi, que nous réserve son successeur ?

    • Mantalo moi aussi porte plume et encrier Cela nous a donné une ecriture magnifique.Mon pere , notre maître, en tablier gris, comme les eleves garçons Ds l’ île ou je suis allee souvent, les parents se serrent la ceinture avant la rentree pr faire coudre l uniforme, et ts ces jeunes sont tres courtois et fiers.Facilement repérable, cela permet aussi aux parents d etre avertis par 1 voisin si leur enft ft des conneries ( et alors là, c est la ceinture..😁.)
      Sans doute ici le tablier serait un bon debut?

  13. Dans les plans du WEF, Klaus Schwab a prévu l’uniforme pour tout le monde, comme en Chine, alors il faut bien commencer par les enfants. Adieu la mode et la liberté. Vive la conformité. C’était le but principal du port du masque durant la plandémie: conformité, obéissance et contrôle. C’est cela la fabrique du consentement via l’ingénierie sociale.

    • Clairement, l’uniforme est avant tout une entrave à la liberté individuelle ! C’est le genre de mesure qui leur permettra de saturer l’espace médiatique au moment opportun avec un sujet dérisoire, comme ils en ont le secret. La Macronie adore s’agiter beaucoup pour rien d’utile afin de faire oublier la vacuité dangereuse de leur occupation du pouvoir.
      Personnellement mes parents m’habillaient mal quand j’étais enfant et adolescent mais je n’en ai jamais souffert. Ils ont économisé et m’ont ensuite payé toutes mes études, c’était l’essentiel.

      • « Personnellement mes parents m’habillaient mal quand j’étais enfant et adolescent mais je n’en ai jamais souffert. Ils ont économisé et m’ont ensuite payé toutes mes études, c’était l’essentiel. »

        Comme moi, c’était secondaire, actuellement aussi.

        Imposer un signe d’appartenance (l’uniforme c’est aussi ça, c’est important surtout dans le contexte actuel) n’est ainsi pas à mon sens une restriction à la liberté, cela donne du sens tout simplement à l’investissement que suggère le lieu que l’on fréquente.

        La liberté est avant tout « intérieure », ça se travaille, et ça, personne ne peut nous l’enlever, rien à voir avec la surface montrée, donnée voire imposée.

  14. Intéressant sujet et très bien abordé. Personnellement je suis pour l’uniforme à l’école jusqu’au BAC. Si les parents veulent afficher une réussite sociale ou une appartenance religieuse par le biais de la tenue de leur enfant, c’est le meilleur moyen pour permettre de cesser cela. Ne vous inquiétez donc pas, les élèves savent qui est de parents aisés ou islamistes. Pas la peine de l’afficher avec des vêtements. Un uniforme, tout le monde sur le même pied d’égalité et plus de problème de laïcité par le port de vêtements ni de course aux marques. Quand à l’achat de l’uniforme, il me semble qu’une prime pour la rentrée pour les parents nécessiteux est déjà octroyée. Un appel d’offre à un prix compétitif par le ministère de l’éducation serait bienvenu. Sauf que l’état ne sait pas négocier, parce-que c’est pas son argent mais ça devrait changer si l’accent est mis sur une tenue économique.

    • Je suis d’accord avec votre commentaire. L’uniforme à l’école, oui, pour les mêmes raisons que celles que vous exposez. Mais l’uniforme hors de l’école non. Un encadrement minimum salutaire à l’école, mille fois oui. L’anarchie à l’école non. Il faut aussi laisser un espace de liberté aux jeunes hors de l’école. Tout est une question d’équilibre et de bon sens (deux denrées rares actuellement …). J’ai porté le tablier gris à l’école, y compris mes instituteurs et je n’en ai pas souffert.

    • À Jean Neth, vous écrivez: , il me semble qu’une prime pour la rentrée pour les parents nécessiteux est déjà octroyée
      Vous n’êtes pas sans savoir que la prime sert le plus souvent à acheter: Tv, le dernier smartphone ect…

      • @Claude. Oui cher Claude je suis au courant. Le matériel scolaire devrait obligatoirement être acheté dans les coopératives d’écoles. Dans le collège et lycée où j’étais on y achetait tout le nécessaire à des tarifs compétitifs et les livres on les achetait à un élève de classe supérieure. Ils étaient recouverts de protèges et duraient plusieurs années. Je vendais les miens et achetait ceux d’un autre élève. A l’époque il n’y avait pas de prime de rentrée scolaire. Chacun faisait son nécessaire. Élever un enfant n’est pas que lui offrir un smartphone ou lui payer Mc Donald’s au-lieu de la cantine scolaire. Il n’empêche que pour certains parents ça peut être très onéreux mais il faudrait l’encadrer en donnant des tickets d’achats à faire dans les magasins d’équipements scolaires affiliés plutôt que le virement sur un compte bancaire. Cette prime a été donnée sans contreparties comme d’habitude je suis entièrement d’accord avec vous.

        • Bonjour,

          Totalement d’accord avec vous,Jean !

          Je l’ai dit et redit, à chaque rentrée, sur notre site.

  15. Mémé Trogneux confond les écoles chics et les écoles poubelles des banlieues et des quartiers difficiles. Mon riche chez les pauvres… L’uniforme d’Attal, ça va être celui des LGBT…

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