A propos de déradicalisation, on apprend par la presse la participation de Latifa Ibn Ziaten à l’ouverture d’un centre contre la radicalisation :
http://actu.cotetoulouse.fr/la-mere-d-une-des-victimes-de-merah-cree-la-maison-imad-pour-prevenir-la-radicalisation_29759/
http://www.lexpress.fr/actualites/1/societe/la-mere-d-une-victime-de-merah-ouvre-un-centre-contre-la-radicalisation_1764260.html
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/02/15/01016-20160215ARTFIG00306-une-maison-imad-pour-prevenir-la-radicalisation.php*
http://www.ladepeche.fr/article/2016/02/16/2278354-latifa-ibn-ziaten-mere-victime-merah-cree-maison-prevenir-radicalisation.html
C’est la mère d’une victime de M. Merah. Elle était déjà intervenue notamment pour témoigner devant des élèves, vraisemblablement dans le cadre de la semaine de l’éducation contre le racisme et l’antisémitisme**.
Son analyse a déjà suscité des critiques, malgré l’empathie éprouvée pour elle en tant que mère d’une victime :
http://resistancerepublicaine.com/2015/05/13/enfumage-akbar-des-futurs-profs-a-lespe-daquitaine-par-jean-paul-saint-marc/
http://resistancerepublicaine.com/2013/03/07/assez-denfumage-sur-lislam-par-jean-theron/
Je ne crois pas avoir vu dans les articles consultés quel coût cette initiative va engendrer par rapport aux attentes qu’elle peut raisonnablement susciter, autrement dit quelle efficacité on peut en espérer. La question n’est pas abordée dans la presse à ma connaissance.
En revanche, je m’étonne que, sur Twitter, l’intéressée déclare sur un compte qui semble ouvert à son nom (cf la presse aussi) : « cette maison Imad c’est pour réduire les inégalités, pour promouvoir les valeurs de la République et de la laïcité ».
Elle semble donc adopter l’analyse de T. Ramadan selon l’article du Monde des religions :
http://www.lemondedesreligions.fr/actualite/mohamed-merah-maladie-de-l-islam-ou-malaise-social-profond-27-03-2012-2381_118.php: « après les attentats de Toulouse et Montauban, la question du fondamentalisme islamique est à nouveau posée. Tandis que Tariq Ramadan voit dans les actes de Mohamed Merah le symbole d’un malaise social profond, Abdennour Bidar met quant à lui en cause « la maladie de l’islam » ».
Cette référence aux inégalités me gêne. L’inégalité en soi n’est pas un mal. L’essentiel est de s’interroger sur les causes des inégalités et leur caractère juste ou injuste. Seule l’inégalité injuste appelle une réaction. C’est le discours d’Aristote, opposant l’égalité arithmétique à l’égalité géométrique.https://fr.wikipedia.org/wiki/Justice_distributive
Nous n’avons pas à faire collectivement pénitence pour le mal commis par des djihadistes.
S’ils se sont tournés vers cette voie, c’est bien qu’ils y ont été menés d’une manière ou d’une autre, en raison de contacts qu’ils ont pu avoir avec cette branche de l’islam car le djihadisme est « une doctrine contemporaine au sein de l’islamisme » (https://fr.wikipedia.org/wiki/Djihadisme), lui-même « courant de pensée musulman » (https://fr.wikipedia.org/wiki/Islamisme). Si certains basculent du côté du dijhadisme et considèrent que c’est leur moyen de sortir de l’exclusion, c’est sûrement parce qu’ils ont été endoctrinés par des gens présents en France ou avec lesquels il est possible d’entrer en contact en France (sinon, je ne vois pas le rapport entre djihadisme et exclusion sociale, et encore moins avec les « inégalités »). Ce n’est pas à cause de prétendues inégalités, que la France régule déjà bien assez.
La République offre déjà bien des chances de s’en sortir grâce aux politiques qu’elle mène par des actions (au premier rang desquelles, l’éducation) et des dépenses budgétaires (assistanat sous formes diverses, impôts progressifs, redistribution sociale, droit au logement opposable, CCAS, HLM, etc. Notre pays est l’un des plus généreux au monde à cet égard)*. Ces dépenses sont largement supportées par les classes moyennes, qui sont captives, dépend des frontières nationales, leurs intérêts étant concentrés en France, alors que 62 super-riches possèdent autant que le reste de la planète, tout en se jouant des frontières fiscales – ce qui constitue une inégalité injuste réelle (http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2016/01/18/20002-20160118ARTFIG00009-oxfam-1-de-la-population-mondiale-possede-autant-que-les-99-restant.php).
Ce n’est pas en s’en prenant au commun des mortels que les « radicaux » mettront fin aux inégalités injustes. Alors que faut-il faire contre les « inégalités » ? Augmenter encore les impôts (moins de la moitié des foyers fiscaux paient l’impôt sur le revenu :http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1482415-impot-sur-le-revenu-tous-les-francais-doivent-contribuer-meme-les-plus-modestes.html) ? Rapprocher les minima sociaux du SMIC ?
* Je découvre d’ailleurs, au passage, en lisant ces articles, l’existence de « préfets délégués à l’égalité des chances» en lisant ces articles (https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000457093&categorieLien=cid).
** Cette semaine se tient désormais chaque année. Cette année, ce sera fin mars : http://semaine21mars.tousuniscontrelahaine.gouv.fr/
Dans la rubrique « ressources » de ce site, il est renvoyé à la campagne « debout contre le racisme » dont il est question sur Riposte laïque aujourd’hui à propos de la Licra : http://ripostelaique.com/licra-500-000-euros-par-an-pour-detruire-la-france.html
http://www.education.gouv.fr/cid66966/les-semaines-d-education-contre-le-racisme.html(photo de Mme Ibn Ziaten devant des élèves de CM2 avec Cazeneuve et Vallaud-Belkacem)
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Pas besoin de centre anti radicalisation , pour ne pas risquer d’être radicaliser il ne faut pas être musulman ! interdisez l’islam en France !
Elle ne m’inspire pas confiance du tout ! Venir parler du danger de la radicalisation en uniforme de soldate de l’islam… Je ne suis pas certain qu’une bonne sœur en cornette serait autorisée à colporter la bonne parole dans nos écoles. Un ancien terroriste détenu à Guantanamo, oui, une muzz voilée oui mais pas une bonne sœur.
Ce qui est arrivé à son valeureux fils est bien triste et elle devrait se poser la question de savoir qu’est ce qui l’a tué. Mais parvenu à un certain niveau d’endoctrinement, la raison est dépassée. Souvenez vous de ces gamins noyés au large de Perros-Guirec dans le cadre du scoutisme. Les parents n’ont jamais condamné l’abbé Cottard …
Je ne connais pas le déroulement de cet accident dont vous parlez, Dorylée,, mais si les parents de ces enfants pensent que l’Abbé n’a pas voulu cette noyade, et a tenté de l’éviter, je peux comprendre qu’ils ne l’aient pas poursuivi en justice.
Mais là ce n’est pas pareil: nous sommes en face d’une mère qui travaille activement à dédouaner l’islam de ses crimes.
Et elle le fait dans les écoles, où elle a accès à nos enfants, le tout sous la bénédiction d’une Ministre de l’Education musulmane.
C’est scandaleux !
L’histoire est simple : l’intégriste abbé Cottard totalement incompétent en matière maritime et sans aucune habilitation Jeunesse et sport à organisé un raid en mer pour des gamins, épuisés par leurs conditions de vie lors du stage, au mépris des règles les plus élémentaires de sécurité (bateaux en mauvais état, surchargés, mépris de la météo, etc) Le bateau à fait logiquement naufrage entraînant la mort des gamins et d’un plaisancier venu à leur secours. La clique à Cottard à mis 7 heures pour prévenir les secours. Conclusion : si les petits sont morts, c’est que dieu l’a voulu. Les parents : amen…
Il serait bon de pouvoir connaître le fonctionnement de cette structure anti-radicalisation (association loi 1901 ? autre ? ) ; elle est certainement subventionnée (Ministère ? Conseil régional, général ? Maroc ? autre ?). Elle semble avoir été créée sur mesure pour cette femme dont la compétence particulière est encore à démontrer… sauf si on admet que « mère-de-jeune-musulman-martyr-du-terrorisme-islamique » soit un métier à part entière…
Il va sans dire que « mère-de-jeune-martyr-non-musulman-du terrorisme-islamique » n’en est pas un.
Bonjour,
A mon avis, elle trahit gravement la mémoire de son fils, qui est, il faut le dire, mort héroïquement.
Cette femme n’était pas enfourlardée avant le meurtre de son fils. Elle ne porte le foulard que depuis le voyage à la Mecque payé par le roi du Maroc après le meurtre de celui-ci. A mon avis, c’est pour dédouaner l’islam, c’est effectivement sa façon à elle de dire « l’islam ce n’est pas cela ». Cette femme est le porte-parole de l’islam en marche et assied sa réputation sur tous les poncifs et autres stéréotypes dignes de la takkya. Honte à l’éducation islamo collabo nationale d’accepter de genre de prosélytisme auprès de nos enfants.
Oui, « elle » me gave et j’aimerais que quelqu’un, un jour, sur un plateau ou ailleurs lui dise les vérités qu’elle mérite !
Et pas normal d’avoir 3 marocaines au gouvernement ! Est-ce que le gouvernement marocain a des ministres français/ses ?
On ne voit ça dans aucun Etat. C’est un pur scandale. Comme s’il n’y avait pas de femmes d’origine française pour occuper les postes que ces marocaines squatent, notamment l’Education Nationale ? Exit !
Une takkya de plus car elle n’a pu intervenir sans l’accord des éminences musulmanes en France. Une voilée islamique dans des Locaux de La République Française. Une victoire (encore) contre La Laïcité Française.On attend la réaction des Organismes Laïques Français, défenseurs de L’ Education Nationale, avec impatience !
Comme plusieurs l’ont dit ici , ça me dérange moi aussi de voir cette femme enfoulardée qui quelque part cherche a nous culpabiliser en tenant ses propos sur la discrimination et autres tares dont serait atteinte notre société et faisant en fait la promotion du bon islam . Bien sûr cette femme n’est pas seule , quelqu’un tire les ficelles dans l’ombre et planifie cette propagande .
C’est dans sa communauté que se trouve le problème , c’est la religion qu’elle représente elle même avec son foulard sur la tête qui pose problème et pas autre chose , toute autre raison invoquée par les » padamalgamistes »
est purement et simplement de l’enfumage . Sur la photo au début de l’article on voit cette dame s’adressant a des élèves dans une école de la république avec un foulard islamique sur la tête , Est-ce autorisé ? parce que sur cette photo j’ai l’impression de voir une ambassadrice de l’islam s’adressant aux enfants sous le regard bienveillant de cazeneuve et belkacem . Bref tout ça m’a l’air bien orchestré afin de ne pas aborder le vrai problème qu’est l’islam en France et dont nous ne voulons pas .
Oui, Patriote, c’est autorisé
merci Maxime je confisque pour ce soir
🙂 en brève alors, car en l’état cela ne ressemble pas à grand chose ! 😉 Je promets un petit article sur le collaborateur occasionnel du service public quand j’aurais un peu plus de temps pour développer tout cela ! S’il y a un article à reproduire à ce sujet, plutôt que celui de la société d’avocats que j’ai donné rapidement en lien et qui en réalité est critiquable car il comporte des blancs (j’ai vu cela après coup), ce serait cette page du Conseil d’Etat qui expose cette jurisprudence : http://www.conseil-etat.fr/Decisions-Avis-Publications/Decisions/Les-decisions-les-plus-importantes-du-Conseil-d-Etat/21-juin-1895-Cames
C’est une voie qui peut être explorée, mais il n’y a pas de statut vraiment clair du collaborateur occasionnel du service public. C’est une sorte de béquille prévue par la jurisprudence dans certains cas, mais je pense qu’on aurait intérêt à s’en inspirer pour régler cette question des mères accompagnatrices voilées entre autres intervenants affichant à l’école des signes religieux.
merci Maxime en fait je publierai seulement demain soir, l’actualité ayant repoussé quelque peu ce qui est un peu plus intemporal
Je pense que le texte suivant serait plus approprié pour un article sur le collaborateur occasionnel du service public.
Les agents de la République laïque (art. 1er de la Constitution), contractuels ou titulaires, ne peuvent pas arborer de signes religieux dans l’exercice de leurs fonctions, car un agent public représente l’action de la République, censée n’adhérer à aucune religion. Les usagers des services publics, au contraire, sont généralement libres de manifester leur adhésion à une religion, en vertu de la liberté religieuse. L’islam est à cet égard, selon l’opinion commune, contestée par certains résistants, mais relayée par la jurisprudence, une religion. Cependant, pour préserver les enfants et adolescents du prosélytisme religieux, sans doute aussi des conflits interconfessionnels, une loi de 2004 interdit les signes ostensibles dans les établissements publics scolaires primaires et secondaires. Cette loi permet que l’élève soit considéré pour ce qu’il est autrement que par son rattachement à une communauté religieuse. Cette loi préserve aussi les élèves d’un préjugé de la part des enseignants, ce que l’on dit moins. Nul n’est à l’abri de préjugés, même inconscients, qui pourraient le conduire à considérer tel élève comme étant « le petit chrétien du coin » ou « la petite musulmane de service », alors que, dans la République, l’égalité paraît mieux assurée s’il en va autrement. D’ailleurs, le Code de l’éducation prend le soin d’affirmer que « l’Etat assure aux enfants et adolescents dans les établissements publics d’enseignement la possibilité de recevoir un enseignement conforme à leurs aptitudes dans un égal respect de toutes les croyances ». Cette loi, censée protéger l’élève comme mineur exposé au risque de manipulations ou de discriminations contre lesquelles il ne saurait pas se défendre, ne le protège toutefois pas quand il commence des études supérieures (ce qui n’est pas rare, dès lors qu’on peut avoir le baccalauréat à 17 ans, voire 16 pour ceux qui ont un an d’avance). Elle pourrait aussi viser plus juste en concernant tous les services publics, finalement, car tout usager a intérêt à être bénéficiaire de leur parfaite neutralité. Surtout, échappent à son domaine les personnes qui prêtent leur concours ponctuellement à l’éducation nationale. Le Code de l’éducation ne vise en effet que les élèves à ce sujet, une circulaire ayant indiqué notamment que les parents d’élève n’étaient pas concernés. Cependant, selon le Code de l’éducation, « le service public de l’enseignement supérieur est laïque et indépendant de toute emprise politique, économique, religieuse ou idéologique; il tend à l’objectivité du savoir ; il respecte la diversité des opinions. Il doit garantir à l’enseignement et à la recherche leurs possibilités de libre développement scientifique, créateur et critique ».
Pourtant, le tribunal administratif de Nice a jugé bon d’annuler l’année dernière un refus de pouvoir accompagner une sortie scolaire opposé à une mère voilée. De même, Madame Ibn Ziaten, musulmane, a pu intervenir pour témoigner devant des élèves de CM2 en portant un foulard en présence de deux ministres, M. Cazeneuve et Mme Belkacem. On peut dans ce cas hésiter à y voir un signe religieux, car cette femme porte le deuil de son fils. On peut aussi penser que le port d’un foulard exprime ordinairement chez une musulmane l’adhésion à l’islam. Décider autrement pourrait permettre de contourner les interdictions posées pour les agents publics comme pour les élèves, qui pourraient porter un foulard ou voile en invoquant le deuil d’un proche. Je ne crois pas que cet argument ait déjà été invoqué dans le cadre d’un contentieux. Il est vrai qu’en intervenant ponctuellement pour contribuer à l’éducation des enfants contre le racisme et l’antisémitisme, cette femme n’entrait dans aucune des catégories concernées par l’interdiction du port de signes religieux à l’école selon les textes et qu’elle pourrait se prévaloir, par analogie, de la jurisprudence du tribunal de Nice sur les mères voilées accompagnatrices de sorties scolaires.
Pourtant, on comprend mal comment des personnes associées, ne serait-ce qu’un jour ou une heure, à l’action d’un service public pourraient avoir un statut différent des élèves et du personnel. L’école est en effet conçue juridiquement comme un sanctuaire républicain.
Ne pourrait-on pas alors invoquer la notion de « collaborateur occasionnel du service public » pour que l’école reste préservée des intrusions des signes religieux ? Cette notion a été utilisée en diverses circonstances pour l’assimiler à un agent permanent, ce qui paraît logique car le temps n’a pas d’impact dans l’appréciation de la responsabilité administrative, spécialement celle de l’Etat, du fait ou à l’égard de personnes qu’il fait intervenir pour mener à bien ses missions. Il peut alors répondre de leurs agissements comme si c’étaient ses agents permanents, tandis que les collaborateurs occasionnels bénéficient par ailleurs d’une protection spéciale de la puissance publique pour le cas où ils subiraient eux-mêmes un dommage dans le cadre de leur intervention (régime de la responsabilité sans faute). Ainsi, le 13 janvier 1993, le Conseil d’Etat a ordonné l’indemnisation des graves préjudices subis par une mère accompagnatrice d’une sortie scolaire au titre de sa participation au service public de l’enseignement.
Un souci de cohérence du droit devrait conduire à décider la même chose pour l’obligation de neutralité. Le statut de collaborateur occasionnel devrait ainsi comporter des contraintes spéciales, la neutralité du service public semblant être un minimum à cet égard, en contrepartie de ces avantages spéciaux (droit à être indemnisé de ses préjudices à des conditions favorables, droit de ne pas engager sa responsabilité quand il commet des torts en participant à l’action du service public).
Le Conseil d’Etat n’a certes pas dit explicitement que le parent accompagnateur est un collaborateur occasionnel du service public. Rien ne semble pourtant s’y opposer, car la notion est très large. Les collaborateurs occasionnels agissent souvent de façon spontanée et désintéressée, comme les parents accompagnateurs de sorties scolaires ou les personnes qui sont invitées à témoigner (par exemple, des rescapés de la Shoah).
Leur liste évoque la France que nous aimons : ont été ainsi qualifiés, par exemple, des personnes ayant aidé les pompiers à combattre un incendie (NDLR : sans les caillasser…), des passants ayant aidé la police pour l’arrestation d’un délinquant et à porter secours à une personne en danger, des bénévoles ayant tiré un feu d’artifice lors d’une fête locale ou encore des villageois participant à une battue au loup à la demande du maire.
Le tribunal administratif de Montreuil, en 2011, avait déjà reconnu qu’un règlement intérieur imposant la neutralité aux parents accompagnateurs était régulier, « les parents d’élèves participant au service public d’éducation ». Même opinion de la part du Haut conseil à l’intégration, en mars 2010. La même année, une réponse ministérielle étendait la solution aux employés d’un service de nettoyage et de restauration scolaires… Pas de voile, ni de croix apparente, pour qui sert la soupe à la cantine ! Une circulaire de M. Chatel de 2012 recommandait aux directeurs d’école de refuser l’accompagnement par des parents manifestant une appartenance religieuse.
Depuis l’arrivée des socialistes au pouvoir, le vent a tourné. Mme Belkacem est favorable à l’accompagnement des sorties scolaires par les mères voilées, en tout cas selon le journal « L’express ». Déjà, en 2013, le Conseil d’Etat s’était montré plus frileux que le tribunal de Montreuil, en apportant une véritable réponse de Normand censée ne froisser personne : les parents qui participent à des sorties scolaires ne sont pas soumis à la neutralité religieuse, mais « les exigences liées au bon fonctionnement du service public de l’éducation peuvent conduire l’autorité compétente à recommander de s’abstenir de manifester leur appartenance ou leurs croyances religieuses ». Dans le même genre, le Défenseur des droits (successeur de la Halde) préconisait des distinctions selon que la participation du parent était spontanée, sollicitée, imposée, bénévole ou rémunérée… On connaît la suite avec la décision du tribunal de Nice. Certes, le tribunal n’a fait que reprocher à l’école de ne pas s’être référée explicitement au « bon fonctionnement du service » pour refuser l’accompagnatrice voilée. Mais alors, comment mieux motiver la décision de refus ? Bon courage aux directeurs d’école mis dans une situation difficile depuis que « le vent a tourné ».
Pour finir, et de façon plus anecdotique, je ne résiste pas à l’envie de partager une trouvaille faite pendant mes recherches sur la neutralité des enseignants. Dans une affaire jugée par le tribunal administratif de Paris le 26 février 2008, le ministère de l’Éducation nationale avait sanctionné disciplinairement un professeur qui avait dicté à ses élèves de cinquième que Mahomet était un « assassin » ayant « imposé sa religion par la terreur » et « fait exécuter 600 à 900 juifs par jour », au motif qu’il avait « adopté une attitude de provocation, ou commis une maladresse, comportement indigne de la part d’un enseignant ». Le tribunal administratif a cependant annulé la sanction en considérant que la provocation n’était « pas établie » !
merci Maxime mais je trouve que votre premier commentaire que je publie tout à l’heure est plus synthétique et plus clair je persiste donc à le publier… me pardonnerez-vous ?
Bien sûr chère Christine !
Au-delà du drame qui l’a touchée, comme 150 autres personnes, cette femme est gênante dans le sens où elle profite des médias pour nous refaire le coup du « pas d’amalgame » « l’islam ce n’est pas ça ».
Question de culture, regardez les Japonais avec Foukoushima ils restent digne, chez les musulmans c’est aussi tôt les pleureuses.
C’est dans l’intérêt de la Ministre de l’Education, qui est musulmane, de permettre à une autre musulmane d’aller enfumer nos enfants sur l’islam au sein même de l’école, et cela dès leur plus jeune âge. Le lavage de cerveau opère mieux sur les esprits jeunes et donc influençables.
Madame Ibn Ziaten tue son fils pour la deuxième fois quand elle prétend que « cépaçalislam », car son fils ayant porté l’uniforme d’un pays de mécréants où la charia n’est pas encore appliquée, il constituait une cible idéale pour son tueur, qui n’a fait que son devoir de musulman en tuant des juifs et des soldats d’un pays non-musulman.
oui, Eva, j’ai pensé de même : « Elle tue son fils une deuxième fois ». Il est mort parce qu’ayant le type maghrébin, il portait l’uniforme français et celui d’un régiment qui avait combattu contre des Musulmans. C’est CELA qui en a fait une cible. pas la prétendue misère des « quartiers. »
Bonjour Agathe,
Si c’était la misère ou l’illettrisme qui faisaient le lit du terrorisme, comment se fait-il que les chrétiens, athées ou juifs pauvres ne deviennent pas terroristes ?
Et la plupart des terroristes musulmans sont instruits. Certains d’entre eux sont issus de la bourgeoisie, comme plusieurs des terroristes responsables des attentats du 11 septembre 2001.
Oussama ben Laden vient d’une famille richissime. Et Tariq Ramadan n’a pas grandi dans les bidonvilles de Genève !
Pourquoi pas Abou Baghdadi ou des nazis tant qu’ils s’y sont.
Depuis le début elle a dit qu’il fallait « aider » davantage les pauvres petits des quartiers comme si c’était la solution contre le djihadisme, comme si l’horreur perpétrée était la conséquence de NOS manquements à l’égard des « jeunes »des quartiers musulmans.
merci Agathe je confisque pour ce soir cette belle mise au point
en ce cas, chère Christine, épargnez moi la honte d’une faute de frappe que j’ai vue à la relecture mais n’ai pas pu rattraper car mon message était parti : je ne l’ai plus sous les yeux mais il s’agit d’un ENT après un sujet singulier « Hou ! hou ! Les cornes ! »
pas de souci chère Agathe, je relis et corrige systématiquement (mais il peut m’arriver de le faire trop vite et d’oublier mais là je ne crois pas )
Il y a un moyen super pour déradicaliser ça s’appelle désislamisation… En gros il faut dégager tout ce qui ne va pas et on y voit déjà plus clair! Ce qui est logique finalement
Je ne suis pas satisfait de ce que j’ai écrit dans le commentaire transformé en article sur la radicalisation, j’imagine que d’autres sauront mieux argumenter. Toutefois, évoquer « les inégalités », je trouve que c’est pousser trop loin et cela m’a choqué… si certains se mettent à commettre des atrocités en invoquant l’islam, on peut penser qu’ils ne s’orientent pas vers cette voie par hasard, la vraie question c’est donc pourquoi invoquent-ils l’islam et pas une autre doctrine ?
Vous avez le mérite de l’avoir écrit.Foin du reste !
Euh… ce à quoi aucun de nosu n’a pensé (car NOUS ne sommes pas comme ça), combien est-elle REMUNEREE pour ce « travail » en direction des radicalisés à dé-radicaliser ?
En ce qui me concerne, je trouve vos articles fabuleux, Maxime.
C’est toujours original, intéressant, complet, on apprend des tas de choses, notamment en matière d’histoire.
A chaque fois que je vous lis, j’ai envie de vous dire: MERCI !
Eva.
Quelle gentillesse, Eva, je vous remercie pour vos compliments ainsi qu’Agathe.
Pour ma part, j’ai beaucoup appris en vous lisant, comme tous vos lecteurs j’imagine, votre témoignage est précieux et vos arguments d’une solidité époustouflante (je reconnais avoir copié-collé tous vos articles dans un fichier que je conserve précieusement et aimer à les relire de temps à autre).
Il me reste encore beaucoup à apprendre, je ne suis qu’un poussin !
Votre maîtrise de la langue arabe est aussi une chance pour vos lecteurs. Par exemple, je m’interrogeais hier encore sur un texte du Coran (VI, 151) que je voyais reproduit sur un réseau social, traduit ainsi : « Ne tuez pas la personne humaine, car Allah l’a déclarée sacrée ». Mais je lis ailleurs ( http://www.dicocitations.com/citations-auteur-coran-0.php ) « Ne tuez qu’en toute justice la vie qu’Allah a fait sacrée », ce qui est déjà autre chose me semble-t-il, puisque le meurtre peut alors être légitimé par la justice si l’on comprend les choses ainsi… selon des critères de « justice » qui ne sont sûrement pas les nôtres. Les gens ne maîtrisant pas l’arabe ne peuvent vraiment se faire un avis sur les textes que grâce aux arabophones, qui, comme vous, sont capables de produire des écrits solides et clairs. On ne peut que vous faire confiance quand on a passé quelques heures à vous lire…
Maxime, votre confiance me touche,
Merci Eva je confisque puor publication demain
moi aussi elle me géne avons nous vu des parents des massacrés de novembre ce comporter de la sorte? non.en revanche dounia bouzar arréte son soit disant centre pour pauvres petits djihadistes et voilà l’autre qui aparait.
sur la forme, C’est un foulard et non un voile. ma grand mère en portait un comme beaucoup de femmes mariées a l’époque. Ce n’était pas un signe religieux mais un usage de pudeur en occident et en Corse en particulier.
Sur le fond, il n’y a aucune justification aux meurtres de Toulouse. Je ne crois aucunement à une justification sociale à la radicalisation islamiste.
Il faut se battre pour s’intégrer et non se battre contre le pays qui souhaite intégrer.
Sauf que là, le foulard est un signe de reconnaissance pour les »siens » et de discrimination à l’encontre des autres.Inutile de relativiser en rappelant qu’il existe d’AUTRES usages du foulard.
II existe d’autres occurrences de la croix gammée que celui qui en fut fait où et quand vous savez, mais en ce temps -là et depuis ce temps-là, aucune ambiguïté n’est possible pour qui l’arborerait.
Le foulard que portait votre grand-mère n’était guère obligatoire, et aucune « police religieuse » en France ou en Corse ne veillait à ce que toutes les femmes le portent, comme c’est le cas dans les pays musulmans.
Le foulard de votre grand-mère ne lui cachait ni le front ni le cou, et ne lui donnait pas cet air de Fatma soumise. Et en plus, c’était une autre époque, et toutes les femmes de cette époque ne portaient pas le foulard.
Ma grand-mère, qui vivait en Orient, ne l’a jamais porté, sauf à l’église, où les femmes mariées ou veuves posent, si elles le souhaitent, un carré de dentelle sur leurs cheveux. C’est une tradition, pas une obligation.
Le foulard des années 50 en France métropolitaine.comme en Outre-mer d’ailleurs, était un ornement, pas un éteignoir de la beauté, un usage remplaçant le chapeau en plus léger et moins coûteux, une ruse d’élégance quand on n’avait pu aller chez le coiffeur.. Je parie que votre grand-mère était féminine et coquette, et se souciait comme d’une guigne de la « pudeur » à la sauce intégriste, mais vous étiez enfant, elle vous paraissait vieille et vous n’avez rien aperçu de tout cela.
Quant à la Corse, je ne me prononce pas.
Je tiens à préciser que j’ai bien dit foulard et non voile, ma grand mère aussi portait un foulard, il y a longtemps que les françaises n’en portent plus que dans les églises, pas dans la rue, les arabes oui, je maintiens donc ce que j’ai dit.
Qu’elle commence déjà à se déradicaliser en s’habillant à l’européenne et à enlever son putain de foulard signe religieux ostentatoire, après, elle pourra peut-être se lancer dans l’aventure.
Cette femme voilée me gêne beaucoup, elle me dérange.
Je ne comprend pas trop ce qu’elle fait en allant voir des enfants et surtout voilée !!!!!!
Voilée dans l’enceinte de l’école, un pas de plus pour Belkacem qui a déjà dérogé à la loi en conseillant d’accepter les voilées comme accompagnatrices scolaires