Le refus du déclin de l’empire américain par Washington va-t-il nous mener à la guerre nucléaire ? Le pire est toujours possible.
L’acharnement des faucons américains et de leurs stupides valets européens à combattre la Russie entretient une escalade de plus en plus dangereuse. Il est clair que les Occidentaux n’ont pas pris la mesure de la détermination des Russes à protéger leurs frontières et à garantir leur sécurité sur le long terme. Ou bien ils obtiennent ce qu’ils réclament depuis trente ans et que Washington leur refuse, ou bien ce sera la guerre totale entre l’Otan et la Russie.
Pas certain que les Européens aient mesuré le risque à sa juste valeur. S’ils pensent que Poutine va reculer et se plier aux diktats de Washington, ce qui mettrait le peuple russe en danger, ils se trompent lourdement. Poutine ne cédera pas plus face à Biden, que Kennedy n’a cédé face à Khrouchtchev en 1962, lors de la crise des missiles de Cuba. Question de survie.
Poutine fait la guerre pour protéger son peuple, Biden la fait pour conserver l’hégémonie mondiale des Etats-Unis. Le sort de l’Ukraine lui importe peu.
Dans une tribune du Figaro, le docteur en géopolitique Frédéric Encel, prétend que l’idée du déclin de l’empire américain n’est qu’une illusion, évacuant un peu vite les multiples fiascos de l’interventionnisme de Washington et sous-estimant la montée en puissance du monde multipolaire, parfaitement illustrée par le poids grandissant de l’OCS.
L’époque de la domination américaine depuis 1945, par un pays qui pèse 4% de la population mondiale, est révolue. Nous assistons à l’émergence d’un nouvel ordre mondial, accélérée par la guerre en Ukraine, laquelle peut mener à une confrontation nucléaire, si Washington persiste à vouloir régenter le monde. Il serait bien imprudent de sous-estimer la volonté du peuple russe à défendre son pays et à obtenir des garanties de sécurité que l’Occident lui refuse depuis 1991.
Le monde est en grand danger parce que les Etats-Unis refusent de reconnaître le déclin inéluctable de l’empire américain. Le retour d’une puissante Russie après la dramatique décennie post-soviétique sous Eltsine, et le réveil du colosse chinois qui avance à pas de géant, ont de quoi angoisser les faucons américains, qui règnent sur le monde depuis 1945, en supplantant le droit international par la loi du plus fort. Depuis des décennies, l’ONU ne pèse rien, seule compte la volonté de Washington.
Prétendre que l’Amérique défend la démocratie est un mensonge. Cette démocratie est moribonde. Et ce n’est pas l’épisode du Capitole qui est en cause, mais plutôt la fraude colossale qui a permis à Biden de voler huit millions de voix à Trump, une fraude misérable, cautionnée par les Européens et même par la Cour Suprême, qui a refusé d’instruire les milliers de plaintes. Elle est belle la démocratie américaine ! Plaintes mises au panier, donc pas de preuves, éternel refrain des démocrates et de leurs larbins européens depuis deux ans.
L’Amérique ne défend que son hégémonie, gravement menacée.
Toutes les interventions de l’Amérique depuis 1945, directes ou indirectes, se sont soldées par des fiascos, à part le raid sur le Pakistan ayant permis l’élimination de Ben Laden.
Mais cette Amérique arrogante a peur de la Russie, militairement plus puissante et dotée d’armements dévastateurs. D’où sa guerre par procuration en saignant le peuple ukrainien.
Comme le dit Alain Juillet, ex-patron de la DGSE :
« Pour soutenir l’Ukraine, l’Amérique, riche de l’expérience acquise dans plus de 52 interventions militaires dont 22 guerres depuis 1945, lui a livré à partir du 29 février l’équivalent de 20 % du budget de défense français car elle ne veut pas faire la guerre directement. Cela tient sans doute au déséquilibre sur les armes spéciales hypersoniques que l’on ne sait pas arrêter, sur lesquelles elle est en retard par rapport aux Russes et aux Chinois »
C’est le refus américain d’un monde multipolaire défendu par Moscou qui empêche Washington de dormir. Mais ce nouveau monde en marche ne s’arrêtera pas.
« Dans tous les cas, le monde multipolaire et quoi qu’on en dise fort vraisemblablement post-occidental, continuera à monter en puissance dans les mois et années à venir. Les tentatives, y compris radicales, de l’Occident à tenter de stopper ce processus ne mèneront finalement à rien. Et ne feront qu’impacter sérieusement la vie des citoyens ordinaires des pays dirigés par cette extrême minorité planétaire. Et en ce sens, l’Organisation de coopération de Shanghai sera bel et bien la structure clé du nouveau monde qui émerge », dit Mikhail Gamandiy-Egorov.
https://reseauinternational.net/le-grand-rendez-vous-du-sommet-de-locs/
L’OCS, c’est la moitié de l’humanité dont plusieurs puissances nucléaires, Russie, Chine, Inde. Si on ajoute les pays observateurs et les pays partenaires de dialogue, ce sont 21 nations qui veulent briser le carcan du monde unipolaire occidental. Rien ne les arrêtera.
Par conséquent, ce n’est pas le sort de l’Ukraine qui se joue dans le Donbass, c’est l’avenir de l’empire américain, qui joue sa survie.
La victoire de Moscou sur l’Otan, signerait la fin de cette domination américaine et donnerait un prestige sans limite à l’ours russe, ayant terrassé à lui seul l’ensemble du monde occidental.
C’est bien pour cela que chacun devrait écouter les Russes qui n’ont pas l’habitude de fanfaronner.
https://reseauinternational.net/avertissements-russes-une-guerre-nucleaire-est-imminente/
Voici ce que vient de déclarer Sergueï Lavrov :
« Le succès ponctuel au front la semaine dernière, n’est que magnifiquement montré dans la presse. Le nombre de morts ukrainiens sur toute la ligne des affrontements a dépassé les dix mille, les blessés remplissent tous les hôpitaux, il y a une pénurie d’ambulances. Les forces alliées [russes] employées dans le combat contre les nazis a été de l’ordre des centaines. Et puis la situation politique s’est détériorée. Il y avait des rumeurs en Ukraine selon lesquelles c’était la Russie qui « s’était retirée » pour faire une manœuvre de camouflage avant quelque chose de grandiose. Alors que les « patriotes » attendaient un répit, la Russie a frappé les installations électriques. Auparavant, le commandant en chef Zaluzhny avait signalé à Zelensky la formation d’un grand groupe naval de la marine russe en mer Noire, comprenant des navires d’assaut amphibies. L’Occident craint que l’échec de l’escroquerie céréalière ne soit à blâmer. Tout d’abord, Poutine a souligné au WEF que la Russie et les pays pauvres avaient été trompés dans l’accord sur les céréales. Puis Erdogan l’a admis. Le secrétaire général de l’ONU a également dû l’admettre, bien qu’une tentative ait été faite pour se dérober. Aux États-Unis, ils ont dit que tout allait bien, mais bientôt leurs experts ont encore reconnu le manque d’effet propre de l’augmentation des céréales sur le marché. L’Ukraine et plusieurs de ses sponsors, apparemment, ont reçu un ultimatum difficile : soit les céréales vont en Afrique, et la Russie ouvre un marché alimentaire international, soit la marine russe bloque à nouveau les ports ukrainiens, mais cette fois avec le débarquement des troupes [russes] avec la destruction de toute l’infrastructure portuaire. En parallèle, toute l’infrastructure ukrainienne va « s’effondrer ». Comment cela se produira approximativement a déjà été montré. On pourrait dire que c’était un essai sur les conséquences si les intérêts de la Russie étaient ignorés. »
Quant à Dmitri Medvedev, il adresse une nouvelle mise en garde à ceux qui persistent à vouloir humilier et affaiblir la Russie en livrant des armes létales à l’Ukraine :
« Tout va s’enflammer autour d’eux. Leur peuple saisira le chagrin dans son intégralité. Ils feront littéralement brûler la terre et fondre le béton. »
Si le monde s’embrase dans une Troisième Guerre mondiale, on ne pourra pas dire que les Russes n’ont pas prévenu l’Occident.
Le salut de la France passe par une sortie totale de l’OTAN et de l’UE, pour un retour à une France gaullienne, indépendante, maîtresse de sa monnaie, de ses frontières, de son budget, de sa diplomatie, de sa justice, de son énergie nucléaire, de ses accords commerciaux etc.
Tout autre discours nous mène au chaos, à la ruine économique et peut-être à la guerre.
Jacques Guillemain
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La Troisième Guerre Mondiale ? Tout est possible avec les Amerloques et les Européistes Mondialistes de Bruxelles qui veulent détruire la Russie en manipulant les Ukrainiens avec cette guerre nucléaire , les Amerloques cherchent à conserver leur suprématie mondiale mais ils vont perdre leur suprématie puisqu’ils sont sur le déclin .
Jacques Guillemain dit vraiment n’importe quoi. Cette fois, c’est encore pire que d’habitude. Je vais arrêter de lire ses articles.
Les gendarmes du monde !
A chacune de leur intervention armée contre un pays, ils ne risquaient rien ou peu sur leur territoire.Viêt-na; Laos, Serbie, Irak, etc etc, aucun de ces pays n’avaient la possibilité de riposter sur le sol américain.
Les Allemands, en ’45 y étaient presque parvenu, en fin de course pour l’arme nucléaire et déjà le vecteur, la fusée A4 ce n’aurait été Hiroshima et Nagasaki mais New-York et Washington.
Ici, il s’agit de la Russie, première puissance nucléaire et vecteur quasi impossible à arrêter.Little boy et Fat Boy, ce sont des bombinettes à côté de Tsarbomba et Satan 2.
Les USA ne peuvent plus prétendre œuvrer pour la démocratie, après la fraude massive aux dernières élections présidentielles, et à la débandade judiciaire des juges ripoux. C’est la HONTE.
D’autre part, leur alliance avec les royaumes les plus rétrogrades et les plus misogynes, l’Arabie saoudite qui pratique un esclavage déguisé (6800 morts pour la construction des stades climatisés), les ouvriers restants ne sont pas payés, tout cela les discrédite et on ne peut plus leur faire confiance.