Mais oui, comment n’y a-t-on pas pensé plus tôt ? Tous ces djihadistes communiquent et les videos de menaces, de démonstration de force utilisent bien Internet que nos dirigeants rêvent de maîtriser…
L’article ci-dessous est édifiant. On aurait les moyens d’isoler l’Etat islamique du reste du monde en supprimant tout accès à Internet mais on ne le fait pas.
Mieux encore, des compagnies européennes, dont une détenue par l’Etat français, via la Caisse des Dépôts et Consignations (encore là... ) fourniraient aux djihadistes l’accès à leurs services…
Qu’ils prétendent l’ignorer est forcément un mensonge délibéré, mais qu’ils arguent du coût élevé des satellites et de la nécessité de les rentabiliser pour justifier la mise à disposition de leurs services aux terroristes est ahurissant…
Pour le reste, vaut-il mieux laisser les terroristes se connecter à Internet pour mieux les épier et surveiller ?
J’ai un doute. Si c’était le cas, on aurait sans doute pu éviter un certain nombre d’attaques en Europe, d’enlèvements de chrétiens et de viols de chrétiennes, non ?
Christine Tasin
Au fil des mois, les enquêtes éclairent un peu plus comment l’organisation terroriste Etat islamique est administrée, de quel armement elle dispose. Mais comment ses membres accèdent-ils à internet ? Le groupe jihadiste est présent sur les réseaux sociaux, publie un magazine en ligne, multiplie les vidéos de propagande et recrute partout dans le monde. Une enquête de l’hebdomadaire allemand Der Spiegel (en anglais), révèle comment l’Etat islamique « diffuse la terreur sur le web ».
Des connexions haut-débit par satellite
Selon des sources syriennes, citées par Le Monde, « à Raqqa, capitale officieuse de l’Etat islamique, les satellites sont le seul moyen d’accès à internet ». Et c’est probablement le cas sur une grande partie du territoire contrôlé par l’organisation terroriste, où les infrastructures de télécommunications sont détruites. Avec le bon matériel, il est ainsi facile d’accéder à « un internet haut-débit, avec un débit entrant à 22 Mb/s et sortant à 6 Mb/s », détaille le Spiegel.
Du matériel acheté en Turquie
Tout le matériel nécessaire est disponible à Antioche, carrefour historique des routes commerciales, en Turquie, explique le Spiegel, et les « marchandises continuent à circuler à travers cette région aux frontières poreuses ». « Dans le quartier du bazar, les marchands vendent aussi bien des balais, des épices, des grenades fraîches, des robes de mariées, des fours, et un tas de pièces électroniques », poursuit l’hebdomadaire.
Se connecter à internet par satellite est « facile, mais pas peu cher ». Il suffit d’une« parabole avec une antenne d’émission et de réception et un modem », liste leSpiegel. A Antioche, la demande a explosé ces dernières années car ces technologies permettent à la population syrienne de rester connectée. Dans les zones contrôlées par l’Etat islamique, « aucun accès internet n’est possible dans l’autorisation d’un émir ». Mais les vendeurs du bazar d’Antioche disent ignorer l’identité des consommateurs finaux.
Des opérateurs européens et français
L’Etat islamique ne possède toutefois pas ses propres satellites, ni les opérateurs qui les gèrent. C’est là que l’enquête du Spiegel devient « extrêmement problématique pour l’Europe, car ce sont des compagnies européennes qui fournissent aux terroristes l’accès à leurs plateformes de propagande ». Le Spiegelcite par exemple le français Eutelsat, détenu en partie par la Caisse des dépôts et consignations, le luxembourgeois SES et britannique Avanti Communications.
Contactés par le Spiegel, Eutelsat et SES se défendent de fournir sciemment des services à l’organisation Etat islamique. Pourtant, des terminaux de connexion, qui émettent des coordonnées GPS, « ont été localisés, en 2014 et 2015, en Syrie et en Irak » et « les opérateurs satellites et leurs distributeurs connaissent généralement l’emplacement des équipements qu’ils fournissent », selon le Spiegel.
Auprès de Libération, « les deux opérateurs insistent sur le fait qu’ils n’ont aucun contact direct avec les clients finaux ». SES assure n’avoir aujourd’hui « pas connaissance que ses satellites sont utilisés par l’Etat islamique ou dans des zones syriennes contrôlées par l’EI » tandis qu’Eutelsat affirme qu’il « n’y a pas de terminaux activés en Syrie à notre connaissance ».
Un accès internet facile à interrompre
D’après l’enquête du Spiegel, il serait très facile de couper l’accès à internet dans les zones contrôlées par l’Etat islamique « sans beaucoup d’effort ». La question se pose alors : pourquoi ne coupe-t-on pas immédiatement ces connexions, pour empêcher les jihadistes de diffuser leur propagande ?
Le Spiegel évoque en premier lieu un argument économique : un satellite a une durée de vie de 15 ans et coûte très cher, « il faut donc rentabiliser son investissement le plus vite possible ». Mais l’hebdomadaire envisage aussi une possible coopération de ces sociétés avec les services de renseignements, ou même la mise sous surveillance de toutes ces connexions par satellite, avec ou sans l’accord des opérateurs.
De son côté Libération cite le journaliste Jean-Marc Manach, selon lequel l’accès à internet permet par exemple aux militants du réseau Raqqa Is Being Slaughtered Silently (« Raqqa se fait massacrer en silence ») « de faire sortir de la ville, au péril de leur vie, des informations sur les exactions de l’Etat islamique, ou à des familles de tenter de faire revenir des jeunes jihadistes partis sur le théâtre irako-syrien ».
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« L’État islamique ne possède toutefois pas ses propres satellites, ni les opérateurs qui les gèrent. »
Ah, Bon… Les journalistes osent croire que le Qatar et son satellite lancé en 2013 ne leur fournissent pas (si ce n’est déjà le cas !) l’accès Internet satellitaire…
Quant à savoir, s’il faut couper l’accès ou non, c’est une question à double tranchant, au vu ou non de la récolte d’information réellement exploitable.
Après les attentats du 13 novembre, je pense qu’il faut impérativement plus de moyens humains… Le « téléphone arabe » évite toutes indiscrétions hors de la communauté…
Cette entreprise est complète folle!!! Je préconise que nous devrons aller très loin. Arrêtez tout commerce. Cessez d’acheter leur pétrole et absolument tout qui vient des pays musulmans comme Arabie Saoudite. Dubai et pays des Irmate Arabes et Iraq et Iran
Ils conduiraient bientôt leur chameaux comme autrefois au lieu des BMW qui viennent des investissements américaines et d’autres pays. Il faut passer une résolution à l’ONU qui stipule que n’importe quel pays ou nation qui a une religion (ou Église) d’État est un crime contre l’humanité. (Et je suis Chrétien, mais je ne veux au pays une religion/Église d’État. Car cela change carrément la religion, car cette religion devienne un système religio-politique et donc un danger pour nous tous. Allez protéger tous les groupes de confessions chrétiennes et tous les groupes non musulmans dans ces pays. Et créer un État pour les Kurdes. Expulser tous les musulmans de retourner à un des nombreux pays musulmans. Il y a l’embarras de choix. Et plusieurs sont très prospère. Est-ce que vous n’avez jamais poser la question pourquoi les pays riches musulmans ne viennent pas en aide à leurs pauvres frères dans la foi musulmane, comme les migrants syriens? Parce que cela est une tactique de guerre, c’est pourquoi! Et non je ne suis pas nazi, bien que je suis à droite et je vois très clair le danger pour nous tous. Que dans tous les pays occidentaux, donnez le droit aux citoyens de s’armer et de s’entraîner avec la bénédiction du gouvernement. Comme Donald Trump a dit : Plus d’armes et moins de restrictions. Que chaque pays adopté le 2ème amendement américain dans leurs constitutions. Qu’on ait des ex-policiers et ex-soldats de bonne réputation, entraîné les civils comme dans les milices de patrie. Surtout ceux qui sont très expérimentés. Qui n’ont pas la gâchette facile.
La pleine collaboration quoi.