Au Musée des années 30 de Boulogne Billancourt, une exposition rend hommage à Jean Gabin
Icône du cinéma, Jean Moncorgé alias Jean Gabin a incarné la France plus que tout autre acteur.
À Boulogne-Billancourt jusqu’au 10 juillet, une formidable exposition rend hommage à l’acteur de Quai des brumes. Son fils, Mathias Moncorgé, a mêlé aux souvenirs de tournages des objets fétiches de celui qui rêvait d’être conducteur de locomotive.
Emission Sud radio : Mathias Gabin-Moncorgé, l’un des fils de Jean Gabin raconte l’acteur mais aussi et surtout l’ homme au quotidien :
Jean Gabin – Tournage de « deux hommes dans la ville »
Son incroyable jeu d’acteur reste gravé dans la mémoire collective française. Du flic au truand, en passant par le cheminot, au chef de clan ou au légionnaire, Jean Gabin a incarné tous les Français avec puissance et sobriété. Après Brigitte Bardot et Romy Schneider, la ville de Boulogne Billancourt rend ainsi hommage à Jean Gabin, qui détient le record de films tournés dans ses célèbres studios.
LE CHAT, 1971, de Pierre Granier Deferre
Grâce à cette immense rétrospective, vous découvrirez l’histoire de Jean Gabin, de ses débuts de saltimbanque à ses rôles légendaires, jusqu’à sa passion pour la terre et les chevaux. Conçue en étroite collaboration avec la famille de l’acteur et les partenaires associés à la ville, l’exposition dédiée à Jean Gabin se décline sur 700 m2 et présente :
- des objets authentiques conservés au Musée Jean-Gabin de Mériel
- des effets personnels uniques confiés par le fils de l’acteur, Mathias Moncorgé
- des trésors sortant pour la première fois des réserves de la Cinémathèque française
- des pièces issues de la plus grande collection privée consacrée à Jean Gabin
- du matériel cinématographique provenant des studios de Boulogne et de Billancourt
- une vingtaine d’écrans projetant des extraits de films et de documentaires
Du patriarche des années 70 en passant par les rôles de truand, tout le monde a son Gabin favori. « Mon Gabin préféré, c’est le jeune homme des années 30 », avoue une femme. « La manière dont il s’adresse aux femmes, il a une douceur », apprécie une autre. Même intonation et stature, Mathias Moncorgé est le fils de Jean Gabin. « Papa était très simple, il a mis une carapace pour pas qu’on l’emmerde en fait, mais papa était timide, il avait peur de déranger », raconte-t-il.
Jean Gabin dans les années 1950.
« Il ne fait jamais un geste de trop »
Entre les rôles au cinéma et les scènes familiales se dessine un Jean Gabin sans paillettes qui ne se prenait pas pour une vedette. L’honnêteté et le respect de chaque personne étaient importants pour lui. Sa sobriété est sa marque de fabrique. En 95 films, il ne fait jamais un geste de trop, son regard suffit. « Il sait que moins on en fait devant la caméra, mieux c’est », déclare Patrick Glâtre, commissaire de l’exposition.
Page de l’exposition : https://otbb.org/expo-jean-gabin/
« Jean Gabin, l’incarnation de la France au cinéma » : article herodote.net
(Re)découvrez l’icône du cinéma français en dix vidéos cultes (bandes-annonces dans cet article.
Films complets gratuits sur YouTube ici
Le tueur de Denys de la Patellière, 1972, Jean Gabin, Bernard Blier :
Victor, 1951 :
Site de streaming (taper le titre d’un film dans la barre de recherche) :
Le Clan des Siciliens : https://123streaming.cc/?s=Le+Clan+des+Siciliens
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Les films woke américains inondent nos écrans.
Dans un des derniers en date, je remarque que le commandant est un noir, pendant que l’exécutant de bas niveau est un blanc.
De même, de nombreuses femmes sont aux commandes, notamment noire et latino.
Sachant qu’aucun Africain n’a été capable d’envoyer un homme sur la lune, cette fiction est grotesque car non réaliste, mais sera prise pour argent comptant par la jeunesse, c’est ce qui compte pour les propagandistes.
Oui, rendons encore hommage à Jean Gabin tant que nous le pouvons. Je suis auteur d’une dizaine de biographies concernant les grands noms du cinéma français d’autrefois dont Jean Gabin. Actuellement, je ne trouve plus un éditeur pour quatre manuscrits dédiés à d’autres artistes. Petit à petit, le wokisme se met en place pour la mémoire du cinéma : acteurs dépassés, cinéma « blanc et raciste », franchoulliardise…Et les gens commencent à tomber dans le panneau…
Jean Gabin, qui n’a pas collaboré en 1940, alors que d’autres l’ont fait sans vergogne.