La vérité sur le logement social, par Anthonin Lamoureux

 

Mallaury Nataf, l’actrice de série TV, avait ému une partie des Français en relatant son parcours de SDF et le manque de places d’hébergement (il existe des dizaines de centres d’accueil en Ile de France).  Aucune association « anti raciste » n’avait relevé les propos que cette dernière avait tenus dans l’hebdomadaire TV Figaro du 7/02/12 : « Dans ces centres, il y a 80% d’Africains, 10% de musulmans, 10% de Maghrébins et pratiquement aucun français. ».

Dans les faits, Sarkozy a créé la loi DALO (droit au logement opposable), obligeant la France (donc les contribuables français) à loger toute personne suite au mouvement du canal Saint Martin et de l’association « des enfants de Don Qui Chotte ». De là sont nés des dizaines de Centre d’Hébergement d’Urgence et de Centre d’Hébergement et de Réinsertion Sociale afin de fournir un toit aux sans abris. Melle Nataf a révélé une vérité : ce ne sont pas les SDF français qui ont bénéficié de ces structures.

Dans la pratique, une personne sans logement ou en hébergement temporaire doit déposer une demande DALO qui passe par une commission présidée par le préfet. Les personnes logées dans les centres sont donc prioritaires dans l’attribution des logements HLM. Il est à noter également que bon nombre de familles africaines ont été expulsées parce qu’elles ne payaient pas leur loyer (un lien à faire avec les transferts d’argent vers l’Afrique ou la progression annuelle de 9% des vols vers ce continent ?).

Une étude de la DRIHL (Direction Régionale et Interdépartementale de l’Hébergement et du Logement) du 20/12/2011 sur « le relogement des personnes hébergées en Ile de France » confirme les propos de Melle Nataf : Les personnes interrogées sont majoritairement nées à l’Etranger (79.7%) et principalement dans un pays d’Afrique sub-saharienne (77,9%). A cela se rajoutent les déclarations de Nicolas Sarkozy le 23/12/11 dans le Monde : « le turnover dans les logements sociaux ne fonctionne pas ». « On ne peut pas passer toute sa vie dans un logement qu’on a obtenu à l’âge de 30 ans ».

D’un côté la loi oblige à reloger massivement des étrangers et d’un autre, le chef veut que les plus anciens bénéficiaires  des HLM laissent leur place. Un pas de plus est franchi dans la logique de substitution de population !

 

Bref, la France compterait 3,6 millions de mal logés. Notons cette citation (Télérama 18/11/11) : « Il faut construire, et massivement, dit Jean-Baptiste Ayrault, de l’association Droit au logement (DAL). Il manque dans les grandes agglomérations un million de logements, dont 600 000 HLM. Rien qu’en Ile-de-France, il en faudrait 70 000 par an pour rattraper le déficit, on est à peine à 40 000. ».

Quelle ironie dès lors que l’on sait que notre pays accueille officiellement 190 000 immigrés/an (dont 5% pour travailler) et qu’il faut bien les loger. Si l’Etat a dépensé, via l’Agence Nationale de Rénovation Urbaine, plus de 40 milliards d’euros en 30 ans (essentiellement pour l’habitat) dans 530 zones à fortes concentrations d’immigrés,  on se rend compte que nos impôts n’auront pas permis de faire réduire le ratio offres/demandes de logements. Le Parisien du 17/05/11 signalait que le coût des logements anciens avait augmenté de 141% en 12 ans.  Cette augmentation du prix de vente aurait-elle un lien avec le constat de Malika Sorel (11/03/10) : « Le taux d’immigrés propriétaires de leur logement est passé de 34% en 1992 à 40% en 2002, les personnes nées françaises étant 56% à être propriétaires à cette dernière date ».

On se rend compte que les logements sociaux se voient attribués de façon prioritaire aux immigrés via la loi DALO, que l’Etat construit essentiellement dans les zones à forte immigration et que cette dernière pèse directement sur le prix de vente soit en rentrant en concurrence avec les français soit en raréfiant le marché.

Le comble de l’ironie a été atteint le 4/02/12 par Libération et le président Sarkozy avec une photo pour illustrer la visite d’un chantier de logements sociaux par ce dernier à Mennecy : il était entouré de 7 personnes originaires d’Afrique.  Des ouvriers immigrés coûtant peu cher et dociles viennent construire des logements sociaux pour d’autres immigrés. La boucle est bouclée, notre présence ne servant qu’à financer les grandes entreprises, les immigrés salariés et les chantiers pour permettre à une nouvelle population de vivre mieux : c’est cela la mondialisation.

Anthonin Lamoureux

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8 Comments

  1. Suite à un sinistre de mon logement, je suis à la rue avec un enfant de 7 ans. Depuis ma grossesse. En tout cela fait 8 ans que je suis SDF avec enfant et que j’attends un logement.

    Il va s’en dire que je suis FRANÇAISE !

    Je suis officiellement enregistrée en tant que SDF avec enfant et domiciliée aux Lilas ( 93 = Le « 9 » – « 3 » !!!!). Municipalité PS. . .

    Quand j’étais enceinte je n’étais pas prioritaire pour accéder à un logement HLM ( alors que théoriquement, je dis bien théoriquement les femmes enceintes sont prioritaires…).

    Par ailleurs avec mon SMIG de 1094€ NET, ( Et OUI , les français travaillent à temps complet pour 1000€, ) On me répondait que je ne gagnais pas assez pour accéder à un logement social…Alors que tout ceux que je voyais y accéder ne travaillaient pas…Ne travailleront, ne cotiseront jamais à RIEN en France. Ils y habitent dans NOS logements sociaux, y sont soignés ( grâce à NOS cotisations), et tout l’argent ( de la CAF / NOS cotisations) part «  au bled »…

    Pendant ma grossesse, et après la naissance de mon bébé : impossible d’accéder à un centre d’hébergement CHRS, un foyer maternel…Comme me l’indiquait l’assistante sociale :  » j’étais française avec un emploi » ( qui on le savait avec 1000€ ne me permettait d’accéder rien, même pas une chambre de bonne) mais je n’étais pas  » prioritaire » étant donné qu’étant française, je n’avais pas besoin d’être « insérée »…En plus je travaillais ! Donc je n’étais pas , je cite : «  un cas social » …

    j’ai perdu mon logement au début 2007,à ce jour 8 ans plus tard, je suis toujours SDF…J’attends toujours un logement…Et je peux dire que j’en ai vues des attributions aux Lilas : 137 en 2014…Les chiffres sont disponibles sur le net, dont 53, F3 ( 2 chambres : une adulte, une enfant)….Toujours pour les mêmes….

    J’ai même vus des immeubles HLM en construction, ils ont vite été remplis..Pas par mon enfant et moi…Par des familles «plus prioritaires » que des smicards français à la rue en France…

    Ma fille est née aux Lilas, (où j’étais SDF). Afin de « faire valoir mes droits au regard du logement », dès sa naissance, je me suis légalement domiciliée au CCAS ( Centre d’action sociale ) des Lilas, où je reçois tout mon courrier. On peut constater sur le net, que ce CCAS, offre théoriquement de nombreuses aides et services…Je cite : « La politique d’action sociale des Lilas repose sur deux principes. La prévention pour éviter les
    décrochages ponctuels des populations les plus fragilisées. L’accompagnement lorsque les familles ont besoin d’un soutien spécifique  »…

    Accompagnement dont je n’ai jamais bénéficié…En 7 ans de « SDFitude » aux Lilas, avec un enfant, je n’ai jamais eu UN CENT D’AIDE financière, ni une couche, un colis alimentaire, un vêtement : RIEN !

    Ce n’ai pas faute d’avoir expliqué ma situation à la responsable de ce CCAS, Ni à la « référente sociale »…Aucune aide ni action n’a jamais été mise en place pour une famille française SDF… Pourtant si on lit le site :  «Aujourd’hui, les trois-quart des aides d’urgence que débloque la commission permanente du CCAS concernent le logement »

    Quand on va sur le site de ce CCAS, voici la « cerise sur le gâteau, je cite : « Logement : intervenir concrètement sur les situations les plus difficiles Depuis 2004, la Ville a créé un atelier social lié au logement qui se réunit tous les deux mois. Il rassemble le service social départemental, la Mission Locale, le CCAS, le service habitat, la CAF et la municipalité. Sa fonction est d’étudier les situations les plus difficiles pour trouver les solutions les plus efficaces.. »…CCAS où nous sommes donc légalement domiciliées en tant que Famille avec enfant de 7 ans SDF…Entre le discours officiel et la réalité..Enfin la réalité pour une famille française …il y a une montagne…

    Je précise qu’en 2012 j’ai eu un très gros problème cancéreux : 2 opérations, ablation de 5 organes de la matrice… … … Toujours en étant SDF…Et seule avec une enfant de 4 ans. Toujours pas de logement, ni aucune aide…PAS UN CENT ! Pas de prise en charge en hôtel  après/avant l’opération : RIEN ! Aucune mise en place de rien, même de provisoire…
    Depuis j’ai un contrôle cancer tous les 3 mois…Et je suis toujours SDF avec enfant.

    Mais je suis invalide. Après avoir travaillé plus de 25 ans !

    EN 2014 la responsable de ce CCAS a changé : «  idem » que l’ancienne , en beaucoup plus méchant..La première ne faisait rien, ne nous a jamais aidées…N’a jamais levé le petit doigt…N’a jamais mis en place aucune aide…ne nous a jamais signalées cet  » atelier social lié au logement qui se réunit tous les deux mois »..
    La 2ème est extrêmement agressive ( en tous cas avec les français) – La grande « action » qu’elle a décidée nous concernant c’est tout faire pour essayer d’annuler mon élection de domicile…Le seul et unique « service » que ce CCAS nous a accordé…

    C’est vrai qu’une famille à la rue avec enfant en attente de logement et domiciliée depuis la naissance de l’enfant = 2007, sur les Lilas, donc depuis 7 ans, ça la fout mal  pour une municipalité PS, toute prête à « aider les familles en difficulté » ..Mais quelles familles ??? Là est la question…

    Apparemment pas une famille qui multiplie les « tares » : française + catholique, c’est insupportable !!! Comment aujourd’hui en 2015, dans le pays chantre de la mixité et la laïcité, on ose encore être et OSER dire qu’on est français et CATHOLIQUE !!!

    Enfin : Si on se met à aider les français en France, c’est le monde à l’envers !!!

    Profitant de mon invalidité qui m’a empêchée de me déplacer UNE FOIS prendre mon courrier, LE motif était trouvé…Pour garder mon élection de domicile, j’ai du faire une procuration à une tierce personne ( une commerçante qui avait une voiture et allait faire une livraison). La « bonne »  responsable s’est empressée de lui faire lire tous nos échanges courriers relatant mes problèmes de santé ( VIVE LE SECRET PROFESSIONNEL !!!!!). ET de lui dire : « faudrait la scolariser cette gamine », en parlant de ma fille…ce à quoi la commerçante lui a répondu : «  donnez lui un logement, et elle ira à l’école ! ». « Elle a BAC 6 ,  elle l’instruit elle même, en attendant un toit »

    A ce jour, cela fait 8 ANS QUE J’ATTENDS UN LOGEMENT SOCIAL :

    J’ai 50 ans, je suis à la rue avec un enfant de 7 ans, J’ai travaillé presque 30 ans, jusqu’à la maladie, je suis invalide reconnue par la CPAM, cela fait 8 ans que j’attends un logement !
    Enceinte, je n’étais pas prioritaire
    avec un nouveau né : Je n’étais pas prioritaire
    Avec un enfant de moins de 3 ans, je n’étais pas prioritaire
    Avec un cancer, à la rue, avec un enfant, je n’étais pas prioritaire
    Avec un enfant de 7 ans qui devrait être scolarisé : je ne suis pas prioritaire
    Après 8 ans sans toit, invalide, avec un enfant, je ne suis toujours pas prioritaire !

    En 8 ans, j’en ai vu des « familles » accéder à de beaux et spacieux HLM, en plein Paris ( où je travaillais), avenue Ledru Rollin, dans le 4ème, rue de Turenne, aux Lilas : juste derrière la mairie, à côté du parc pour enfants, il y en a plein ! J’ai même enceinte, puis avec mon bébé assisté la construction complète d’immeubles en plein centre ville des Lilas. Mais RIEN pour nous !

    C’est dur d’être français en France ! Pays de la « mixité » et de la « Laïcité » !

    VIVE LA FRANCE !

    La dernière fois ( juillet 2014) que j’ai vue Mme TAMIM, responsable du service logement des Lilas, elle m’a bien précisé :  » vous n’êtes absolument pas prioritaires ». Il y a eu 137 attributions de logements en 2014 aux Lilas, tous des familles SDF, comme nous…Les Sans Domiciles, étant par définition « théoriquement » prioritaires, sur les mal logés…A fortiori avec enfant…

    Malgré la maladie, les affronts, les injustices, les inégalités de traitement, l’absence de toit stable, je prie.

    Je prie pour un avenir meilleur pour mon enfant, pour que Dieu me donne la force de tenir encore. Mon enfant est mon moteur, ma joie de vivre, et ma Foi est mon bouclier.

    kyrie Eleison

  2. Je confirme ce qu’à dit Malilou j’habite le 19 eme depuis 40 ans et je peux vous dire que les blancs sont en voie de disparition totale ,ils sont remplacés par des africains qui ne connaissent rien a la civilisation et des arabes même le gardien est remplacé par un africain et qui ne veut pas de décor de noel ,pendant les fetes c’est très triste ,nous regrettons beaucoup notre ancien gardien qui égayé la loge et le hall avec des très beaux sapins

    • Ce genre de témoignages qui se mmultiplient est insupportable et montre la gravité de la situation ! Merci

  3. Il n’y a pas que dans ces 2quartiers qu’il y’a des etrangers,dans le 19 eme arrdt il n’y a pratiquement plus de blancs, des africains ,des chinois et des arabes,j’habite un immeuble ou n’y avait aucun africains et maintenant plus de blancs même le gardien est africain

  4. Je fais le même constat que Spartacus. Je travaille, vis dans le 16eme à Paris (dans 14m2 , pour un peu plus de 500 euros par mois). Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il y a des HLMs dans le 16eme – près de la Porte de St Cloud, notamment. Mais allez-y ( ou passez devant la Maison de la Radio, il y a aussi des HLMs juste en face), et observez…. Pas ou quasiment pas de Blancs. Idem pour les HLMs juste en face du Parc André Citroen, dans le 15eme – avec vue sur le parc, s’il vous plait…

    Une de mes connaissances, une Française de plus de 80 ans, habite dans un appartement HLM porte de St Cloud. Elle est formelle: depuis une dizaine d’années, lorsque les personnes agées qui occupaient seules un logement décédent, le logement est systématiquement ré-attribué à des immigrés. Africains, Maghrébins, Sri-Lankais, Philippins – d’après elle, pas une famille blanche n’a emmenagé depuis des années.
    Et il suffit de lui rendre visite, et d’observer un minimum le voisinage, pour réaliser qu’elle n’exagere problablement pas.

    • Oui mais cela s’explique puisque les critères d’obtention d’un logement social sont les ressources e t le nombre d’enfants

  5. je suis francaise de souche et j ai deux enfants qui ont fait une demande de logement sociaux, or je trouve scandaleux qu un immigré clandestin régularisé passe avant mes fils qui en sont réduits à vivre tous les deux dans un petit studio minable et délabré
    raz le bol de ces privilèges accordés pour ne pas etre taxe de racisme, si mes fils allaient vivre dans ces pays, je suis certaine qu il passeraient APRES les habitants
    j appelle la loi dalo de la discrimination raciste a l envers et ne vous étonnez pas ensuite que ces privilèges engendrent en fin de course la haine et la rancoeur

    • Entièrement d’accord, Spartacus, la discrimination à l’égard des Français devient chaque jour plus insupportable, il va falloir mettre la pression là-dessus aussi !

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