Les sanctions de l'UE contre la Russie ont un effet dévastateur sur… la Grèce

Fruits et légumes grecs.

L’Europe, qui abhorre toute forme de liberté économique, s’applique à faire de ses  paysans les nouveaux serfs du modèle néo-soviétique. Partout, les paysans  ne peuvent plus vivre de leur travail et deviennent dépendants des aides (comme bientôt les commerçants indépendants chez nous).

Illustration de l’étau de l’UE sur les peuples avec la situation ubuesque en Grèce.

Les producteurs grecs disposent historiquement d’un marché en or avec la Russie où les consommateurs sont prêts à payer le juste prix.

Or, tout cela est parti en fumée à cause de décisions de principe émanant de décideurs  hors-sol  à Bruxelles, sur la question de la Crimée en 2014, qui font que les Grecs sont par ricochet  interdits de vente en Russie…

Et doivent se rabattre sur le marché européen, déjà hyper saturé,  qui leur paye leurs produits une misère.

On voit donc que l’Europe est purement et simplement coupable de faire crever les producteurs Grecs de fruits et légumes.

Les Grecs, pour qui ce secteur est essentiel, sont encore sacrifiés parce qu’on a décidé à Bruxelles de bomber le torse contre la Russie plutôt que de se soucier du sort des gens.

 

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Les sanctions imposées par l’Union européenne à la Russie en 2014 ont forcé Moscou à répondre par son propre embargo sur les produits européens, ce qui a mis à genoux les producteurs et les exportateurs grecs.

En 2014, l’Union européenne a imposé des sanctions à la Russie à propos de sa réunification avec la Crimée.

L’attitude des Européens a obligé la Russie à répondre par un embargo sur les produits européens, les mesures étant prolongées chaque fois que l’UE décide de maintenir les sanctions en question.

 

Depuis six ans, des centaines de producteurs grecs de fruits et légumes frais subissent les effets désastreux de la politique de l’Europe  car ils ne peuvent pas vendre leurs produits sur un immense marché comme la Russie, qui absorbe traditionnellement le plus grand volume de produits frais grecs comme les fruits.

Du jour au lendemain, des centaines de producteurs, surtout en Grèce du Nord, se sont retrouvés dans l’incapacité de vendre leurs produits en Russie.

Les dommages économiques qui ont commencé en 2014, au milieu de la crise économique qui a frappé et continue de frapper l’économie du pays, se poursuivent, au moment même où la crise s’aggrave en raison de la pandémie COVID-19.

 

Antonis Paschoulas est président de l’ASEPOP Naoussa, l’une des plus grandes coopératives de la région, qui compte plus de 500 membres qui vendent et exportent des fruits et légumes frais.

 

S’adressant à Sputnik Grèce, M. Paschoulas a souligné que l’impact de l’embargo et son maintien pour une année supplémentaire sont importants pour ceux qui envoyaient autrefois la majeure partie de leur production en Russie.

« L’embargo et son maintien ont un grand impact sur nous. Nous avions l’habitude d’envoyer des pêches, des cerises, des kiwis et des pommes en Russie, c’est-à-dire que 70 à 80 % de la production était exportée et cela a cessé en 2014 lorsque l’embargo a commencé », déclare M. Paschoulas.

Il  ajoute que maintenant, avec la pandémie, la situation économique est plus difficile et que la levée de l’embargo et l’exportation des produits vers la Russie serait une grande bouffée d’oxygène.

« Si nous avions des exportations vers la Russie, ce serait économiquement mieux pour nous. Nous aurions un grand marché », souligne-t-il.

 

Les fruits grecs sont « rebaptisés » comme étant des fruits turcs ou libanais

 

Christos Kolios possède une grande entreprise basée à Arta qui exporte des fruits dans le monde entier, tout en étant membre du conseil d’administration de l’Association des exportateurs de Grèce du Nord (SEVE).

Sa société, avant 2014, exportait des fruits en Russie.

Comme le dit Kolios à Sputnik Grèce, la levée de l’embargo, surtout à l’époque de la pandémie, serait « une solution ».

Il explique que des quantités de fruits en provenance de Grèce sont « rebaptisées » comme étant d’origine turque ou d’autres pays, et vont  en Russie car les consommateurs russes achètent des fruits très chers.

« La levée de l’embargo serait bien sûr une solution car il y a beaucoup de produits qui sont « changés » comme venant  d’autres pays afin d’aller sur le marché russe. C’est-à-dire que les fraises et les kiwis sont « rebaptisés », passant de grecs à turcs ou comme étant d’origine libanaise et passent en Russie », a déclaré M. Kolios.

 

Il  ajoute que dans d’autres cas, les produits arrivent dans d’autres pays comme le Belarus ou la Lituanie et de là, une partie d’entre eux est expédiée en Russie.

 

Les fraises, les pêches, les kiwis, les agrumes, comme l’a dit M. Kolios, sont les principaux fruits qui ont été exportés de Grèce vers la Russie et représentent en fait un pourcentage très important de la production totale.

 

« Pour vous donner une idée, la Russie prend  normalement 40% de la production totale de kiwis de la Grèce », explique-t-il

 

Comme la Grèce n’exporte plus que vers l’Europe et certains marchés transatlantiques, il est remarquable de voir, comme le souligne Kolios, que l’Europe a une faible consommation de ces produits et principalement à bas prix.

 

« En Europe, les prix ne sont pas si bons et la consommation est faible. Les exportations transatlantiques se portent mieux », a-t-il conclu.

 

« L’autolimitation a un coût financier important »

 

Le doyen de la faculté d’économie et de sciences politiques de l’université Aristote de Thessalonique et professeur du département d’économie, Grigoris Zarotiadis,  pense que l’ « autolimitation » imposée par l’UE sur l’exportation de produits est peu judicieuse pour l’Europe elle-même et ses producteurs.

 

Il  estime que l’Europe doit être indépendante et ne pas poursuivre les intérêts américains.

 

M. Zarotiadis souligne qu’il n’est pas surpris que l’UE insiste sur une politique de sanctions contre la Russie.

 

« Si cela est prudent, je pense qu’il est facile de répondre. À l’heure où la recherche de marchés pour les industries qui ont été durement touchées par la crise du coronavirus et son impact sur la demande active, l’autolimitation est encore plus coûteuse financièrement », déclare- t-il.

 

« En outre, je pense que c’est peu judicieux car l’orientation de l’Europe et de ses producteurs vers le marché international devrait être indépendante de la poursuite des intérêts américains« ,  poursuit-il.

 

« L’Europe doit à un moment donné réaliser qu’elle a la capacité et l’obligation de poursuivre sa propre diplomatie économique indépendante et sa diplomatie générale dans la région au sens large », conclut M. Zarotiadis.

https://greekcitytimes.com/2020/11/25/eu-sanctions-russia-greek/

Excellents et inoubliables légumes farcis en Grèce… 

 

Grâce à la Licra qui nous a réclamé plus de 5000 euros de « dédommagements » à elle alloués par le tribunal et qui, en sus, a fait appel en cassation d’un procès que j’avais pourtant gagné, nous devons prendre un avocat de cassation, ce qui coûte plus de 5000 euros également… Soit plus de 10 000 euros à régler en un mois ! 

Merci à tous ceux qui le peuvent de nous donner un petit coup de pouce pour faire face aux frais de justice, pour ne pas succomber au harcèlement judiciaire. Nous devons faire appel, aller en cassation, à la CEDH… pour ne pas laisser s’installer des jurisprudences terribles pour les Résistants à l’islamisation. Un procureur a même demandé de la prison ferme contre moi ;  il nous faut, plus que jamais, nous battre, avec tous les moyens possibles, pour éviter les condamnations répétées susceptibles de mener à la prison et, pour cela, il faut, plus que jamais pouvoir payer des avocats, faire appel en cassation…

Merci à tous ceux qui le peuvent sans se serrer la ceinture, bien évidemment. 

Pour nous aider, merci d’envoyer soit un chèque à l’ordre de Résistance républicaine, à Résistance républicaine, 101 avenue du général Leclerc, 75685 Paris Cedex 14 ou bien de faire un don via PayPal ou votre carte bleue. 

https://resistancerepublicaine.com/don/

Merci à tous.

Christine Tasin

 

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