La Macron fait vendre le Mobilier National pour le remplacer par les « œuvres » de ses « amis designers »

La une de Paris Match : Brigitte « se bat » pour les hôpitaux ! (Mais de quoi se mêle-t-elle, avec notre argent !).

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Irresponsable et honteux : le mobilier national vendu aux enchères pour l’association de Brigitte Macron

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La France va vendre une partie de son patrimoine «pour aider les hôpitaux»

Ce n’est pas le rôle de Brigitte Macron, qui joue les dames de charité de l’Ancien Régime et qui n’est pas élue, de s’occuper du financement de l’hôpital public !

Encore moins sans contrôle,  en se servant du patrimoine de la République, avec des pièces du Mobilier national, déjà pillé maintes fois par le passé.

Paris Match :

Brigitte Macron se tient à distance… de la politique. Et préfère se lancer à corps perdu dans une activité qui, jusqu’à présent, ne lui prenait qu’une petite part de son temps : la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France. En mai 2019, elle succédait à Bernadette Chirac à la présidence du conseil d’administration. Ce qui devait être une fonction purement honorifique est devenu – crise sanitaire oblige – un job à plein temps. « Du non-stop ! » selon son propre mot.

La Fondation des Hôpitaux de Paris, connue pour l’opération des Pièces jaunes…

 

Le Mobilier national, raconte The Guardian“ne sait pas encore précisément ce qu’il mettra en vente”. Mais il s’affaire et travaille à “dresser une liste des objets qui seront proposés aux enchères en septembre”, à l’occasion des Journées du Patrimoine organisées cette année les 20 et 21 septembre.

 

L’affaire  de la vente du Mobilier national vue par  La Tribune de l’Art

(…)

 Pourquoi, d’abord, comme nous le disions, vendre « au profit des hôpitaux de Paris », et plus précisément de la fondation de Brigitte Macron ?

Il y a inévitablement le soupçon d’une décision courtisane de la part de la direction du Mobilier national.

Ce n’est en effet pas le rôle d’une institution culturelle, dont les besoins en termes de financement sont réels et insuffisants, de venir au secours des hôpitaux, et cela a même quelque chose d’indécent. Le financement de l’hôpital est du ressort de l’État.

Celui-ci, on le constate dans la crise actuelle, qui n’est d’ailleurs pas nouvelle, s’est révélé incapable, en dépensant pourtant plus que l’Allemagne ou la Suède, de maintenir un hôpital public dans de bonnes conditions, avec des soignants payés décemment.

Ce ne sont pas quelques dizaines de milliers d’euros donnés par le Mobilier national, qui en aurait bien besoin pour restaurer ses collections, qui vont changer quoi que ce soit à l’hôpital public.

 

Cette affaire, outre qu’elle provoque par sa communication erratique (tous les journaux en parlent, jusqu’à l’étranger) une polémique inutile en détournant l’attention de scandales patrimoniaux autrement réels que ces ventes aux enchères, envoie par ailleurs une multitude de mauvais signaux.

Si, comme c’est le cas, on explique qu’il s’agit en réalité de meubles sans intérêt qui encombrent ses réserves (ce qui était initialement l’intention) et que le gain attendu n’est pas du tout un élément essentiel dans cette décision, on laisse entendre que la cause des hôpitaux de Paris peut se contenter de peu.

 

En prétendant au contraire qu’on vendrait des « trésors » qui encombreraient les réserves, on incite surtout des politiques bien trop enclins déjà à vouloir le faire, à croire que vendre les collections serait légitime.

 

Si aujourd’hui on pouvait vendre des chefs-d’œuvre du Mobilier national, pourquoi pas demain les tableaux et les sculptures des réserves de nos musées, surtout si l’objectif avoué est de faire face à la crise du coronavirus ?

Ceci est d’autant plus irresponsable qu’aux États-Unis, l’Association of Art Museum Directors a décidé de lever l’interdiction d’aliénation des œuvres qu’ils conservent. Ils pouvaient certes déjà le faire, mais c’était uniquement pour en racheter d’autres. Désormais, cela sera autorisé « pour aider à la conservation des collections », ce qui est suffisamment flou pour laisser la porte ouverte à toutes les dérives. Et cette contrainte a été levée pour les meilleures raisons du monde, bien entendu : lutter contre le coronavirus et ses conséquences économiques, il est vrai dramatiques pour des musées qui ne sont pas soutenus par la puissance publique.

 

Quelle mouche a donc piqué le Mobilier national de vouloir associer publiquement sa gestion plutôt saine et justifiée de ses collections avec des événements qui le dépassent et qui n’ont objectivement aucun rapport avec ses missions ? Tout cela est extrêmement dangereux.

https://www.latribunedelart.com/mobilier-national-un-tres-mauvais-signal

 

 Le Mobilier national est « à bout de souffle », selon la Cour des comptes (2019), voir article du Point de 2019 :

https://www.lepoint.fr/culture/le-mobilier-national-est-a-bout-de-souffle-selon-la-cour-des-comptes-06-02-2019-2291693_3.php

 

Note de Christine Tasin

Ce qui se passe est d’autant plus scandaleux et inacceptable que, comme à l’Elysée et pour tout le reste, il s’agit de se débarrasser « du vieux » qui n’est plus au goût du jour pour le remplacer par des pièces modernes dues à des « designers » à la mode… Telle est sans doute la clé et le sens profond de cette vente aux enchères abominable. Chez les Macron, on fait semblant de vendre pour les hôpitaux (qui relèvent de l’Etat et non de la charité, publique ou pas) quand il ne s’agit, en fait, que de faire de la place pour leurs amis artistes  que le mobilier de France aurait décidé de soutenir… avec l’argent des contribuables. En pleine crise économique majeure, ils osent.

Les Macron, c’est vraiment les Ceaucescu

En attendant cette vente, qui devrait faire du bruit, le Mobilier s’apprête à s’engager auprès des filières des métiers d’art et du design. La crise sanitaire risque de faire des dégâts économiques considérables, et le Mobilier estime qu’il a un rôle de soutien à jouer auprès de ceux qui gravitent autour du mobilier, de sa restauration et de sa création.

Près d’un demi-million d’euros vont être consacrés à l’acquisition d’œuvres d’artistes designers de la scène française, à la mise en œuvre d’un plan de restauration de pièces de sa collection de mobiliers des années 1930 à 1950, ou à la relocalisation d’achat de matière première (laine, lin, soie).

www.lefigaro.fr/culture/le-mobilier-national-cede-certains-de-ses-tresors-pour-soutenir-les-hopitaux-20200430

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23 Commentaires

  1. Qui peut en outre très bien supposer (connaissant ces crapules qui confondent les biens nationaux avec leurs biens propres ou qui dilapident l’argent public pour leur propre plaisir – combien déjà pour refaire une moquette à l’Elysée ?-) que cette vente aux enchères pourrait être « arrangée « d’avance en faveur de petits copains ou copines, à des prix avantageux ,

  2. Si la vieille veut vendre aux enchères, qu’elle vende ses biens propres : ses prothèses, ses dentiers, soutien-gorges, culottes, bijoux et ses propriétés immobilières. Mais le mobilier national ne lui appartient pas et à son mioche non plus ! Vendre des choses qui n’appartiennent pas au vendeur relève de l’escroquerie et pour eux de l’abus de confiance ! Même si c’est au bénéfice des hôpitaux. Facile d’être généreux avec les biens d’autrui. Qu’elle me donne sa carte bleue avec le code, elle va voir comme je suis généreux…

    • Bien d’accord! Ce mobilier appartient aux Français, il fait partie de notre patrimoine.
      S’il est honorable de vouloir donner de l’argent aux Hôpitaux de Paris, elle n’a qu’à le faire par le biais de dons de généreux donateurs. Elle qui passe son temps à chercher comment faire un coup de com pour redorer l’image de son conjoint, elle n’a qu’à monter au charbon.

  3. La macron va vendre notre patrimoine pour le remplacer par les « oeuvres » de ses amis designers, avec quel argent ? Le nôtre, pardi ! Donc, opération zéro pour nos hôpitaux !

    En a-t-elle le droit, là est la véritable question ? Peut-elle voler le patrimoine qui appartient à la France comme s’il lui appartient ?

  4. Elle n’est pas elu, mais elle cherche de justifier l’argent qu’elle utilise (consomme). Je ne suis pas contre, et je considère que c’est gentille de faire quelque chose pour tat d’argent. Mais elle serait beaucoup plus utile à l’école.
    Si je me souviens bien elle s’est engagé faire des cours dans une école de Saint-Denis. Eh bien elle peut travailler avec les profs de 93 pour organiser la reprise!!!!!! Ca peut être plus honorable pour elle.

    Je pense qu’il faut faire attention dans quelles maison vont partir les pièces du mobilier!

  5. Pour ces salauds, tous les moyens sont bons pour dilapider le patrimoine qui rappelons le, ne leur appartient pas, c’ est du vol organisé !!!!

  6. Il faudrait faire circuler une petition sur facebook ou twitter – ces trésors appartiennent aux francais et ce sont les francais qui doivent donner leur accord a cette vente – dehors cette garce arriviste et pathétique – elle et son enfant n’ont pas leur place dans la cour des grands

  7. Et dire qu’elle devrait être en taule pour pédophilie !!

  8. Financer les hôpitaux ? Ok ! D’accord ! Mais au lieu de démolir encore et tjs la culture , l’art et le mobilier national , Arrêtons de payer pour tjs plus d’immigration , arrêtons tout financement de ces associations parasites , arrêtons de foutre de l’argent par les fenêtres gdes ouvertures à qui en veut !
    Et les hôpitaux français pourront être les meilleurs du monde avec ces milliards d’économies !

    • @Machinchose,

      à ce sujet : reçois cet errata. J’avais cité Moscou et la Volga. C’est Moscou et la Moskova !!! (c’est cette rivière qui donna d’ailleurs le nom à la ville et non l’inverse).
      (cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_Moscou

      Préhistoire

      Le plus ancien indice attestant de la présence d’humains sur le territoire de Moscou est le site néolithique de Stchoukinskaïa sur la Moskova et remonte donc à l’âge de la pierre.

      )
      François Groult a, me semble-t-il, évoqué ce parcours. Je l’avais fait il y a bien longtemps.

  9.  » le mobilier national vendu aux enchères pour l’association de Brigitte Macron »
    mais de quelle droit cette femme s’arroge le droit de vendre le bien NATIONAL, qui appartient à chacun de nous ?
    Et un scandale de plus à l’actif de ceux qui ont usurpés le pourvoir.
    Quelqu’un pour les arrêter de faire ces conneries qui nous coûtent un pognon dingue ?

  10. La couverture de PM est parlante de ce qu’est le macronisme. Le poids des mots, le choc des photos.

    Le titre est un slogan publicitaire. A « Confinée et engagée », je préfère « confite à dégager ».

    Tout dans l’image posée, le faux-semblant. La momie marche, d’un pas décidé, le regard par en-dessous de la lionne qui va bondir sur sa proie, le dossier sous le bras à la working-girl. Elle veut faire jeune, porte un jean, mais elle est trahie par son dos voûté et son visage émacié.

  11. [suite]
    On serait complotiste qu’on se dirait que l’incendie de Notre-Dame s’inscrit exactement dans cette logique.

    • C’est ce que j’ai pensé en lisant cet article ! Détruire ND de Paris pour faire du neuf ! Ne pas oublier la nuée ´´d ´architectes ´´ qui se sont bousculés avec leurs cartons pleins d’idées pour la reconstruire !

  12. Christine, vous avez bien mis à nu la cohérence interne, la ligne directrice de tout ce que l’on vit.
    Je vous cite : « il s’agit de se débarrasser « du vieux ». »

    Que ce soit par le Rivotril ou avec l’aide du 15 qui prépare les malades de plus de 75 ans, à être classé « liquidable ».
    Que ce soit le patrimoine national.
    Que ce soient les Gaulois réfractaires.
    Que ce soit André-Louis Auzière, le premier mari de Brigitte Macron.
    Que ce soit l’enseignement du Français.

    Tout doit disparaître pour faire place à la jeunesse, au nouveau, au remplacement.

    On en a eu un bon exemple un soir de fête de la musique au Palais de l’Elysée.
    https://static1.purepeople.com/articles/0/29/21/50/@/4136323-le-dj-kiddy-smile-pierre-hache-et-ses-950×0-1.jpg

    Oui, tout le vieux monde doit disparaître et faire place au nouveau.
    Tiens Brigitte Macron, en fait, c’est un peu cette dame entre deux âges, tata Lochet :
    https://www.youtube.com/watch?v=yz09OoeVENA

    • Lors de la « Révolution culturelle « en Chine, dont on sait les dégâts qu’elle a commis, il convenait de se débarrasser des « vieilleries ».

  13. Designer moderne 🤢 tout ce dont rêve micron c’est le plug anal géant sur je ne sais plus quelle place de Paris.

    • @Tzel
      Sur la place Vendôme.
      Heureusement, c’était provisoire.

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