Comment le coronavirus a-t-il pu pénétrer dans les prisons, qui sont censées être des milieux clos par excellence ?
La crise sanitaire a même été l’occasion de libérer des milliers de détenus au motif qu’ils risqueraient d’y attraper le coronavirus, alors qu’on peut penser que s’ils y étaient emprisonnés, c’était pour une bonne raison au moins pour la plupart d’entre eux.
N’est-ce pas parce qu’au nom des « droits de l’Homme », beaucoup trop d’objets et de personnes autres que les prisonniers et le personnel entrent en prison qu’il en est ainsi ?
Si le milieu pénitentiaire était plus restreint, les prisons seraient l’un des endroits les plus sûrs du monde pour être protégé du coronavirus.
C’est notamment la sécurité du personnel pénitentiaire qui est en jeu : environ 2000 membres du service public pénitentiaire seraient atteints du coronavirus.
Alors puisque, semble-t-il, les pouvoirs publics ne sont plus maîtres de leurs prisons, le coronavirus est une occasion idéale de restaurer la peur de la prison en mettant fin aux aménagements censés garantir le confort des détenus.
Plusieurs recours juridictionnels ont été formés et jugés en avril pour tenter d’obtenir la libération de prisonniers faisant partie des quelques condamnés qui restent emprisonnés, en faisant valoir qu’ils craignent pour leur santé à cause du coronavirus.
Des associations ont même osé réclamer un traitement privilégié pour les détenus par rapport au reste de la population !
Ces recours ont cependant été rejetés par le Conseil d’Etat le 8 et le 14 avril.
Ces affaires ont été jugées malgré le confinement, étant donc considérées comme des « contentieux essentiels » prioritaires.
Il ne s’agit pourtant que d’arguties droidelhommistes mises en scène par des associations, dont « Robin des lois », qui use d’un calembour pour essayer de se rendre plus fréquentable.
Un collectif qui avait notamment fait parler de lui pour ses pressions afin que les détenus puissent voter aisément…
Ils se mettent en 4 pour que 50000 détenus puissent voter en prison
Une revendication choquante puisque le détenu a violé la loi et s’est donc mis au ban de la société. Certes, toute peine n’emporte pas privation des droits civiques, mais il y a un risque de conflits d’intérêts dans ce cas car la loi pénale plus douce rétroagit et donc le détenu votera sans doute pour le candidat le moins-disant en matière de sécurité publique, celui qui proposera des lois d’amnistie, des régimes de privation de liberté plus laxistes dont le détenu pourra profiter immédiatement…
Devant le Conseil d’État, le 14 avril 2020, un détenu exigeait notamment de l’administration du centre pénitentiaire de Fresnes qu’elle lui fournisse un masque, une paire de gants et un gel hydroalcoolique.
Selon lui, il devenait urgent de protéger les détenus « eu égard à l’apparition et à l’augmentation du nombre de cas de covid-19 au sein de la population carcérale du centre pénitentiaire de Fresnes ».
Le Conseil d’Etat considère d’abord que le nombre de détenus dans les établissements pénitentiaires « diminue régulièrement depuis le 17 mars 2020, sous l’effet conjugué de la baisse du nombre d’écrous et de l’application des dispositifs de libération des personnes détenues prévues par l’ordonnance du 25 mars 2020 » prise pour « vider » progressivement les prisons.
A la prison de Fresnes, « alors que le nombre de détenus s’élevait au 16 mars 2020, à 2272, il est, au 30 mars 2020, de 2088 ». Donc 10% de détenus libérés en 15 jours. Pourtant, il n’y avait à la prison de Fresnes que 2 cas de malades, faciles à isoler des autres qui plus est…
Dans l’arrêt du 8 avril, un chiffre plus récent est fourni : le nombre global de détenus est passé environ de 72 500 à 65 700 à la date du 2 avril. Autant dire qu’un mois après, le chiffre doit être encore plus bas puisque l’ordonnance venait juste d’entrer en vigueur.
Le recours est rejeté car le Conseil d’Etat considère que les mesures prises pour protéger la population carcérale et le personnel pénitentiaire sont suffisantes. La désinfection régulière des locaux, leur aération, le respect des distances de sécurité et des « gestes barrière » sont censés garantir la santé des détenus sans qu’il faille leur remettre des masques, des gants et du gel.
On aurait bien aimé que le Conseil d’Etat relève que la population non incarcérée a elle-même beaucoup de mal à accéder à ces produits, en raison de l’impéritie gouvernementale…
C’est dans l’affaire jugée par le Conseil d’État le 8 avril (https://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriAdmin.do?idTexte=CETATEXT000041793749) qu’intervenaient « Robin des lois » et d’autres associations ou syndicats.
La Section française de l’Observatoire international des prisons, l’association Avocats pour la défense des droits des détenus, le Syndicat de la magistrature et le Syndicat des avocats de France considéraient que les détenus seraient mal traités. L’inénarrable Spinosi était leur avocat… http://resistancerepublicaine.com/tag/spinosi/
Oui, le syndicat de la magistrature, vous savez, l’affaire du « mur des cons » ! https://www.la-croix.com/France/Justice/Mur-cons-Syndicat-magistrature-condamne-2019-01-31-1200999400
Ces organismes demandaient notamment des réductions de peine et que soient facilités l’accès à la grâce présidentielle, une mesure arbitraire pourtant d’un autre temps puisque relique de la monarchie d’Ancien régime ainsi que la sortie de prison d’un plus grand nombre de détenus…
Ces faveurs pour les anciens détenus se seraient accompagnées d’un plus grand laxisme de la justice afin de « réduire significativement le nombre d’entrées en détention, notamment en limitant le recours aux comparutions immédiates et aux convocations par procès-verbal avec contrôle judiciaire »! Les détenus concernés auraient purgé leur peine chez eux, ce qui actuellement constitue à peine… une peine, puisque nous sommes de toute façon confinés!
Il s’agissait encore de demander la distribution « à l’ensemble des personnes détenues de masques et gels hydro-alcooliques en quantité suffisante », alors même que cette distribution n’a pas lieu actuellement pour la population « libre » (enfin, tout est relatif… !), bref non incarcérée en prison.
Même, les détenus auraient pu bénéficier d’un dépistage systématique du covid-19 là encore exclu pour la population non emprisonnée… en semi-liberté macronienne.
Ces associations soutenaient encore qu’il fallait rendre le « recours aux fouilles des détenus durant la période de crise sanitaire (…) particulièrement exceptionnel », tout en maintenant « des liens familiaux et personnels avec l’extérieur ». La quadrature du cercle, en somme !
Ces recours ont été rejetés au motif que l’hygiène était suffisamment assurée dans les locaux pénitentiaires.
Le gouvernement envisage même, apprend-on, la mise en place de la visioconférence pour garder un lien avec l’extérieur, comme dans les EHPAD.
Voilà qui confirme que les résidents des EHPAD et les prisonniers connaissent un sort similaire pendant le confinement…
Aux Etats-Unis, la chanteuse islamophile Madonna a envoyé 100.000 masques aux détenus, alors que beaucoup de gens qui n’ont pas commis de délits ou de crimes n’en ont pas… (https://resistancerepublicaine.com/tag/madonna/)
https://www.lfm.ch/lifestyle/cote-people/madonna-vient-en-aide-aux-personnes-incarcerees/
Cette sollicitude extrême n’est-elle pas caractéristique de l’inversion des valeurs qui contribue au déclin de l’Occident ?
415 total views, 1 views today
Comment un détenu peut’il avoir le droit de voter ,c’est une honte seuls les citoyens honnètes devraient pouvoir voter ,tous ceux qui ont failli et n’ont pas respecté nos lois républicaines doivent étre interdits de vote .Comment se fait’il que des hurluberlus veuillent leur permettre de voter !
Aprés avoir purgé sa peine mise a l’épreuve et si récidive et immigré ,suppression définitive de sa nationalité qu’il a volée et retour dans son pays d’origine ou sur une ile des karguelen si son pays d’origine (75% des détenus sont des Muzz)n’en veut pas .
!nos ancètres se sont battus pour avoir le droit de vote !
« droits de l’Homme »,
et ceux des tordus ?qui ignorent leurs devoirs ?