Si je n'avais pas pu avoir d'enfants, j'aurais utilisé PMA et GPA avec reconnaissance et enthousiasme

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Pourquoi le clan patriote devrait-il être réactionnaire et dire non aux avancées sociétales ?

On entend trop de discours « anti » dans le camp des anti-mondialisation dès qu’il s’agit des questions sociétales. Comme si ça allait de soi !

Anti-avortement, anti-euthanasie, anti-mariage homo, anti-PMA, anti-GPA… les sites de ré-information s’en donnent à coeur joie.

Et cela me dérange beaucoup. Faut-il, sous prétexte que l’on aime la famille, la France, l’identité, défendre ce qui pour moi est indéfendable et empêcher nombre de gens de rejoindre notre camp, le camp patriotique, qui paraît de ce fait parfois fort sclérosé et fait office de repoussoir à trop de gens ?

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Je précise que je défends ici mon point de vue, mais que Résistance républicaine ne prend pas parti sur les questions sociétales, chacun de ses lecteurs et adhérents ayant sa propre vue des choses. Mais je me sens obligée de rappeler quelques évidences à tous ceux qui crient au loup et desservent notre cause.

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D’abord, ce n’est pas parce que c’est le nullissime Hollande et l’immonde Taubira qui ont  fait voter le mariage homo et le dictateur Macron qui fait voter PMA et GPA que l’on doit cracher dessus. Si un médicament vendu par Sanofi peut sauver des vies, va-t-on le refuser sous prétexte qu’il vient de Sanofi ?

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Ensuite il suffit de regarder l’histoire de notre pays et l’état de la société pour comprendre que, avec ou sans père, avec ou sans 2 papas ou 2 mamans… l’homme est ce qu’il est.

Jamais la « famille traditionnelle hétérosexuelle » n’a empêché des enfants de devenir, adultes, des meurtriers, des fous, des violeurs, des pères incestueux, des Hitler ou des Landru. C’est un fait. Jamais la « famille traditionnelle hétérosexuelle » et « ses règles castratrices » n’a empêché les enfants trouvés, abandonnés devant le porche des églises, qui étaient légion. Et parmi les dégénérés qui militent chez les antifas, combien viennent de familles « normales », « bien sous tous rapports » ? Combien de familles patriotes, « normales », voient leurs enfants se convertir à l’islam, épouser des musulmans, se mettre au cannabis ?

Un enfant sans père, une catastrophe ? Pas facile pour lui, certes, mais cela fait partie de la loterie de la vie. On ne choisit ni son pays de naissance, si ni sa couleur de peau, ni ses parents… on fait avec, ou sans, et on se construit, avec, sans, contre, et cela fait partie de l’envie de vivre, rien n’est donné, rien n’est acquis, rien n’est définitif… Mais mieux vaut ne pas avoir de père que d’avoir un père maltraitant et incestueux. Pourquoi interdire aux femmes lesbiennes ou seules, aux homos…  la possibilité d’avoir un enfant qui pourrait bien être heureux, malgré tout et développer même une personnalité et des talents remarquables et intéressants, pour lui et pour la société ?

Un enfant élevé sans père, l’horreur ? Diable, comment donc les orphelins de la première guerre mondiale s’en sont-ils sortis ? Avec leur mère, leurs grands-parents, leurs voisins, leurs cousins, oncles, tantes etc. Exactement le cas d’un enfant de femmes seules, ou né par PMA ou GPA.

La « nature » a interdit aux hommes de faire des enfants ? A la « culture » de trouver des solutions pour contourner cela qui n’a plus de sens actuellement.  Puisqu’on le peut, pourquoi s’en priver ? Je ne crois ni à un ordre naturel, ni à un ordre divin. Si le monde était si bien fait que cela, ça se saurait…
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Bien évidemment que l’on rêve tous de la famille traditionnelle que nombre d’entre nous ont vécue, heureusement. Il n’empêche qu’il n’y a pas un modèle où l’on gagne à tous les coups et un autre où l’on perd à tous les coups. La réalité de l’homme est celle-ci. 

Je suis issue d’une « dynastie » de filles-mères sur plusieurs générations, dois-je me suicider, me considérer comme inapte à la vie en société, comme une nuisible, comme un monstre ? Dois-je être chassée de la Cité et des registres de naissance  ? Quelle différence, que ces mères qui ont eu et élevé seules leurs enfants les aient fabriqués lors d’un rapport sexuel ou via un donneur anonyme ? On me dira que dans le premier cas il y a une histoire, un roman… c’est vrai. Mais pas dans tous les cas. Il y a des millions de Français qui, au cours des siècles, se sont retrouvés aux enfants trouvés et n’ont jamais su quoi que ce soit de leur mère ET de leur père. Rien de leurs origines. Ils les ont rêvées, imaginées… ils se sont construits quand même, bien ou mal. Mais pas mieux ou plus mal que les autres. Combien de jeunes qui semblent avoir tout et qui se suicident ?

La vie est plus douce, plus facile, plus rassurante… quand on vit dans une famille avec des repères clairs, avec des parents épanouis, bien dans leurs baskets, équillibrés, soucieux de l’éducation de leurs enfants… Evidemment. Et chacun souhaite offrir cela à ses enfants. Mais même dans une famille hétéro dite normale, c’est finalement presque rare, quand on regarde autour de soi,  et l’on pourrait ricaner parfois  en entendant le mot « famille » mis  en avant pour critiquer PMA et GPA. Et une famille homo peut apporter la même chose qu’une famille hétéro. Exactement la même chose. Sécurité, amour, tendresse, humour, culture, éducation…

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L’homme n’est pas parfait. L’homme est perfectible. Mais, surtout, pourquoi interdire ce qui, pour moi, fait partie de l’histoire de l’humanité, de sa marche en avant, fait partie du progrès ? 

La nature de l’homme, c’est sa culture. Aux antipodes de Rousseau que je hais, je considère que la grandeur et le bonheur de l’homme c’est justement d’être libéré de la « nature ». Nous ne sommes pas des animaux, heureusement ! La nature qui condamnait trop souvent les enfants – et les mères- à mourir à la naissance avant que la science et la médecine (une création de l’homme, qui n’a rien de « naturel ») ne s’en mêlent. La nature qui se plaît à instaurer le rapport de force continuel, quand la culture humaine considère chacun comme méritant la vie, qu’il soit en bonne ou mauvaise santé, fort ou faible, intelligent ou pas.

L’homme va, inévitablement, vers la recherche d’aménagements, de progrès… on ne peut pas l’empêcher. Cela fait justement partie du génie humain que l’animal le plus évolué ne pourra jamais atteindre ni même effleurer.

A partir du moment où PMA et GPA existent, on ne peut les interdire. On peut, bien entendu, comme ce fut le cas pour l’avortement, en réserver les bénéfices à ceux qui ont les moyens d’aller à l’étranger se faire inséminer ou trouver une mère porteuse, on crée une discrimination par l’argent, on n’empêche pas PMA et GPA réservés, de fait, aux riches. Ce qui est contraire aux principes de la Déclaration de 1789, qui impose « l’égalité en droit ».

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Et puis, au nom de quoi refuser le droit d’avoir des enfants aux lesbiennes, aux femmes qui n’ont jamais rencontré l’âme soeur quand elles sont travaillées par le désir d’enfant ? Pourquoi refuser ce droit à des homos eux aussi travaillés par le désir d’aimer un enfant, de l’élever, parce que la « nature » ne le permettrait pas alors que la « culture », alors que la science le permettent ?

Qu’on ne vienne pas me raconter ces histoires sordides qui fleurissent sur nombre de sites anti-PMA ou GPA de dégénérés faisant n’importe quoi en utilisant PMA et GPA, on en a autant , voire plus avec les hétéros en couple. Cela ne prouve rien. Ou alors il faut interdire de faire des enfants à tout le monde, sauf à avoir passé des tests nombreux, sauf à passer au Meilleur des mondes, avec des enfants choisis et élevés en batterie par l’Etat… C’est par l’intransigeance face au progrès, face aux besoins et envies des individus, qui ne mettent rien ni personne en danger, que l’on peut arriver à des solutions comme l’élevage en batterie, qu’un Etat totalitaire appelle forcément de ses voeux, rêvant de former et formater les citoyens dociles qu’il veut. C’est par le refus de l’évolution que l’on crée des individus sclérosés, repliés sur eux-mêmes, nostalgiques d’un ordre moral défunt et qui n’a jamais existé que l’on permet l’installation de sociétés totalitaires, fascistes ou nazies.

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Et puis zut ! Si je n’avais pas pu avoir d’enfants, quelles qu’en soient les raisons, problème médical, pas de rencontre amoureuse… j’aurais été prête à tout pour en avoir malgré tout, alors vive la PMA et la GPA(1) !
 

(1) Je sais que d’aucuns sont scandalisés que l’on puisse vendre son ventre pour avoir un enfant. Je ne vois pas le problème. Si une femme veut vivre en se prostituant, ça ne me pose pas de problème. Si une femme veut vivre en louant son ventre pour faire des enfants à ceux qui, homme ou femme, ne peuvent pas avoir d’argent et qu’au bout on a des enfants désirés, aimés, bien élevés le plus souvent… je n’y vois aucun inconvénient. Et quand on commence le parcours du combattant qui consiste à user de PMA ou de GPA, il y a des chances que l’enfant soit désiré et que les parents soient prêts à faire tous les sacrifices nécessaires pour qu’il soit bien élevé et heureux. C’est la seule chose qui compte. Le reste ? De la roupie de sansonnet.

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Post-scriptum

Je sais que ce petit article va choquer, énerver, faire hurler un certain nombre de nos lecteurs. Ils en ont le droit, mais il me semble important de relativiser les prétendus dégâts commis par PMA et/ou GPA. Il faut faire confiance à l’être humain. Il n’y aura pas de droit de réponse publié, tous les arguments des gens opposés à la PMA et la GPA fleurissent partout, et il semble raisonnable de garder notre énergie pour combattre l’islam au lieu de s’entre-déchirer sur les questions sociétales. Mais, je le répète, le côté réactionnaires des opposants par principe éloigne du camp patriotes trop de gens. Mon travail était donc, aussi, de leur montrer qu’il n’y a pas unanimité sur ces questions dans le camp opposé à Macron. Je fais trop souvent l’expérience, lors de rencontres amicales de ces gens qui, parce que j’aime la France, croient d’emblée que je serais opposée aux avancées sur les questions sociétales… Il faut que ces a-priori changent. On est pour ou contre pour des raisons individuelles, pas pour des raisons politicardes.

 
 

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55 Commentaires

  1. Avec le niveau actuel de médicine pour avoir une enfant il faut un père et une mère biologiques. C’est une réalité incontestable. Tous ces PMAs-GPAs sont les montages médicaux, juridiques et propagandistes qui sont introduits pour casser nos valeurs morales et pour détruire la famille traditionnelle. La famille a toujours été un gardien de nos valeurs morales. Et si on casse la famille, on pourra faire tous et n’importe quoi avec ce peuple déraciné. On peut lui remplacer, retourner vivre dans les cavernes, etc.
    Et si quelqu’un ne peut pas avoir enfants, donc nous avons déjà les dispositifs nécessaires : l’adaptation et la PMA pour couples

    • Si vous vouliez protéger la famille traditionnelle, il fallait le faire il y a plus de 40 ans.

  2. Bravo Christine, c’est courageux d’avoir écrit un tel article.
    Je suis de votre avis, mais je crois que l’autorisation de la PMA sans père participe probablement de la destruction de notre société, voulue par la Mondialisation, comme l’invasion de la France.
    Mais, cette société patriarcale mérite bien quelques retouches.
    Elle avait lieu d’être lorsque les femmes en étaient prisonnières et qu’elles ne pouvaient exprimer facilement leurs capacités.
    Aujourd’hui, et depuis quelques décennies, la société a accepté les enfants sans père (il en existe des centaines de milliers) parce qu’il s’avère que les femmes sont capables d’élever seules leurs enfants et que ces enfants ne se portent pas plus mal que ceux dont les parents divorcés se déchirent et qui sont trimbalés d’un foyer à l’autre.
    On n’interdit pas aux couples de divorcer, alors je ne vois pas pourquoi on refuserait le bénéfice des progrès scientifiques aux femmes seules qui se disent capables d’élever seules et tranquillement leurs enfants.
    Et puis, il est bien plus honnête et plus sain pour une femme de faire un bébé-PMA que de faire un bébé dans le dos d’un homme en le faisant cracher toute une vie, sous prétexte qu’un enfant a besoin d’un père.
    Parmi les commentaires, quelqu’un parle du modèle familial proposé par le Christ. C’est rigolo !
    Jésus avait été conçu de manière particulière, peut-être par PMA et il avait été pris en charge par Joseph, le tuteur de sa mère : pas tout à fait dans la norme « Un papa une maman » !
    (double de 20h40)

  3. Bravo Christine, c’est courageux d’avoir écrit un tel article.
    Je suis de votre avis, mais je crois que l’autorisation de la PMA sans père participe probablement de la destruction de notre société, voulue par la Mondialisation, comme l’invasion de la France.
    Mais, cette société patriarcale mérite bien quelques retouches.
    Elle avait lieu d’être lorsque les femmes en étaient prisonnières et qu’elles ne pouvaient exprimer facilement leurs capacités.
    Aujourd’hui, et depuis quelques décennies, la société a accepté les enfants sans père (il en existe des centaines de milliers) parce qu’il s’avère que les femmes sont capables d’élever seules leurs enfants et que ces enfants ne se portent pas plus mal que ceux dont les parents divorcés se déchirent et qui sont trimbalés d’un foyer à l’autre.
    On n’interdit pas aux couples de divorcer, alors je ne vois pas pourquoi on refuserait le bénéfice des progrès scientifiques aux femmes seules qui se disent capables d’élever seules et tranquillement leurs enfants.
    Et puis, il est bien plus honnête et plus sain pour une femme de faire un bébé-PMA que de faire un bébé dans le dos d’un homme en faisant cracher toute une vie, sous prétexte qu’un enfant a besoin d’un père.
    Parmi les commentaires, quelqu’un parle du modèle familial proposé par le Christ. C’est rigolo !
    Jésus avait été conçue de manière particulière, peut-être par PMA et il avait été pris en charge par Joseph, le tuteur de sa mère : pas tout à fait dans la norme « Un papa une maman » !

  4. Chère Christine
    Je voudrais juste vous répondre sur quatre points.
    1) IL n’est évidemment pas question de refuser que les gens qui sont pro PMA pro GPA etc rejoignent le clan patriote. Seul doit compter la priorité de notre combat ! Peu importe comment vivent et pensent les uns ou les autres.
    2) Vous écrivez : « Diable, comment donc les orphelins de la première guerre mondiale s’en sont-ils sortis ? comme pour les GPA/PMA… »
    Non, pas du tout du tout ! Ils avaient un père ne serait-ce qu’en photo posée sur le buffet. Ils n’avaient pas été créés exprès sans père. C’était le cas du père de mon mari. Son père a été tué en 1916. Aujourd’hui encore on collecte les témoignages sur sa mort. Il a une existence bien réelle.
    3)par pitié ne dites pas que votre propre naissance signifierait que vous êtes un monstre inutile. Bien sûr que non !!! Chaque individu est utile et unique.
    4) si vous n’aviez pas eu d’enfants vous auriez utilisé PMA/GPA : peut-être, sans doute. Mais vous auriez su au fond de vous que mettre exprès au monde un enfant sans père ou sans mère ce n’est pas l’idéal. Les filles/mères, elles, ne le font pas exprès, elles croient toujours que cela va s’arranger avec le géniteur. Non ?…

  5. Je suis aussi d’accord avec les propos de Beate d’une sagesse lucide. Il m’est aussi difficile de croire qu’une société qui semble avoir perdu son courage, son histoire, sa spiritualité, sa conscience et son bon sens puisse être aussi perçue comme géniale sur un sujet aussi délicat. On ne tient pas la route non plus en opposant la nature et la culture, comme les adeptes du gender, la culture ayant eu des millénaires d’une programmation aussi puissante sur l’obligation d’enfanter.

  6. Concernant la GPA, faudra m’expliquer en quoi elle n’est pas élitiste (seuls les riches pourront se la payer) ni une forme grave d’exploitation humaine, tout à fait semblable au prélèvement monnayé d’organes.
    _____
    Quant à la PMA « pour toutes », donc ouvertes à toutes les femmes sans exception, avez-vous songé aux risques d’eugénisme et de sélection des naissances, en particulier du sexe ? Quand on aura 80% de garçons, vous serez sans doute moins enthousiaste. L’amélioration de l’espèce humaine, c’est peut-être bien dans les termes, mais si elle est soumise aux lubies individuelles, on a plus de chances d’aller vers le pire que vers le meilleur. Lire « le siècle après Béatrice » d’Amin Maalouf.
    Contrairement à vous je n’ai aucune confiance dans l’être humain, surtout livré à lui-même et à son propre arbitraire concernant ce genre de choix. Au contraire, je lui fais totalement confiance pour aller vers le pire, comme il l’a toujours fait. La nature avait au moins l’avantage d’empêcher la psychologie humaine d’y mettre son nez, et de laisser le hasard opérer, grâce à cette magnifique régulation naturelle qui fait qu’il y a autant de filles « inférieures » que de garçons.
    Regardez en Afrique : ils font des enfants à tour de b…ras, par dizaines, alors que la rationalité collective commanderait de limiter les naissances pour permettre le développement d’abord, alors que la surpopulation aggrave sans fin les problèmes et empêchent de les résoudre.
    Sous prétexte de permettre aux lesbiennes d’avoir un enfant, on ouvre en fait la PMA à TOUTES les femmes. Lesbiennes ou non, seules ou non, mariées ou non. Et donc la possibilité pour celles-ci de s’affranchir du consentement de l’homme, y compris leur mari… et d’aller se choisir un fécondateur plus conforme à leurs préférences esthétiques. Je serais une femme, je me marierais avec un mec bourré de pognon, tant pis s’il est moche, et j’irais me faire inséminer à son insu sur catalogue, sans avoir la difficulté et les problèmes liés à la recherche d’un amant…. et après je divorce!
    Là encore, fantasme? Non, l’émission « les Grandes Gueules » de RMC a accueilli dernièrement une femme de ce genre qui est allé se faire inséminer sur catalogue au Danemark…. fallait l’entendre décrire le « papa » et ses magnifiques yeux bleus! Je n’ai pu m’empêcher de frissonner pendant que l’image des Lebensborn des SS remontait à ma mémoire….
    Mais surtout, les couples mariés y auront aussi recours, puisque plus rien ne l’empêche (c’est « pour toutes ») : à votre avis, dans les couples musulmans, indiens, africains, voire asiatiques, ils choisiront quoi? Fille ou garçon?
    Mais bon, le prix à payer par la société est sans doute négligeable au regard du bonheur que l’on donnera à quelques 2000 ou 3000 homosexuelles si malheureuses…
    Au fait, pourquoi cette nécessité absolue d’autoriser la PMA pour satisfaire une minorité alors qu’il est tout à fait facile de pratiquer l’insémination artificielle « maison », sans relation sexuelle dégoûtante avec un homme? Suffit d’un copain accommodant et compréhensif qui fait son machin dans un pot et d’une pipette! Ça marche bien avec les vaches! Et d’ailleurs des tas de lesbiennes procèdent déjà ainsi.
    Ah, évidemment, dans ce cas on ne peut pas sélectionner l’embryon. Juste le père. Comme on l’a toujours fait jusqu’ici, ce qui ne fonctionnait pas si mal semble-t-il.
    Ce qui contrevient à l’air du temps, qui est plutôt à la programmation du bonheur conforme. Conforme à l’idée qu’on s’en fait avant d’en connaître les effets pervers.

    • Bonjour @Adalbert le Grand ,
      « Au fait, pourquoi cette nécessité absolue d’autoriser la PMA pour satisfaire une minorité alors qu’il est tout à fait facile de pratiquer l’insémination artificielle « maison », sans relation sexuelle dégoûtante avec un homme?…….. Et d’ailleurs des tas de lesbiennes procèdent déjà ainsi »
      S’il y avait « une seule » et oh combien pertinente question à se poser car elle contient le véritable problème de « fond » (y compris pour toutes les revendications dont une a été actée) que personne ne veut voir, c’était celle-ci.
      J’aime beaucoup vos commentaires « Adalbert le Grand ». Ils sont très bien étayés, ouvrant des questions intelligentes, profondes, réalistes, saines et très pertinentes (oserais-je dire « évidentes », mais malheureusement pas pour tout le monde apparemment).
      Il y a aussi ici d’autres commentaires tout aussi intéressants qui vont dans votre sens, dont je ne citerai pas les commentateurs (qui se reconnaitront) car ils seraient trop nombreux.
      Merci pour vos réflexions qui m’apparaissent « rassurantes ».

  7. Puisque finalement les commentaires sont ouverts, je vais remettre (une partie de) ceux que j’avais exprimés mais coupés. Si Mame Tasin n’est pas convaincue, d’autres seront peut-être plus intéressés à enrichir leur réflexion.
    Comme je l’ai dit, les réflexions que je fournis sont absentes du débat, où l’on se focalise sur le bonheur de l’enfant.
    Comme mame Tasin, je ne pense pas que le problème soit là, même s’il reste quand même une interrogation sur le père absent, car l’enfant se posera forcément la question, il n’est pas idiot et sait qu’il y en a forcément un.
    Ceux qui pensent que cela n’a aucune importance devraient aller demander aux enfants nés pendant la guerre de françaises accouplées à des soldats allemands, comme le chanteur Gérard Lenorman. Cela lui était tellement indifférent qu’il en a fait une chanson… (« Warum, mein Vater? »).
    Les enfants « nés de père inconnu » se posent en effet parfois (souvent?) beaucoup de questions angoissantes : et si mon père était ceci, cela, un criminel, un salaud, quelqu’un avec des problèmes qui se transmettent génétiquement (qui expliqueraient les miens en passant). Mais bref, pour moi le vrai problème est ailleurs, il n’est pas existentiel mais sociétal.

  8. ce qui m’ennuie le plus , c’est que l’enfant soit un peu une marchandise que l’on puisse s’offrir pour se faire plaisir,
    qu’il y ait eu des enfants élevés sans père par les hasards de la vie, c’est une chose,
    mais qu’on s’ingénie à en fabriquer, c’est différent,
    et pareil pour les enfants sans mère, ça doit être encore plus horrible,
    personne ne se met à la place de l’enfant, on ne juge que par les désirs des futurs parents

  9. PACE E BENE
    Bonjour, j’ai 59 ans et suis alité à vie sous opiacés à fortes doses, depuis que j’ai 45 ans, on s’est aperçu que j’avais été maltraité pendant l’enfance et mes méninges et autres endroits du cerveau et de la moelle épinière ont été « massacrés » dans ma prime enfance….
    en effet j’ai été VENDU alors que j’avais entre 3 et 6 mois, mais maltraité avant…!!!!!
    bref j’ai appris tout cela quand ils ont trouvé ce que j’avais qui me bloquait au lit et me faisait si mal… une RAGE DE DENTS DANS TOUT LE CORPS si vous voulez connaître ce que je ressens, et EN PERMANENCE !!!!!
    Mes parents naturels sont morts, et les adoptifs aussi donc je ne sais quasiment rien de ce qu’il s’est réellement passé….
    en outre moralement et mentalement j’ai traversé une IMMENSE DERESSION qui m’a mis a mal me rendant quasiment alcoolique mais rassurez vous j’en suis sorti… et tout cela car je n’ai JAMAIS CONNU mes parents…. je n’ai jamais dit bonjour, merci bonne fête PAPA OU MAMAN !!!!!!
    alors croyez moi, et j’en ai discuté avec des gens dans cette situation, ne faites pas de gosses SANS PARENTS !!!!!
    même s’ils m’ont massacré
    UN PAPA ME MANQUE
    UNE MAMAN ME MANQUE !!!!!!!
    alors NON A LA GPA ET A PMA !!!!!!!

    • vous prouvez avec votre expérience ce que je dis, le problème n’est pas la PMA ou la GPA mais les mauvais parents, qui sont légion dans les familles dites normales

  10. Christine, il semble que mon commentaire ne soit pas affiché, mais peu importe…
    Pour résumer, PMA et GPA pour des couples hétérosexuels, ne pouvant faire d’enfant(s) naturellement, mais hors de question, même si les exceptions existent sans aucun doute, que les homos puissent se « payer » un enfant…
    Les dégâts psychologiques sont, dans beaucoup de cas, bien trop important…
    Et tout le monde sera, de gré ou de force – enfin plutôt de force – « d’accord », quand la France sera NAZISLAMISEE !!!
    S’il est bon de pouvoir débattre, sereinement, de tel ou tel sujet social, force est de constater, que l’on retrouve toujours les « mêmes », ou plutôt leur FASCISME, vous savez tous de quoi je parle, élément CENTRAL affiché sur ce site …

  11. Ce qui est gênant dans la pma pour couples homosexuels, c :est le déni de l ‘autre genre.
    J’ ai discuté avec un couple de femmes, qui ont eu recours, à la pma.
    Elles refusent de dire à leur enfant, qu ‘il a un père biologique.
    Elles parlent de gamète pour le désigner.
    D’ autre part, bien sûr des enfants ont été privés de père, ou de mère, par un accident de la vie, déni de paternité, ou choix d ‘un parent, mais le père absent, inconnu, mort, existe bien.

  12. Si on ne sait pas avoir d’enfants c’est qu’il y a quelque part un problème de santé. La science peut essayer de le surmonter. Mais PERSONNE ne sait s’il y aura des conséquences à long terme et ces conséquences ne concernent pas ceux qui ont « forcé » la nature, mais l’enfant qu’on a fait naitre et sa descendance.
    C’est le grand problème de la procréation : les parents prennent des décisions dont, non pas eux-mêmes, mais les enfants qu’ils ont fait naitre, vont porter les conséquences.
    C’est une joie pour les parents et un triomphe pour la science mais qu’est ce que ce sera pour ceux qu’on a fait naitre ?
    Vous commencez à être prudent, par exemple, quand vous avez dans votre famille une jeune femme qui a des fausses couches à répétition pour des fœtus féminins et que les médecins évoquent des « questions génétiques ». C’est un domaine vaste et délicat avec des risques qu’on prend non pas pour soi-même mais qu’on impose à d’autres.
    Si je n’avais pas pu avoir d’enfants, je ne sais pas ce que j’aurais fait quand j’étais jeune, mais, aujourd’hui, avec ce que j’ai appris et ce que je sais, je ne tenterais pas de forcer la nature.

  13. Ouaip ! Vaste débat …. autour du sociétal amené, comme un hochet, par les « progressistes » qui occupent le terrain de la « com » avec ça, tout simplement parce qu’ils sont incapables de régler les problèmes de la base : suicide des agriculteurs, des policiers, précarité, chômage, insécurité, submersion démographique etc…etc…
    Mais je trouve particulièrement indécent que des femmes africaines infertiles puissent venir chez nous afin de bénéficier d’une PMA par le biais de l’AME !. C’est pourquoi j’aurais plutôt tendance à réserver ces nouvelles technologies, aux couples français et hétéros !
    Puisque, d’après le web, le prix d’un tel acte est de l’ordre de 4 100€ , soit à peine plus cher que les prothèses auditives que je ne peux pas m’offrir, je considère très égoïstement, que les intéressées devraient pouvoir auto-financer elles-mêmes leur désir d’enfant .
    Et, pardon Christine, mais je ne me sens aucune espèce d’obligation ou d’envie de venir contribuer à l’achat d’enfant fabriqué par GPA pour compte-notamment- de grandes vedettes du showbizz et/ou de nos meRdias avec les problèmes de filiation que cela entraîne et qui ne regardent qu’eux !.
    Dans les deux cas, nous ne sommes pas en maladie.
    Faut pas m’en vouloir … C’est mon avis et je le partage !

  14. Christine, utiliser la PMA pour des couples homme-femme qui ont des problème pour avoir des enfants naturellement, oui, bien-sûr !!
    Mais je suis contre le fait que des couples homos puissent en avoir !!!
    Un enfant a besoin d’une mère et d’un père, parce que sinon, dis-moi, sur le plan psychologique, ça va donner quoi ?
    La nature nous donne cette leçon sur ce sujet à chaque instant, et personne ne peut nier que le modèle de perpétuation des espèces, animale notamment, est basé sur une union mâle/femelle !!!!

  15. Je suis intérieurement hostile à la PMA mais surtout à la GPA, mais je salue le courage de ce positionnement.
    Pas question toutefois de se retrouver à protester aux côtés de loups musulmans sur ces sujets délicats (nous les avons vu s’infiltrer dans la manif poyr tous, c’est trop!).
    Pas question non plus de se retrouver sur la même ligne que les collaborateurs sociétalistes de l’islam.
    Je ne suis pourtant nullement homophobe mais il y a trop de dérives concommitantes.
    Je suis tiraillé entre mes convictions, mon respect de la liberté (y compris dans ces domaines) et la nécessité d’une résistance radicale à la décadence et à l’islamisation qui prospère sur cette décadence.
    Face à ce dernier danger , nous devons mettre de côté nos divergences et faire front commun.

  16. A une période, je vivais avec une fille qui voulait absolument un chien : elle avait acheté un chien.
    Un chien dont les géniteurs lui plaisaient, et le chiot aussi …..
    C’était son désir …..
    Aucun rapport, sans doute……

  17. J’étais captive chez mes parents – père et mère – dans une ambiance toxique perfectionnée de sado-masochisme entre eux et de violence vers leurs enfants. Mes parents collaient au scénario du mariage qu’on ne brise pas au détriment d’eux-mêmes et de leurs enfants. Je les détestais tellement que, comme mes frères et sœurs, je les désignais par « les autres » lorsque je parlais d’eux: les mots « papa » et « maman » je ne suis capable de les prononcer que depuis que j’ai 55 ans, avec effort et un sentiment d’absurdité, et que mon père, un tyran fou, est mort depuis quelques années et que ma mère, détachée de son influence émerge comme un être humain constructif. Mon souhait le plus grand lorsque j’étais adolescente était qu’ils divorcent et que mon père meure. Je les ai rejetés depuis avant mes 3 ans d’âge. J’ai donc préservé mon équilibre psychique en me fermant à tout lien affectif avec mes parents dès bébé. J’étais en pension à l’école à partir de 15 ans à ma demande pour fuir mon père et lorsqu’à mon bac je suis partie en appartement, je ne leur ai pas dit au revoir. Ce moule familial s’est avéré négatif et grave en conséquences dans ma vie d’adulte. A un moment donné je souhaitais avoir un enfant adolescente car alors j’aurais eu un interlocuteur, intelligent en la personne de mon bébé tout en répondant à ma pulsion biologique d’avoir un enfant au cours de ma vie de femme et l’imposition d’un scénario nouveau supérieur à ma situation ultra négative avec mes parents. Donc mon idéal aurait été des parents divorcés, une grossesse à l’adolescence: deux scénarios meilleurs que ce que je vivais avec une famille traditionnelle. Deux environnements alternatifs prospérant dans la communication constructive qui est essentielle à l’épanouissement des êtres humains et qui ouvre à toutes les opportunités constructives existant dans le monde tout près de nous.

    • Jenna merci de garder vos croyances pour vous, je ne pense pas en fonction d’un prophète quelconque, pas plus le christ que Mahomet même si le Christ m’est plus sympathique. Je pense par moi-même et c’est essentiel dans ma vie, dans mes choix de vie. Je refuse toute religion ( c’est mon choix mais cela ne me dérange pas que ce ne soit pas celui des autres) mais je n’accepterai jamais que autrui veuille m’imposer un modèle de vie au nom d’une croyance. C’est monstrueux.
      J’ai supprimé le reste de votre commentaire, car ça ne tient pas debout là on tape en-dessous de la ceinture et ce n’est pas acceptable. Je vous signale en passant qu’on n’a pas besoin de PMA et GPA pour que des pédophiles fassent et aient des enfants, l’histoire du monde hélas est remplie d’histoires d’incestes, de viols par les parents… hétéros n’ayant pas usé de PMA etc. Un peu de bon sens, un peu de mesure serait souhaitable.

  18. Maintenant, passons à la pratique, les PMA et GPA seront-elles remboursées par la sécu pour les paires homo ?

  19. J’ai bien sûr mon avis.
    Que la PMA et même la GPA viennent au secours du couple en impossibilité d’avoir des enfants, logique, d’autant que les parents auront toutes les raisons à expliquer à leurs enfants bien aimés et désirés.
    Par contre, des paires dames en refus de relation masculine, en androphobie en somme, des paires de mecs en mal de paternité mais en féminophobie (j’ai bien droit à des néologismes moi aussi !), là c’est une autre paire de manche !
    Au législateur qui croit devoir approuver ces souhaits (exigences), je lui demande alors pourquoi s’arrête-t-il en si bon chemin ?
    Et le droit des enfants, par exemple pour celui qui voudrait 2 pères, ou 3 mères pour être comme les copins-copines, voire à divorcer de ses parents, qu’attend-t-il pour faire preuve d’encore plus de modernisme ?
    Vraiment, des réacs qui s’ignorent ces députés et sénateurs !

  20. Nous ne serons pas d’accord du tout, mon cher David et tous deux qui sont opposés à GPA et PMA, on le sait, on prend acte. Par contre je m’élève très fort contre le mot « débauche » utilisé pour caractériser tout ce qui ne relèverait pas d’une norme majoritaire. C’est péjoratif… et réactionnaire. J’ai écrit ce texte pour les raisons que j’ai données, pour expliquer pourquoi, aussi, sur RR il n’y a pas un article pourfendant PMA, GPA tandis que sur les autres sites patriotes on s’en donne à coeur joie (mais eux ont le droit ?), j’ai refusé plusieurs propositions d’article dans ce sens. Il fallait bien qu’il y eût cette mise au point. Je suis affligée et honteuse de lire certains des commentaires, honteuse pour leurs auteurs, j’applaudis à ceux qui essaient de réfléchir sainement, de faire la part des choses, sans réagir tripalement et instinctivement… Mais je ne m’amuserai pas à répondre. Le sujet est clos, je pense, on a tout dit.

    • Bonjour Christine. Petite mise au point : Le terme « débauche » dans ma réaction, ne vise pas du tout le comportement sexuel des pro PMA, GPA, et LBGT. Je me fous comme de ma dernière chaussette des penchants et désirs sexuels des humains. C’est leur affaire privée et je ne suis pas un « Torquemada des alcôves ».
      « Débauche » visait la débauche médiatique qui nous martelle sans arrêt que n’être pas pour la PMA,la GPA, et les LBGT c’est être « out », c’est être « réac », c’est être « ringard » etc..etc… Tout comme ces mêmes médias le font envers les « islamophobes » avec leur débauche de termes péjoratifs et offensants envers eux tels que « racistes », «  »fascistes », « xénophobes », etc… etc…

  21. Bonjour Christine. Je voudrais ajouter mon point de vue pour tenter d’expliquer pourquoi tant de patriotes sont – souvent inconsciemment et quand bien même en l’articulant maladroitement -, en opposition viscérale aux « bienfaits » de la PMA-GPA et autres abrégés qui déforment et mutilent la langue française.
    Cela n’a rien à voir avec un quelconque « réactionarisme primaire », mais bien avec le sentiment profond que tous ces phénomènes dits « sociétaaux » (y compris le LBGT) sont en vérité des vecteurs idéologiques camouflés, destinés à disloquer la notion de patriotisme, de peuple, et de particularisme ethnique, au profit du CAA (Cosmopolitisme Anonyme Abrasant).
    C’est sur ce lit de débauche que se développe la « Ummah islamique » qui elle, est un CMP (Cosmopolitisme Musulman Prédateur).
    Ce qui explique pourquoi ces deux « phénomènes » sont comme « cul et chemise » !..

  22. Personnellement j’ai grandi dans une famille avec un père et une mère. De la richesse combinée de mes parents j’ai tiré de grands avantages. Des failles importantes combinées de mes parents que j’ai subies intensivement j’ai été grandement lésée dans ma nature humaine initialement saine.
    Un livre pour ce sortir des déformations infligées par la vie à notre corps, notre mental, nos émotions, qui se manifestent par des dépendances, des maladies: « Le processus de la présence » de Michael Brown. Sa version originale est en anglais. Plus loin je donne le lien pour Amazon.fr, France, car les commentaires des acheteurs y sont riches et instructifs. L’édition en français est de 2012 et son contenu amélioré par rapport à l’original et la traduction est d’excellente qualité.
    Le livre est en trois parties. Les deux premières parties expliquent le Processus, la troisième partie propose le Processus de 10 semaines d’exercices à réaliser. L’auteur dit de répéter le Processus de 10 semaines 3 fois. Je suis en train de terminer de lire la deuxième partie du livre. J’avais commencé la lecture un peu à reculons mais après la page 43 je suis happée par le grand intérêt de cet ouvrage. Je vous en parle maintenant car c’est trop exceptionnel pour attendre d’avoir effectué le Processus qui peut s’étirer sur une longue période de temps car l’important n’est pas la performance mais le courage. Le processus de la présence s’occupe des causes inconscientes des problèmes de santé. L’auteur très cool a eu un sérieux problème de santé qui l’a poussé à rechercher une solution pour des douleurs intolérables et il a finalement développé ce Processus. Le Processus de la présence a un impact sur les problèmes physiques mais aussi mentaux, émotionnels, en allant visiter la dimension inconsciente derrière ces problèmes grâce aux exercices de respiration qui sont garantis pas dangereux et de focalisation de l’attention sur des sujets qu’il combine à la respiration. Cela permet d’intégrer des dimensions inconscientes de soi et cela change les causes de nos malaises. Les causes sont changées alors les conséquences, malaises, sont changés. Ma description est vraiment la plus succincte. Le contenu du livre est de qualité. Beaucoup d’intelligence et de transformation pour très peu d’Euros. L’auteur a conçu Le Processus de la présence sous format livre en cohérence avec son principe principal qui est que la personne est elle-même l’agent de la transformation de son monde intérieur. Pas besoin de l’aide d’un guide pour superviser la personne intéressée. Tout est dans le livre.
    https://www.amazon.fr/processus-pr%C3%A9sence-voyage-conscience-pr%C3%A9sent/dp/2896261079/ref=sr_1_1?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&keywords=michael+brown&qid=1568968380&s=gateway&sr=8-1#customerReviews
    Pour me donner du courage dans ma vie difficile, j’ai gagné à lire Michel Vaujour, ex-détenu de longue durée. Comme quoi, mes bleus à l’âme ont trouvé la lumière auprès de son témoignage bien particulier. Lui aussi vient d’une famille avec un père et une mère. J’ai lu « Ma plus belle évasion », et je commence « L’Amour m’a sauvé du naufrage ». Rien que le titre de ce dernier livre m’arrache la bouche car l’amour j’en ai connu l’aversion dans mon enfance, mais comme j’aime Michel Vaujour je me donne une chance d’évoluer en découvrant ce qu’il en a à dire. https://www.amazon.fr/s?k=michel+vaujour&__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&ref=nb_sb_noss_1

  23. Christine a tellement de talent épistolaire et d’éloquence qu’elle fait mouche dans son discours pour défendre ces nouvelles lois… Mais, elle nous a maintes fois démontré, aussi, qu’il fallait se défier de l’émotionnel…
    Personnellement, en dépit du fait que la famille traditionnelle n’est pas parfaite et que les démonstrations de pères ayant failli sont légions, je m’accroche à l’idée que seuls un homme et une femme incarnent l’image parentale et en sont dignes.
    Tout ceci : GPM/PMA, sous des dehors de progrès scientifiques, ne sont en réalité qu’une portion du vaste fromage complotiste anti-occidental car, jamais aucune famille musulmane n’aura recours à cette forme de parentalité… Le recul nous dira les dérives de ce progrès mais il sera trop tard. Nous en sommes à la suite logique de l’intoxication par les drogues et toutes les dérives de « libertés » qui tuent les blancs.
    Et j’approuve entièrement les arguments de La Moutarde me monte au nez au sujet du remboursement de ces engrossements… Une honte, car on l’a toujours dit : la grossesse n’est pas une maladie ! Et que la Sécu. participe à la ruine de nos réserves sociales au profit de caprices sociétaux, quand des malades seront privés de remboursements de soins est un énorme scandale !
    Enfin, dernier point, au moment où il faudrait équilibrer la démographie parce que nous serons bientôt trop nombreux, favoriser la fertilité de ceux qui sont stériles ou homos prouve à quel point nos responsables sont incapables de gérer le futur et des criminels.

    • « jamais aucune famille musulmane n’aura recours à cette forme de parentalité… », ça, c’est vite dit ! Je me souviens d’un commentaire de Machinchose racontant comment un vieux musulman de 82 ans avait fait utiliser la PMA et un ovocyte étranger pour féconder sa femme de 70 ans.

  24. Imaginons…
    Imaginons qu’une oligarchie mondialiste, composée de copains de Soros, décide d’utiliser la PMA pour accélérer la mise en œuvre de « l’Open society », et faire bénéficier l’humanité blanche des bienfaits du « métissage ».
    Imaginons qu’à l’insu de tous, les banques de sperme futures (les actuelles doivent être détruites) dédiées à la PMA « pour toutes »ne contiennent que du sperme d’africain ou de musulman (ce qui permettra de faire des musulmans d’office, puisque si le père l’est le fils l’est obligatoirement)…
    Je dis ça, je dis rien…

  25. Chère Christine, je voulais répondre à votre article, car je suis en désaccord avec vous.
    Et je suis conforté en cela par les contradictions de votre propre propos.
    Car comme tout le monde, vous ne voyez le problème que par le petit bout de la lorgnette, et la seule problématique des couples de lesbiennes, en oubliant les effets et les dommages « collatéraux », où les bords risquent bien d’être beaucoup plus large que le milieu.
    Je pense en effet que vous passez à côté du problème de fond – il est vrai que les opposants habituels à la PMA sont dans le même cas et n’ont pas les bons arguments que j’aimerais opposer – ou soumettre à tous – pour qu’au minimum vous y réfléchissiez.
    Mais je lis dans votre post-scriptum que vous entendez censurer les réponses. Si vous commencez à procéder comme les gauchistes, je n’ai plus rien à faire ici… Ma réponse ne paraissant pas, j’espère que vous lirez au moins mes arguments.
    Qui sont loin d’être ceux que vous entendez ou lisez sur le sujet.

    • Cher Adalbert je n’ai jamais écrit que je censurerais les réponses (sauf si elles devaient nous amener au tribunal ou si elles étaient de très bas étage) j’ai dit qu’il n’y aura pas d’article de réponse, parce que le sujet est isolé et qu’on ne va pas coucher là-dessus. Je ne censure pas les commentaires, par contre je suis obligée de supprimer la plus grande partie du vôtre infiniment trop long pour un commentaire. Je l’ai lu et ne suis vous vous en doutez pas du tout mais alors pas du tout convaincue par vos arguments. Mais on savait déjà que nous serions en désaccord sur ce sujet.J’ajouterai que tout ce foin pour quelques individus qui ont ou vont avoir à utiliser la PMA ce qui fera des enfants en plus pour nous qui en avons tant besoin, j’avoue que ça me laisse songeuse…Cela ne touchera que quelques centaines de couples, de femmes… et alors ?

      • Votre dernier paragraphe était ambigu et donnait à penser que les réponses seraient bloquées.
        Apparemment vous ne m’avez pas vraiment lu, ni donné la peine de réfléchir sur mes arguments, car votre remarque finale montre que vous êtes passé à côté du sens de mon propos.
        Comme tous les idéalistes qui ne veulent voir que ce qui est conforme à leurs attentes, vous ne voyez que les « quelques centaines de couples de femmes » lesbiennes.
        Or c’est la PMA POUR TOUTES qui est instaurée. Les mots ont un sens.
        Vous pouvez être assurée, la nature humaine étant ce qu’elle est, que tous ceux et surtout toutes celles qui y trouveront un intérêt ou un avantage vont s’en emparer, et pas seulement « quelques centaines ». Comme on dit, la nature a horreur du vide, quand une porte est ouverte il y a tout de suite une foule pour l’emprunter. C’est cela que j’ai dit pour l’essentiel et que vous niez donc implicitement en réduisant le problème aux seuls homosexuels
        Pourquoi cela resterait-il cantonné aux lesbiennes si toutes peuvent y accéder? Vous vous bercez d’illusions. La preuve, cela se fait déjà, des femmes pas du tout lesbiennes mais célibataires ou incapables de se trouver un compagnon ou n’en souhaitant pas partent à l’étranger, comme l’exemple concret que je vous avais cité. Mais là au moins elle paient, ce qui limite l’impact. Chez nous ce sera open bar, ce sera « l’Etat », ce brave vieux Père Noël à la hotte magique inépuisable qui paiera. Autrement dit, moi et les autres cochons de contribuables.
        Évidemment, en tant que femme, je comprends que vous n’en ayez rien à battre du sort des hommes dont j’avais aussi parlé. Je n’ai bien entendu pas le même point de vue.
        Dans vingt ans, vous verrez que j’ai raison. Il sera trop tard pour se lamenter. Une fois les bornes franchies, comme disait Pompidou, il n’y a plus de limites, et on ne revient pas en arrière

        • on est en désaccord et on ne va pas passer notre temps à argumenter -contre-argumenter. Tout a été dit je crois et je remercie tous ceux qui, en accord ou en désaccord avec moi ont donné leur avis. Cela fait un petit dossier intéressant sur le sujet qui peut permettre à ceux qui n’avaient pas encore réfléchi au problème de se positionner.
          Par contre Adalbert vous m’insultez en prétendant que je réagirais en tant que femme ce que je ne fais jamais. Je ne suis pas féministe je suis républicaine et j’aime trop les hommes pour vouloir leur nuire, figurez-vous.

  26. Je comprends l’opinion des deux camps. Il me semble fondamental de constater que nombre de personnes épanouies, heureuses professionnellement comme personnellement ont parfois été élevées sans père.
    Tapez sur un moteur de recherche « élevé par sa mère », vous aurez plein d’exemples, comme cet acteur canadien :
    https://www.konbini.com/fr/cinema/ryan-gosling-femmes-plus-evoluees-hommes/
    Parfois, des « sex symbols »…
    Au contraire, parfois la figure d’un père est complètement étouffante. Je n’aurais pas aimé être le fils d’Alain Delon par exemple, qui préfère ostensiblement sa fille Anouchka qui sera son exécuteur testamentaire – sympa pour les autres…
    https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/alain-delon-prefere-t-il-sa-fille-anouchka-son-fils-alain-fabien-blesse-par-son-indifference_425821

  27. Évolution inéluctable de la société humaine depuis les Spartiates jusqu’à la GPA.
    Inévitable, mais favorable ?
    Je m’interroge.
    Je ne suis pas homophobe, surtout depuis qu’un ami étudiant en médecine, il a très longtemps, m’a rapporté les propos d’un homosexuel qui expliquait son dilemme : je suis un cerveau de femme dans un corps d’homme.
    Mais le mariage pour tous me dérange.
    A telle enseigne que la première fois que j’ai vu à la tv un homosexuel qui relatait l’agression dont lui et son compagnon avaient été victimes, durant tout le récit, chaque fois qu’il parlait de son compagnon, je l’entendais dire : Jean-Marie,
    Ce n’est qu’à la fin de l’entretien que j’ai compris qu’il disait: mon mari.
    Cela m’etait tellement inconcevable que mon cerveau tordait la réalité.
    Outre les coûts financiers supplémentaires qui vont être supportés par la sécurité sociale, pour PMA et GPA, alors qu’elle dérembourse déjà certains médicaments à tour de bras(Plus d’argent pour l’homéopathie, mais assez pour la PMA.) je redoute les conflits judiciaires inextricables à venir.
    Conflit entre les mères putatives qui auront élevé celui qu’elles considèrent comme leur enfant et les mères porteuses qui auront les mêmes prétentions.
    Et que dire du ressenti des enfants sans père?
    Les orphelins de guerre peuvent se construire sur le souvenir et l’image d’un père idéalisé,mais quid des « orphelins de père de la PMA »
    Je suis perplexe.
    Entre le besoin d’enfants pour tous et le bien être moral de ces enfants, j’aî du mal à trancher.
    Je tenais à le dire.
    La seule certitude que j’ai, c’est celle de voir partir notre société en sucette.
    Si les spartiates auraient pu vaincre l’islam, je commence à douter que notre société actuelle y arrive.

    • « Un cerveau de femme dans un corps d’homme », ce n’est pas un homosexuel, mais un transgenre.
      Le cerveau a un sexe, et pour une raison inexpliquée jusqu’ici, certaines personnes ont un cerveau de sexe différent du sexe somatique.
      Mais la plupart des homosexuels ne sont pas dans ce cas. Ce sont des hommes avec un cerveau masculin mais attiré sexuellement par les hommes, ou des femmes avec un cerveau féminin attirées sexuellement par les femmes. J’ai ainsi rencontré des femmes homosexuelles parfaitement féminines (et même hyperféminines) aussi bien d’apparence que de comportement (et en plus très belles), on ne pouvait se douter de leur homosexualité en les voyant. De même vous avez des homos masculins parfaitement virils.
      Eh oui, la Nature est compliquée.

  28. Vous êtes cohérentes.
    Vous défendez (presque) toutes les libertés.
    À mon avis toutes ces techniques posent aumoins 2 problème
    – l’artificialisation de la fécondation qui shunte une partie des processus de sélection dont on peut craindre qu’ils aient un résultat très négatifs sur la « qualité » des embryons.
    – Au delà de la PMA à cause « biologique » ou « partenairiale » la question de la PMA « de confort » pose quand même certains problèmes.

  29. En fait, la question n’est plus d’être « pour ou contre » la PMA-GPA puisqu’il y a longtemps que les couples lesbiens se font inséminer en Belgique et que des couples d’hommes fortunés « adoptent » un enfants via la Californie.
    La question, c’est de savoir à quoi servent les lois puisque ce qui est interdit est autorisé et ce qui est autorisé est interdit (condamnation des identitaires pour avoir « surveillé » les frontières ou Zemmour condamné pour avoir dit ce que tout le monde constate…).
    Certains verront une « décadence » de l’Occident ou une « perversion » des esprits tandis que d’autres loueront une « avancée sociétale ».
    Moins évidente sera la confrontation des familles homosexuelles avec les familles islamisées… surtout en banlieue !
    Rendez-vous dans 15-20 ans pour avoir le ressenti des enfants concernés…

    • C’est faux, la question se pose même pour les couples agissant à l’étranger car le droit international privé français peut s’opposer à la reconnaissance, en France, des effets d’une situation accomplie à l’étranger. La question de savoir si l’exequatur doit être accordée ou si l’ordre public international français s’y oppose est une question politique parmi d’autres – avec là encore, certes, la contrainte des conventions internationales, mais ces dernières peuvent être dénoncées si le peuple français le veut.

      • Il peut, oui, mais ne le fera pas.
        « Christophe Beaugrand est aux anges ! L’animateur du groupe TF1 va bientôt devenir papa […] le présentateur de Ninja Warrior et son époux, Ghislain Gérin, ont eu recours à la gestation pour autrui (GPA), pour accueillir leur premier bébé.
        Mi-juillet dernier, les deux tourtereaux se sont rendus en Californie, dans la région de Las Vegas, pour finaliser les démarches administratives et juridiques. En passant par une agence, Christophe Beaugrand et Ghislain Gérin ont rencontré les deux femmes (selon la législation américaine, la donneuse d’ovocytes doit être différente de la mère porteuse, NDLR), qui mettront au monde leur enfant.
        L’idée de fonder une famille homoparentale trotte dans la tête de Christophe Beaugrand depuis plusieurs années. En décembre 2016, celui qui vient de célébrer son premier anniversaire de mariage, se confiait ainsi au sujet de la paternité dans les colonnes de Closer : « Je ne m’imagine absolument pas sans enfants. Je pense que j’ai atteint aujourd’hui la sagesse et la maturité pour être capable d’être papa. Il va falloir que je m’y mette sérieusement. Mais ce n’est pas aussi facile que pour un couple classique. Je suis en train de faire des travaux chez moi pour créer une chambre. » Son rêve devrait se réaliser dans quelques mois ! »

        https://www.closermag.fr/people/info-closer-christophe-beaugrand-bientot-papa-l-animateur-et-son-mari-attendent-1005153
        Une fois le bébé accueilli, imagine-t-on l’État et la justice française attaquer Christophe Beaugrand ?

    • «  »Rendez-vous dans 15-20 ans pour avoir le ressenti des enfants concernés… » »
      je suis un ex enfant qui a été VENDU et c’est CATASTROPHIQUE psychiquement !!!!!
      et étant dans ce cas j’ai rencontré et discuté avec des personnes concernées bien avant que ce ne soit «  »à la mode » » avec les lgbt de mes deux, et TOUS SANS EXCEPTION ONT SOUFFERT et en SOUFFRENT ENCORE….
      Alors avant de faire des malheureux il serait bon de réfléchir, car ces enfants en voudront à mort aux acheteurs…..
      C’EST NOTRE CAS ET JE VOUS PARLE DE « VÉCU & RESSENTI »
      PAS DE « ON DIT » !!!!!!!!!

      • Votre expérience est individuelle, comme toutes les expériences, elle ne prouve rien, d’ailleurs combien d’enfants aurait souhaité être vendus pour échapper à leurs parents de sang….

  30. la PMA et la GPA ne sont nullement des « avancées sociétales » ou un quelconque « progrès », mais rien d’autre qu’une manifestation parmi d’autres de la décadence dans laquelle s’enfonce notre société occidentale et dont elle va crever dans un avenir maintenant très proche.

  31. Bien dit.
    Il faut faire bloc -et ne pas se tromper d’ennemi- pour défendre nos libertés contre les obscurantismes, en premier lieu l’islam pour lequel toute ouverture sociétale est maudite.
    Il est agaçant de voir des patriotes défendre les mêmes positions que des radicaux musulmans sur ces questions.
    Gardons nos forces pour les vrais combats, il y a de quoi faire. Et vivons, voilà tout !

  32. Chère Mme TASIN, je comprends bien la PMA pour les femmes qui ne peuvent pas avoir d’enfants.
    Mais la GPA, c’est l’esclavage d’une femme pauvre. Et la PMA pour une femme seule ou pour un couple de femmes homosexuelles, cela veut dire un enfant sans père.
    Et croyez moi : un garçon avec un père absent (physiquement ou moralement), c’est très dur.
    Deux témoignages pour essayer de vous convaincre ?
    https://www.youtube.com/results?search_query=calogero si seulement je pouvais lui manquer
    Moins connu, mais tout aussi significatif :
    https://www.youtube.com/watch?v=v6Zzn8NXETg
    Ne pas oublier la souffrance des enfants sans père.
    Bien cordialement,

    • Revenez sur Terre dans un siècle et vous verrez que toutes ces possibilités techniques ne posent aucun problème moral car les esprits s’y seront habitués (et que les opposants sont rendus dans les cimetières). Les nouveautés ont toujours rencontré beaucoup d’opposition. Voyez les histoires de sciences et techniques, c’est quelquefois savoureux. Rappelez-vous l’émotion suscitée par la première greffe du cœur (1967) : Comment peut-on donner à un autre ce coeur siège des sentiments et demeure de l’âme ?? Les superstitions ont été facilement contournées en changeant le vocabulaire: coeur = muscle cardiaque et greffe du coeur = greffe cardiaque. Mais dans bien des cas, ce ne fut pas aussi simple et certaines interdictions ont duré très longtemps (par exemple, vers 1957, la pilule contraceptive en Irlande et Pologne).
      Quant à l’esclavage d’une femme pauvre, vous êtes en dehors des réalités et vous n’avez jamais été pauvre. Si certaines femmes utilisent librement ce moyen d’être moins pauvre, c’est leur choix (certaines l’ont fait plusieurs fois) et cela relève de leur liberté individuelle. Il existe aussi des cas où c’est une amie de la famille qui offre de porter l’enfant d’une autre, et même des cas où c’est la mère de la femme infertile qui joue ce rôle. Par ailleurs, j’ai connu une mère de famille qui m’a confié qu’elle ne se sentait bien dans sa peau que lorsqu’elle était enceinte … Ne prenez pas de décision pour les autres, vive la liberté !

      • En partant de votre principe, alors on légalise la pédophilie et dans quelques années, les esprits s’y seront habitués. Et puis, dans l’antiquité, la pédophilie était pratiquée, notamment chez les Grecs et chez les Japonais, n’est-ce pas ? Puis, on fera pareil avec la zoophilie (après tout, nous sommes aussi des animaux, alors…)
        A un moment donné, on a défini des règles pour qu’une société vive et que ceux qui la composent ne donnent pas dans l’anarchie. Soit il y a des règles, soit il n’y a plus de règles.
        Concernant la PMA, personnellement, j’y ai eu recours (en fait, c’était l’AMP, aide médicale à la procréation, donc c’était des traitements « légers »). Mais là où j’étais traitée, j’en ai vu des couples (hétéro) atteints d’infertilité plus ou moins sévère. J’ai vu la honte et la gêne, l’espoir et le désespoir, l’attente, l’angoisse. Je me souviens d’une jeune femme atteinte d’endométriose qui gardait pourtant le sourire. Les couples qui ont recours à la PMA le font parce qu’ils sont atteints de pathologie, et non pas parce qu’ils ont une sexualité qui rend impossible la fécondation. Ce ne sont pas non plus des PMA de confort. C’est un acte médical lourd (les hormones, les piqûres, les rendez-vous plusieurs fois par semaine). Si les lesbiennes ou les femmes seules veulent un enfant, qu’elles adoptent (et il faut faciliter l’adoption). Mais les actes destinés à des femmes malades, non.
        Et la GPA, c’est encore pire.

        • Moi aussi, j’ai connu vers 1960 – 1970 des couples à problèmes avec des fausses-couches à répétition. Pour ceux là, la GPA aurait été une solution si elle avait existé. Nous sommes tous différents, que chacun soit libre et responsable de lui-même. Nous avons à faire l’effort de respecter les différences.
          Vous croyez tout savoir en affirmant que les lesbiennes sont des malades ! C’est que vraiment vous ignorez les lois de la nature. Observez bien et vous constaterez que par le jeu des combinaisons génétiques au hasard, la nature fait n’importe quoi, y compris des êtres non viables qui disparaitront après quelques heures, quelques jours ou mois. Certains mourrons à la naissance, d’autres plus tard à l’adolescence avant d’avoir pu se reproduire. D’autres disparaitront encore plus tard en ayant eu le temps de transmettre à d’autres leurs faiblesses génétiques (mais ce ne sont pas toujours des faiblesses, c’est ce qui permet l’évolution des espèces). Essayez de comprendre que l’existence de nombreux marginaux comme les homos, les albinos ou autres personnes aux caractéristiques particulières, est tout à fait naturelle et n’est pas due à un microbe ou à un poison.

          • Je n’ai pas dit que c’était les lesbiennes, les malades, mais les femmes souffrant de problèmes physiques de fertilité. La PMA est destinée à des femmes malades. L’endométriose est une maladie. Le Syndrome des Ovaires Polykystiques aussi. le lesbianisme n’est PAS une maladie. Donc PAS de traitement contre l’infertilité et PAS de remboursement.

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