En 2018, le futur 1er Ministre anglais Boris Johnson dénonçait l'islam rétrograde et ses burqas ridicules

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L’affaire des propos sur la burqa.

Dans une chronique du quotidien britannique Daily Telegraph, Johnson avait écrit en 2018 qu’il pensait que les burqas étaient «ridicules», car elles donnaient l’apparence de «boîtes aux lettres» et de «braqueurs de banque».

Il avait  également ajouté que si « une étudiante se présentait à l’école ou à une conférence universitaire pour ressembler à un voleur de banque », il lui demanderait de retirer son masque pour pouvoir lui parler. Il avait expliqué que les humains « doivent être capables de se voir leurs visages ».

Les commentaires de Johnson avaient provoqué un tollé.

La commission britannique pour l’égalité et les droits de l’homme avait déclaré que ses propos risquaient de «stigmatiser les femmes musulmanes». Le premier ministre britannique Theresa May, membre du parti conservateur de Johnson, lui avait demandé de s’excuser [il est resté fidèle à ses propos et a refusé de s’excuser].

http://resistancerepublicaine.com/2018/08/08/angleterre-enniqabees-traitees-de-boites-aux-lettres-boris-johnson-va-t-il-faire-des-excuses/

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Juillet 2019 Article du Guardian.

https://www.theguardian.com/politics/2019/jul/15/boris-johnson-islam-muslim-world-centuries-behind-2007-essay

Tempête en Grande-Bretagne : un essai de 2006 écrit par Boris Johnson ressort ces jours-ci. Il y  déplorait l’absence de propagation de la démocratie dans le monde islamique !

Dans un essai de 2006 déterré par le quotidien britannique Gardian, Boris Johnson  affirme que l’islam est la cause  du retard « littéralement de plusieurs siècles » du monde musulman par rapport à l’Occident.

Dans ce livre sur l’empire romain The Dream of Rome [le Rêve de Rome], Johnson écrit sur la montée de l’islam, plus précisément dans une annexe jointe à une édition ultérieure, And Then Came the Muslims [Alors vinrent les musulmans]. Il y explique que l’islam entrave le développement dans certaines parties du globe et que, par conséquent, le «ressentiment musulman» [muslim grievance] est un élément présent dans presque tous les conflits.

La position de Johnson est décrite comme problématique par Tell Mama, pro-islam de service qui crie au manque de compréhension de la religion. Le Conseil musulman de Grande-Bretagne (MCB) dénonce le fait que le  favori pour devenir le prochain Premier ministre puisse continuer de croire que «l’islam inhibe par nature le chemin du progrès et de la liberté».

Johnson écrivait dans son essai : «Il doit y avoir quelque chose à propos de l’islam qui permet effectivement d’expliquer pourquoi il n’y a pas eu de montée de la bourgeoisie, pas de capitalisme libéral et donc pas de propagation de la démocratie dans le monde musulman. »

«Il est extraordinaire de penser que sous l’empire romain / byzantin, la ville de Constantinople avait laissé le flambeau de l’apprentissage pendant mille ans et que, sous la domination ottomane, on ait dû attendre  le milieu du XIXe siècle pour voir la première imprimerie à Istanbul. Quelque chose les a littéralement retardés de plusieurs siècles. »

Le leader du parti conservateur écrivait que l’inhibiteur du progrès était «un conservatisme religieux fatal» et que « plus le monde musulman était en retard, plus l’amertume et la confusion régnaient, au point que pratiquement tous les points de conflits mondiaux auxquels on peut penser- de la Bosnie à la Palestine en passant par l’Iraq et le Cachemire – impliquaient un certaine attitude de ressentiment de la part des musulmans « .

Mohammed Amin, un ancien président du Forum musulman conservateur, a déclaré que l’analyse de Johnson risquait de « promouvoir activement la haine des musulmans ».  Amin a été expulsé par le forum en juin après comparé la popularité de Johnson à celle d’Adolf Hitler dans les années 1930.

Dans le livre, publié après la diffusion d’une série télévisée du même nom, Johnson a comparé l’empire romain à l’UE, émerveillé par sa capacité à créer l’unité à travers les continents.

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L’explication de la position de Johnson sur l’entrée de la Turquie dans l’Europe en 2007.

Admirant l’empire romain, et souhaitant le voir ressusciter, Boris Johnson avait pris ses désirs pour des réalités, oubliant que la Turquie n’est pas peuplée de Romains.

L’essai a été rédigé alors que les négociations en vue de l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne étaient en cours et Johnson soutenait qu’Ankara devrait être autorisée à devenir membre, créant ainsi «une nouvelle communauté économique romaine» et «réunissant les deux moitiés de l’empire romain autour des côtes de le méditerranéen ».

Il avait déclaré que le bilan « loin d’être parfait » du pays en matière de droits de l’homme était « l’une des raisons les plus importantes pour placer les Turcs sur les rails pour devenir membre de l’UE », « nous aidons donc les forces progressistes en Turquie et empêchons le pays de dériver en arrière. ”.

Pari bien risqué. Sans le Brexit, il aurait fallu surveiller  Boris sur ce point. Comme quoi, les meilleures intentions peuvent conduire à des positions aberrantes, en l’occurrence la fascination pour l’Empire romain, franchement décalée avec la Turquie islamique contemporaine.

Attention également aux gages que Johnson pourrait être obligé de donner aux pro-islam. Il a déjà fait une déclaration pour calmer le jeu : «Les musulmans ne sont pas une espèce exotique. »

Au pays de Tommy Robinson, les pro-islam sont très forts et le courage d’un Résistant serait  le bienvenu…allô Boris ?


Photo : des manifestants britanniques protestant contre les propos du secrétaire aux Affaires étrangères Boris Johnson sur les femmes musulmanes qui portent des burqas (2018).

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4 Comments

  1. Si Trump l’emporte, cela aura un effet sur Johnson.
    Ce sont dans tous les cas les Etats-Unis qui donne le la, en Angleterre mais aussi dans le reste des pays anglophones.
    Un président US faible et la politique britannique s’en ressentira aussi, un président US fort et il en sera de même en Grande-Bretagne.
    En ce moment la popularité de Trump s’accroît face aux divisions et aux folies des Démocrates, et c’est une chance pour redonner à Johnson un peu de courage.

  2. « cet homme doit être exécuté : il a dit la vérité » ! Oui, par les temps qui courent, il ne fait pas bon dire la vérité, de mentionner les évidences , ni même constater de simples faits. Au pays du « politiquement correct », la « pensée » est tenue en laisse. Le plus triste dans tous ça c’est que tous ces discours ronflants sur la » tolérance » et » les Droits de l’Homme » ne servent qu’à dissimuler les plus froids et cyniques calculs économiques ! Et le plus grotesque est que ce système va se casser la figure, vu qu’il détruit son capital (la terre).

  3. Je suis très prudent en ce qui concerne Boris Johnson ça fait plusieurs années que je suis ce personnage il est vrai qu’il a eu des positions assez francheslorsqu’il était maire de Londres, notamment sur l’islam,mais il reste très ambigu n’est pas Winston Churchill qui veut.
    Pour l’instant il est clair que sur une chose le Brexit ce qui est déjà bon à prendre.
    Mais concernant son compatriote Tommy Robinson, motus.
    Il n’est pas vraiment le Trump anglais non plus.
    La partie qui se joue en réalité va être une très longue partie qui concerne la résistance à l’immigration à l’invasion islamique et assez à ses agents qu’il ne faut pas se sous-estimer.
    Sans oublier les alliés gauchistes et bobos qui vont continuer à aggraver cette situation.
    Pour l’instant, Borus Johson c’est juste moins mauvais, mais Farage était peut-être plus sûr.
    N’oublions pas une chose dans l’histoire britannique nous avons eu Chamberlain qui disait qu’il détestait Hitler et pourtant le Chamberlain qui détestait Hitler se réjouissait des accords de Munich et ce n’est seulement qu’ensuite lorsque ça commençait à tourner mal que l’on se mit à écouter l’électron libre Winston Churchill.
    En France comme en Angleterre et comme dans d’autres pays ce sont des électrons libres qui sauveront notre civilisation.

  4. Bonjour,
    Merci pour cet article très intéressant !
    Boris Johnson : « Wait and see » …
    Mais on a plus tellement le temps d’attendre !

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