L’article ci-dessous du Figaro est fort intéressant. La suppression du concours d’entrée à Sciences Po est en effet la dernière touche en date pour faire disparaître nos élites et ne faire émerger que ceux qui pensent bien, qui lèchent bien…
Suppression du concours d’entrée à Science Po: «L’école est morte, il restera les murs»
Ancien conseiller de Nicolas Sarkozy à l’Elysée, Maxime Tandonnet est l’auteur de nombreux ouvrages historiques, dont «Les parias de la République» (éd. Perrin), et vient de publier «André Tardieu – L’incompris» (éd. Perrin, 2019).
La tendance est à l’œuvre depuis des décennies. Le déclin des enseignements de l’histoire, de la littérature, de la philosophie, des mathématiques remonte aux années 1980 et au triomphe du nivellement par le bas. Cependant, nous assistons en ce moment au paroxysme de cette évolution. Trois décisions récentes en témoignent: la réforme du bac, qui prendra la forme, pour l’essentiel, d’un contrôle continu suivi d’un grand oral ; la suppression annoncée de l’Ecole nationale d’administration, dont tout l’intérêt reposait sur un concours sélectif fondé sur des épreuves écrites et orales (un admis pour une centaine de candidats ayant eux-mêmes réussi les études, les examens et les concours les plus sélectifs) ; aujourd’hui, nous apprenons, par-dessus le marché, la suppression du concours d’entrée en première année de Science Po Paris.
Le succès de cette école, depuis la IIIe République – elle s’appelait alors l’Ecole libre des Sciences politiques – tenait pour l’essentiel à la sélectivité de son concours d’entrée fondée notamment sur une épreuve écrite d’histoire. La disparition de ce concours d’entrée signifie la fin de Science Po, dont il restera les murs, rue Saint Guillaume, un vague prestige lié à son histoire, mais qui achèvera de disparaître au sens d’une institution phare de sélection par le mérite et de formation des cadres de la République.
Ces choix correspondent à une idéologie inquiétante. Les pseudo réformes, ou plutôt la quasi suppression du bac, de Science Po et de l’Ena ne sont sans doute qu’un début. Ensuite suivront probablement l’ENS et l’X, bref, les grandes écoles traditionnelles de la République. Qu’il y a-t-il derrière cette logique? L’objectif est idéologique. Derrière l’égalitarisme ou le nivellement par le bas, le but est celui de l’asservissement de la nation. Ses cadres, privés ou publics, ne seront plus désignés par leur curiosité intellectuelle, leur talent, leur culture, leur travail, leur mérite personnel, leur intelligence en un mot, mais par choix arbitraire de ceux qui sont déjà en place, c’est-à-dire par la cooptation.
La suppression des épreuves écrites, un peu partout, marque la fin de l’anonymat. Il convient de faire disparaître le critère de la performance intellectuelle – signe de liberté de pensée, d’esprit critique – pour lui substituer un choix discrétionnaire – la «note de gueule» – fondé notamment sur des critères autres que celui de la performance intellectuelle, c’est-à-dire sociaux, politiques, idéologiques…
L’idée sous-jacente à cette quasi-disparition du principe d’un mérite indépendant, personnel, anonyme, est celle l’achèvement de l’esprit critique. La sélection ne se fera plus sur la base d’un mérite personnel, mais d’un choix discrétionnaire de l’institution qui posera elles-mêmes ses critères. Naturellement, ces réformes sont présentées comme un moyen de lutter contre la reproduction de classe. Or, bien au contraire, elles auront pour effet d’anéantir le mérite républicain permettant à tout homme ou femme de réussir par son seul travail et son talent, indépendamment de tout jugement porté sur lui du fait de ses origines.
Ce qui est à l’œuvre, ce n’est pas une logique d’égalité des chances, mais d’embrigadement, de mise au pas, de normalisation par la médiocratie. La sélection sur dossier et par l’oral s’effectuera sur un mélange de cooptation, copinage, clanisme, relations familiales (dès lors que l’épreuve écrite ne permettra plus d’assurer l’anonymat), par le règne de l’argent roi – prime aux écoles privées – suivant des critères valorisant le conformisme: il faudra bien penser, dans la ligne, conformément à l’idéologie dominante, et l’exprimer sans ambages, pour avoir une chance d’être retenu.
À cela s’ajoute le discrédit sur les «humanités», l’histoire, la littérature, la philosophie, fondement de l’esprit critique, de la culture et de l’intelligence politique, dont le rôle dans la distinction des meilleurs sera rendu obsolète. Sans doute, depuis 1870 (hormis pendant l’occupation) la France n’a-t-elle jamais connu une telle régression.
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Ils veulent la même chose en médecine preparez-vous à être mal soignés et en plus par des CPF
Là cela fait longtemps que c’est passablement dégradé.
La « copinocratie » est malheureusement un fléau qui a commencé à sévir en France depuis longtemps et qui maintenant frappe de manière paroxystique. Je suis assez âgé pour me rendre compte de cette évolution aujourd’hui. Oh oui les concours existent toujours mais j’ai pu constater que si vous n’êtes pas « bien aimé » ou « bien recommandé », même si vous avez un très bon dossier vous n’obtenez RIEN! Et vous voyez le petit lèche cul d’à côté de vous qui, bien qu’il ait un dossier « léger », passe allègrement devant vous et vient même vous narguer. J’ai, dans mon domaine (comme beaucoup de monde je pense), des exemples très concrets où une collègue a eu une promotion hiérarchique alors que ses résultats professionnels sont, en toute objectivité, bien inférieurs à ceux que j’ai pu obtenir.
Les différences?
– C’est une bonne gauchistes, je suis patriote et je le fais savoir;
– elle est syndiquée; je n’aime pas les syndicats de type » français » (bien que je respecte le syndicalisme, (le vrai),
-elle prône la préférence de l’étrange et adore nos envahisseurs musulmans; je suis pour la préférence nationale et pour virer toute cette engeance musulmane dehors.
-elle passe son temps en réunions syndicales et autres foutaises totalement improductives; je passe mon temps sur mon lieu de travail à essayer de bien le faire.
Bref elle est totalement dans le « bon moule » gaucho islamo-collabo. Hé bien elle e été promue et est aujourd’hui mon supérieur hiérarchique et elle me le montre bien . .. Bien sûr il est inutile de préciser que j’accepterais de bonne grâce la promotion d’un collègue meilleur que moi (et il y en a) et ceci n’aurait pour effet que de me pousser a atteindre un meilleur niveau.
Voila pourquoi à tous les niveaux tout fout le camp en France, car les « décideurs et dirigeants » sont, la plupart du temps, des incompétents notoires, parvenus là où ils sont, non pas à force de travail et de mérite mais à force de ronds de jambes, de retournement de vestes et de léchage de cul, tout comme nos pourris de politicards. A force d’appliquer ce mode de sélection on en arrive à faire de la France le pays en faillite que l’on constate aujourd’hui car dirigée à tous les niveaux par des connards incapables de prendre la décision adéquate devant une situation et qui ne vivent que pour léchouiller des trous du cul tout en se gavant et en chiant sur ceux qui essaient encore de faire tourner la baraque.
Oui la « copinocratie » a bien remplacé la « méritocratie » en France
@Charles Martel 02
« …– C’est une bonne gauchistes, je suis patriote et je le fais savoir;
– elle est syndiquée; je n’aime pas les syndicats de type » français » (bien que je respecte le syndicalisme, (le vrai),
-elle prône la préférence de l’étrange et adore nos envahisseurs musulmans; je suis pour la préférence nationale et pour virer toute cette engeance musulmane dehors. »
C’est tout à fait cela je l’ai vécu aussi.
Et lorsque l’on est très consciencieux et bon dans son activité professionnelle mais en se maintenant activement en dehors des ces contextes on est carrément quelqu’un à abattre… Surtout quand on exerce dans un environnement majoritairement de Gauche.
L’excellence, l’intelligence et le niveau des études (je ne parle pas du nombre d’années pour les faire mais du niveau « réel » des études – merci Mitterrand -) sont aussi très mal vus aujourd’hui et ne sont pas reconnus le plus souvent à leur juste valeur.
Dans ce contexte de copinocratie renforcé par le laxisme de l’Etat qui le favorise pour des raisons électorales et de paix sociale, il y a plein de petits chefs partout qui ne savent pas rester à leur place et sévissent sans vergogne pour imposer leur façon limitée de voir.
Cette France est prévue pour disparaître ! Comment peut on encore, se poser des questions sur le « niveau » d’entrée dans des écoles ,appelées elles aussi à disparaître, car faisant « trop »,l’apologie du « mâle blanc » ,haï par ce nouveau peuple remplaçant !
Ce que le peuple ne remarque pas c’est que nos élites politiques , industrielles envoient leurs enfants dans des écoles hors hexagone , Etats-Unis , Suisse etc et de plus ils paient très cher sauf comme un fils de Sarkosy que les américains ont instruit gratuitement comme d’autres qui peuvent éventuellement les servir . La France devient le dépotoir mondiale des étudiants de tous les pays sous développés pour qui tout est gratuit . Ce qui est grave c’est que les étudiants français trouvent normal que les étrangers ne paient pas , même manifestent pour cela mais eux si leur papa avait les moyens ils étudieraient aux Etats-Unis , Suisse , Espagne etc dans de vrais universités .
Inculture organisée via le mammouth paralysé et paralysant de plus en plus inculte et acculture militant donc orienté ..et exerçant des influences sur des élèves ..
Sciences oo de plus en plus le refuges des recases plus et moins talentueux.
ENA. Numéro 2 pour formater des bêtes à concours qui aspirent à renter dans les moules du pouvoir et non de la méritocratie..
La fiole du P et son partenaire du début et…
A science po,la science politique avait pratiquement disparu .
Tant mieux parce que le genre de connasses sortie de science po qui mettaient des affiches de Mao dans leur bureau directorial dans les ann »es 70 ,c’était du vrai délire .
L’école s’était recyclée dans la science du lobbyisme dans toute son horreur .
Comme disait je ne sais plus quel américain (les inventuers du traffic d’influence ) : »le lobbyisme c’est le fric,l’alcool et le sexe .
C’est cynique mais c’est vrai .Demandez à Junker et les autres .
Très juste !
Ah ben mince, j’en apprends tous les jours. J’étais persuadé que la carte du PS et ex-UNEF suffisait pour entrer à Sciences-Pot.
Bonjour,
:=)
« la suppression annoncée de l’Ecole nationale d’administration, dont tout l’intérêt reposait sur un concours sélectif fondé sur des épreuves écrites et orales (un admis pour une centaine de candidats ayant eux-mêmes réussi les études, les examens et les concours les plus sélectifs)…. »
Il faut arrêter de croire au niveau exceptionnel de ces concours soit-disant élitistes… Cela n’existe plus depuis longtemps ni la profondeur d’esprit d’antan d’ailleurs, on en voit le résultat aujourd’hui.
Je n’ai pas l’impression que François Hollande et Ségolène Royale soient des cerveaux supérieurs… et je connais des gens de Science-Po qui sont loin d’être des lumières juste des gens bien formatés dans le Système qui savent argumenter dans ce sens et ce n’est pas une preuve d’intelligence.
Les écrits doivent refléter plus le sens de celui qui les corrige, peu de chose à voir avec l’intelligence du candidat.
C’est aussi une question de « culture générale » (domaine à la mode pour sélectionner dans beaucoup de concours vu la pléthore de candidats -merci Mitterrand – mais qui laisse du coup sur le bord du chemin de vraies intelligences malheureusement) à ne pas confondre avec l’intelligence.
Quant à l’enseignement de ces nombreuses écoles, il est plus appliqué que fondamental pour beaucoup.
J’ai moi-même fait du recrutement et je peux vous dire que l’épreuve Orale fait beaucoup et se doit, plus que l’écrit, être dans le sens de ce que l’on recherche pour l’école concernée.
L’intelligence je pense se voit après que le candidat en sort avec ce qu’il fait vraiment de ce qu’on lui a inculqué mais pas par ce qu’on lui a inculqué….
Les résultats et réussites scolaires ne reflètent pas forcément toujours non plus le degré d’intelligence, il y aurait beaucoup de choses à dire aussi là-dessus.
Maintenant, je ne sais pas ce qu’il en est de cette suppression, quand on voit ceux qui en sortent ce n’est peut-être pas plus mal, je ne sais pas si cela changera grand-chose de ce qui existait déjà.
c’est navrant ! extrèmement préjudiciable pour l’avenir, nous n’avons aucune prise sur des décisions arbitraires , c’est l’impuissance devant les prises de position d’un roi , « j’ai dit ! » , celui là et celui d’avant qui avait bien commencé le travail de sape avec Belkacem ; ce n’est pas par hasard si notre pays avait atteint un niveau de compétence reconnu dans le monde, non non pas le hasard , seulement le travail , la compétence, les valeurs , bref tout ce qui est dit dans l’article .. c’est là que je pose la question du RIC et son utilité ? bien que d’une certaine façon j’ai la réponse ! tout de même c’est plus facile d’être tiré vers le bas …
Bonjour,
C’est la destruction systématique de l’Ecole française par les élites traîtres.
L’excellence française se maintient au Sénégal ou dans la République islamique (!) de Mauritanie !!
Lisez les sujets du bac 2019 en mathématiques de ces pays : c’est du niveau de la France d’il y a 40 ans …
Rien à voir avec ce qui se fait actuellement en France !
Preuve qu’une restauration est possible : si le Sénégal ou la Mauritanie maintiennent l’excellence pourquoi ne pourrions pas , nous, la retrouver ?
J’ai même vu un reportage hier qui montrait qu’au Sénégal ils ont ouvert une pâtisserie qui n’a rien à envier à une pâtisserie parisienne.
Avec beaucoup de clients il parait même qu’un développement à ce niveau est prévu, l’homme qui parlait disait qu’il y avait de l’argent au Sénégal et donc que c’était possible.
En France, il faut voir dans certaines pâtisseries le prix des gâteaux (4 euros par exemple voire plus, c’est 28 francs, le prix d’un gâteau entier avant et encore un beau gâteau) !)…. C’est devenu un véritable luxe comme beaucoup de choses d’ailleurs…
C’est bien si les pays africains se développent on saura où aller.
merci de ne pas oublier la funeste influence des Francs Maçons, pas francs du tout du collier
et qui acceptent pour recruter des racailles deplus en plus nombreuses qui créent a l’ interieurs de leurs loges ou « atelier » des véritables « sous-fraternités » juste pour les benefices qu ils peuvent se refiler
engeance répugnante qu il ne faudra pas oublier le jour venu………..en les emmurant avec un grosse truelle
c’est au pied du sepulcre qu on reconnait le maçon
sales nuisibles