C’est nouveau, ça vient de sortir…
Cela fait des années qu’ils construisent à tour de bras, cela fait des années que nos mairies sont obligées de construire des logements sociaux en quantité industrielle, sauf à payer des amendes mirobolantes (merci Duflot), cela fait des années qu’ils réquisitionnent, à tour de bras, anciennes maisons de retraite, anciennes gendarmeries etc pour loger les clandestins qui arrivent en nombre, sans parler des militants du DAL et autres squatteurs en bande qui occupent les lieux qui ne leur appartiennent pas.
Et pendant ce temps, nos SDF – les nôtres uniquement…- sont à la rue.
Et, pendant ce temps, des villes entières détruisent des HLM, trop nombreux, trop vieux… qui seraient inlouables !
Des villes détruisent des HLM devenus trop nombreux, trop vieux, inlouables
Dans les zones touchées par la désindustrialisation et la perte de population, de nombreux logements doivent être démolis.
Rue de la Chaume, à Montluçon (Allier), c’est le royaume des chats, plus nombreux que les locataires de cette résidence aux volets écaillés. Sur vingt-quatre appartements, six, tout au plus huit, sont occupés. « Inlouables, trop excentrés, trop chers », tranche Jacques Renault, membre de la Confédération générale du logement et représentant des locataires au conseil d’administration de Montluçon Habitat, le propriétaire.
L’office public HLM de l’agglomération a acheté cette résidence en 2005, pour un prix trop élevé, sans avoir de projet précis ni les fonds pour la réhabiliter, à la filiale HLM de la SNCF qui voulait s’en débarrasser. Car le temps où le groupe ferroviaire comptait plus de mille salariés dans ses ateliers de maintenance de Montluçon est révolu. Il n’en reste qu’une centaine aujourd’hui. Des HLM trop nombreux qu’il faut se décider à démolir. Montluçon Habitat n’est pas le seul à être confronté à l’obsolescence d’une partie de son patrimoine.
Désindustrialisation massive
Dès 2015, les associations régionales HLM de cinq régions (Auvergne, Bourgogne, Champagne-Ardenne, Franche-Comté et Lorraine) ont sonné l’alarme en publiant leur manifeste pour une politique du logement en territoire détendu, qui affirmait : « On a trop construit de logements privés et publics, 38 500 par an jusqu’en 2011, alors que la moitié aurait suffi. »
La Fédération des offices publics HLM chiffre aujourd’hui à 30 000 le nombre de logements devant être démolis dans ces territoires d’ici à quatre ans, et 24 000 méritant une profonde restructuration. Autres offices publics confrontés à une vacance endémique : Bourges, Châlons-en-Champagne, Le Creusot (Saône-et-Loire), Forbach (Moselle), Alençon, Moulins, Vichy (Allier), Nevers…
La désindustrialisation massive, entamée dans les années 1970 et qui s’est accélérée avec la crise de 2008, laisse des séquelles à Montluçon, cette ville ouvrière autrefois communiste. Dunlop y a fait travailler jusqu’à 6 000 salariés ; ils ne sont plus que 560 aujourd’hui. L’entreprise d’appareils de mesure Landis+Gyr a divisé par dix ses effectifs, réduits à 110 postes, la fonderie Saint-Jacques a laissé place à une zone commerciale… Saint-Gobain a fermé ses portes.
Seule Sagem, devenue Safran Electronics & Defense, a investi ici et emploie 1 300 salariés sur un site spécialisé dans l’aéronautique et l’électronique. « L’usine du XXIe siècle, se félicite Daniel Dugléry, président de l’agglomération de Montluçon après en avoir été maire jusqu’à 2017. Quand j’ai été élu en 2001, la ville avait perdu 30 % de sa population. En trente ans, elle est passée de 60 000 à 40 000 habitants, alors que l’Insee en prédisait, à l’époque, 100 000… »
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Simple comme bonjour. Ils veulent être dans les grandes agglomérations, dans les grandes villes, à Paris, Nantes, Strasbourg, REnnes… Les pauvres chéris s’ennuient à la campagne… Alors comme ils protestent, comme ils sont en bandes de djeunes incapables de s’occuper… on les met là où la vie est plus facile, offrant des divertissements. Et puis, ces grandes barres de HLM ne sont plus à la mode, elles ont pris de sinistres réputations ( la faute à qui ? )…
Pendant ce temps, ce sont nos jeunes qui sont obligés de rester chez leurs parents, par manque de logements.. et on ne parlera pas de ceux qui vivent dans leur voiture.
Bref, une politique à la petite semaine, la préférence étrangère et une gestion abominable des deniers publics… et les auteurs de cette gabegie de vivre paisiblement au Sénat ou dans une autre sinécure…
A gerber.
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