Schiappa va adorer : le baiser du prince à la Belle au Bois dormant, un acte de prédateur sexuel

Insolite du jour, pour la chronique « Les dégénérés ». 

Cela date de 2017, mais je ne doute pas que cela a empiré depuis… et je ne doute pas que lorsque la Gourde en chef aura découvert cela elle fera des pieds et des mains pour faire supprimer ce conte des bibliothèques et médiathèques…

Le baiser du prince à la Belle au Bois dormant, un acte de prédateur sexuel

D’aucuns s’y attendaient : dans la continuité de #metoo ou #dénoncetonporc, la parole se libère, et l’on bascule d’un excès à un autre. Ou bien sont-ce les racines mêmes de l’Occident qui sont profondément remises en cause — ayant toléré une attitude prédatrice de la part des hommes ? Pire : encouragé ?

Stephanie Overton, CC BY ND 2.0

Une mère de famille britannique, avocate de surcroît, a fait la Une de la presse après la diffusion d’une photo présentant une déclinaison du thème de la belle au bois dormant. Selon la mère de famille, le conte doit être supprimé des listes de lectures scolaires « à cause de son message sexuel inapproprié ». Quid ?

C’est en découvrant son fils Ben âgé de six ans lisant un conte que la mère a vu rouge. L’histoire, inspirée celle de La Belle au Bois dormant, enseigne en effet — et ce message émane de la bouche même d’un enfant — qu’un homme peut embrasser une femme quand elle dort.

« Il me semble que l’on a là un problème propre à l’histoire de La Belle au Bois dormant, sur les comportements sexuels et le consentement », assure la mère. Mais alors, des générations entières auront été bercées avec cette histoire, des petites filles attendant leur prince charmant, à qui l’on enseignait que le consentement n’est pas obligatoire ?

« Dans la société contemporaine, ce n’est pas convenable — mon fils n’a que six ans, il absorbe tout ce qu’il voit et il n’est pas toujours possible de transformer ses expériences en conversations constructives », déplore la mère.

Manifestement préoccupée par le message que véhicule le conte, elle est devenue depuis quelques jours l’étendard et la porte-parole désignée dans le contexte que l’on connaît — les révélations d’actrices américaines victimes du producteur Weinstein.

L’histoire du conte et le comportement du personnage peuvent interroger : pour Sarah Hall, mère de 40 ans, ça n’a cependant pas fait un pli. Elle a contacté l’école de son fils pour demander sous quelles conditions le livre pouvait être interdit.

 

Tiens, l’histoire de Perceforest… assez velue, celle-là aussi…

 

Et pourtant, elle parvient à relativiser : « Je ne crois pas que retirer complètement cette histoire soit juste. En réalité, ce serait là une excellente ressource pédagogique pour les enfants plus âgés, permettant d’alimenter une conversation autour de ce fait. On pourrait parler alors de consentement et de ce que peut ressentir la princesse. »

D’ailleurs, elle reconnaît elle-même avoir été influencée par la couverture médiatique des #metoo qui l’a incitée, en voyant l’histoire que lisait son fils, à réfléchir aux messages les plus subtils. Évidemment, la tradition du conte de fées est enracinée dans le monde occidental et par-delà, forgeant une partie de l’instruction morale des enfants.

Je vais vous dire : tant que nous avons encore des textes pareils à l’école,

nous ne changerons jamais les habitudes ancrées en matière de comportement sexuel

 

Faudrait peut-être pas pousser, si ?

Mais le prince n’est-il pas, dans les contes, l’incarnation d’un idéal, tout à la fois de protection et de bienveillance ? Que le message du réveil soit marqué par un baiser — d’ailleurs, la princesse attend toujours son prince non ? — est en soi un sujet qui prête souvent le flanc au débat.

L’homo salvator est régulièrement pointé comme une acceptation (et une acception…) du machisme social. Mais un baiser qui sort la princesse d’un sommeil sans fin ? Après tout, qu’advient-il de La Belle au Bois dormant, si le prince ne vient pas ? Meurt-elle desséchée dans cette forme de coma ?

Dans les versions les plus anciennes, la princesse s’endormait sous le coup d’un sort, et devenait victime d’un viol perpétré par un roi, alors qu’il était parti chasser. La princesse se réveillera après et finira par tomber amoureuse du roi, avant de l’épouser. Il s’agit du conte Soleil, Lune et Thalie, issu du Pentamerone de Giambattista Basile, publié en 1634.

kiss me, I’m famous !

On retrouve également cette thématique dans Perceforest, toujours avec une princesse mise enceinte durant son sommeil. Mais ces contes ont été notablement modifiés par Perrault, qui les aura grandement édulcorés. Sans même parler de Disney, qui a achevé de l’aseptiser. Dire que la version que l’on trouve dans les bibliothèques scolaires est sensible…

https://www.actualitte.com/article/monde-edition/le-baiser-du-prince-a-la-belle-au-bois-dormant-un-acte-de-predateur-sexuel/86008

Qu’est-ce que c’est que ces staliniennes de pacotille qui veulent supprimer nos vieux contes, nos vieilles légendes, nos vieux mythes parce que elles, au début du XXIème siècle, les jugeraient non conformes aux idéaux de leur époque ?

Au nom de quoi faudrait-il réécrire toute notre littérature  (ou la brûler en place de Grèves) pour la rendre conforme à nos moeurs, à nos évolutions, à notre mode de vie ?

Bientôt un autodafé d’Homère pour son indigne séparation des sexes, les hommes à la guerre et les femmes au spectacle sur les murailles de Troie ?

Bientôt Tristan et Iseut interdits dans les écoles, qui véhiculent les miasmes de l’amour passionnel, hétérosexuel, sans partage ?

Bientôt Le Rouge et le Noir, arraché page par page pour la société qu’il montre, où les femmes subissent, ne travaillent pas, ne peuvent faire carrière que par leur mariage pendant que les hommes, nés dans des familles d’ouvriers n’auraient d’autre ressource que la prêtrise ou  la carrière militaire pour sortir de leur milieu ?

 

Pfff ! On est entourés de fous, de dégénérés, de staliniens qui ne pensent qu’à interdire, punir, modifier, réformer…

 

Je ne me console pas, de mon côté de ces nouvelles adaptations de Boucle d’Or et les 3ours, où papa ours, maman ours et bébé ours charmaient à vie de jeunes enfants. A présent vous avez 3 ours qui vivent ensemble, unis par l’amitié, par le sexe, par le hasard, hétéros ou homos.. allez savoir ; les gosses ne s’y trompent pas qui reviennent aux anciennes éditions quand vous avez la chance d’en avoir, délaissant les dernières éditions sans attraits.

 

Complément de Laurent P

Il y a un détail qui a échappé à votre sagacité…
Ce serait une EXCELLENTE chose que LA VERSION donnée en illustration par la mère soit retirée :

Note de C. Tasin. J’ai suivi les conseils de Laurent. J’ai donc remplacé l’illustration originelle ci-contre par une capture d’écran de la page donnée par la mère dans son tweet.

 

 

 

 

 

Regardez bien la page de droite du livre sur la photo, le prince a été clairement représenté sous des traits orientaux, à commencer par le teint de sa peau, bien plus sombre que celui de la princesse.

Ce qui n’est pas le cas dans la version de Perrault, ni à fortiori dans celle de Disney (qui était un Républicain pur sucre).
Cela n’est pas le fruit du hasard mais bien celui de cette volonté de grand-remplacer les Blancs.
Ce livre n’est pas destiné à conforter les garçons blancs dans le rôle de prédateur sexuel mais à mettre dans le subconscient des fillettes que les « migrants », donc in-fine LES MUSULMANS, sont des princes charmants.

 

 

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6 Commentaires

  1. le dessin dans l’illustration de l’article , m’a fait bondir aussi , nous y voyons bien le signe du grand remplacement . bien vu Laurent P !
    pour en revenir au sujet , si cette mère n’est pas capable et n’a pas la subtilité de voir les allégories de nos contes traditionnels , que vont devenir ses enfants ? un frustré ? un niait ? un complexé ? un puceau à vie ? ou pire un tueur en série comme dans les séries b du genre Le Justicier de Minuit avec Charle Bronson , ou le tueur , puceau et frustré, massacre des filles avec son scalpel , ou Peur Sur La Ville avec bebel , ou Minos le tueur à l’œil de verre voit le mal partout …. bref un dégénéré de plus .
    cette femme est stupide ! car bien au contraire nos contes sont le contraire de la pornographie . ils apportent le sujet avec romantisme , c’est l’ essence même de la vie depuis Adam et Êve . le Fine Amour des Troubadours Occitans , devenu Amour Courtois sous la plume de Chrétien de Troie c’est l’essence même du romantisme occidental , le contraire de la barbarie orientale et de la pornographie américaine ( bien qu’il y ait eu de très bons écrivains et réalisateurs au états unis , Au Temps En Emporte le Vent et Naissance D’une Nation  »the clansmans »par exemple en sont les preuves vivantes ) .
    ce pseudo féminisme est vraiment absurde . mais là j’ai plutôt l ‘impression que nous avons à faire à une femme qui déteste sa culture , elle serait membre du parti  »travailliste » cela ne m’étonnerait pas .

  2. Cette Angliche n’a jamais dû connaître la sensation de se faire réveiller par son compagnon par « plus qu’un baiser », si vous voyez ce que je veux dire…

  3. Dans les années 60s, on volait un baiser à la fille, et en général cela lui plaisait, car on savait bien que si on demandait la permission à une fille de l’embrasser, on serait la risée de cette fille et dans une posture plutôt ridicule…

  4. Et sinon, ces féminazis préfèreraient peut-être l’histoire de Séléné, la Lune, qui tombe amoureuse d’Endymion et obtient de Zeus qu’il ait la jeunesse éternelle à condition qu’il reste endormi… Et qui chaque soir le viole (puisqu’il dort, hein) et qui obtient 100 filles de lui.
    Ah non, je suis bête : malheureusement, c’est un amour hétérosexuel alors même s’il y a domination féminine, ça passe encore pas.
    Pauvres connes.

  5. D’un côté : la douceur, les sentiments d’un Prince…
    De l’autre : le regard aux abois d’un prédateur qui profite…

    Et au niveau édition « modernisée », l’épanouissement des imbéciles. Nous sommes vraiment mal barrés !

  6. Le blanc est le mal , vive le black , le bronzé . Cette mère de famille est une dégénérée , une femme qui devrait retourner dans son pays d’origine . La remigration doit être envisagé . Une couleur , un pays , quelle dégage d’Angleterre .

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