Ecriture inclusive : le Conseil d’Etat claque la porte au nez du GISS des « intersexués », ouf !

Qu’est-ce que je rigolais, enfant, quand je lisais les aventures de Gulliver, et les batailles pour savoir s’il fallait ouvrir les oeufs par le petit bout ou le grand bout… C’est sur un désaccord de ce genre que la guerre commença entre Lilliput et Blefuscu.

Dans Zadig, de Voltaire, on se disputait pour savoir s’il fallait entrer du pied gauche ou du pied droit dans le temple de Mithra… jusqu’à ce que Zadig y entre en sautant à pieds joints…

Où sont les Voltaire et les Swift capables de nous faire rire en caricaturant les pseudo féministes, les Schiappa, et les GISS dont j’ignorais l’existence, jusqu’à ce que cette association fasse un recours au conseil d’Etat contre Edouard Philippe qui avait commis un crime très grave en demandant à ses ministres, dans une circulaire de novembre 2017, de ne pas faire usage de l’écriture dite « inclusive » ?

Toujours est-il que les hystériques de service avaient crié au scandale, avaient demandé la tête de Philippe et avaient formé un recours au Conseil d’Etat, rien que ça. Leur vie en dépendait, manifestement. La circulaire de Philippe, selon eux, violait et la liberté d’expression des fonctionnaires et ministres interdits d’user de l’écriture inclusive dans le cadre de leurs fonctions, et… l’égalité entre les sexes. La liberté d’expression ? Ben oui, quoi c’est inadmissible, si chacun, dans son boulot est brimé et ne peut pas écrire KOM Y veu, c pa possib.

Ouah ! L’égalité entre les sexes violée parce qu’il manquerait des « e » séparés du reste du mot par des points… C’est grandiose.

Nom de Zeus, quel dommage, Desproges et Coluche sont morts… Ils auraient tellement ridiculisé les « intersexuées » (ne me demandez pas comment ça s’écrit en inclusif, j’en suis incapable) que les fo.u.l.ll.e.s ( vous voyez, bien, même quand je fais preuve de bonne volonté, bien malin qui comprend que j’ai voulu écrire « les fous » en n’oubliant pas « les folles)  en seraient morts de honte. Parfois le ridicule peut tuer socialement. Et dans leur cas, ce serait un service à rendre à la France.

Une petite association, créée en 2016, le Groupement d’information et de soutien sur les questions sexuées et sexuelles (Giss), engagée auprès des personnes intersexuées, a depuis décidé d’attaquer cette circulaire devant le Conseil d’État. Elle viole, selon l’association, la liberté d’expression et l’égalité entre les sexes. Avec ce texte, «si un ministre souhaite choisir ce langage, il n’en a pas le droit! Or cette écriture ne fait de mal à personne. Certains considèrent simplement qu’elle permet de mieux prendre en compte les femmes et les personnes non binaires. Ce langage est considéré comme plus englobant. À qui cela cause du tort?» a plaidé lundi l’avocat au Conseil Bertrand Périer, représentant de l’association. Lequel, à titre personnel, «n’utilise pas ce langage» mais défend «l’idée que l’embrigadement de la langue, c’est le premier pas vers l’embrigadement de la pensée». Et de critiquer une circulaire«exagérément conservatrice et figée», alors que la langue,«qui n’est pas un objet de musée doit pouvoir évoluer».

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2019/02/18/01016-20190218ARTFIG00253-l-ecriture-inc

Par ailleurs, ce GISS me gonfle, au-delà ce ce que l’on peut imaginer. Que chacun ait sa sexualité, librement, moi ça me va. Or la loi française le permet. Pas de discrimination, pas de criminalisation… Et les homosexuels que je côtoie sont bien dans leur peau, ont vraiment l’impression de vivre comme les hétéros, d’avoir les mêmes droits, même les trans choisissent leur sexe, que demande le peuple ?

Je ne vois pas  pourquoi il y aurait des gens qui, en France, auraient des questions sexuées et sexuelles.

D’ailleurs, des questions sexuées, je me demande quelle tête ça a. Une tête de plug anal ? Une tête d’hermaphrodite ?

Et des questions sexuelles ? Il y a des médecins, des gynécologues, des sexologues… et même des psys dont je suis persuadée que nombre de gens du GISS ont besoin. Les GIS ces gens qui prétendent défendre l’intersexualité. J’ai dû chercher ce qu’était ce nouveau concept, ce nouveau mot, très très récent :

L’intersexuation, aussi appelée intersexualité, est un terme biologique décrivant des personnes « nées avec des caractéristiques sexuelles qui ne correspondent pas aux définitions typiques de « mâle » et « femelle » », selon l’ONU. Je date, je date… Je connaissais juste l’hermaphrodisme, limitée que je suis. !

Mais bon sang, mais c’est bien sûr  ! Justement, si la préoccupation du GISS c’est les personnes intersexualisées ( c’est comme ça qu’on dit ?) la meilleure solution pour qu’elles soient incluses dans la société, n’est-ce-pas la vieille bonne règle, le masculin l’emporte sur le féminin qui est la meilleure ? Ce qui permet d’inclure tout le monde, homme, femme, transgenre, intersexualisé … non ?

Cela me paraît le bon sens.

Parce que, à force de vouloir un mot -ou une voyelle de plus – pour chacun, il faut ajouter tout l’éventail des possibles… Et chacun a de quoi être vexé de ne pas apparaître nommément. L’égalité entre les citoyens, entre les sexes, ce n’est pas que chacun des 64 millions d’habitants de la France demande à se voir nommément ciblé à chaque décision concernant l’ensemble des habitants.

Or, l’écriture inclusive est très gênante pour les intersexualisés qui, forcément ne peuvent se reconnaître ni dans les masculins ni dans les féminins puisqu’ils ne sont ni l’un ni l’autre. C’est quoi le neutre de « intersexualisé « ?

Conclusion. On est face à des tarés, des hystéro-dingues, face à la communautarisation de toute la société. 

Heureusement, pour le moment, le Conseil d’Etat est encore majoritairement constitué de gens ayant un peu de bon sens.

Le GISS a été retoqué. Circulez il n’y a rien à voir. Ouf ! 

Le Conseil d’État a rejeté des recours demandant l’annulation d’une circulaire du Premier ministre, Edouard Philippe, proscrivant ce langage épicène dans les communications ministérielles, ce 28 février.

L’écriture inclusive ne passera pas. Le Conseil d’État a, ce 28 février, rejeté des recours demandant l’annulation d’une circulaire du Premier ministre proscrivant ce langage épicène dans les communications ministérielles. Pas question donc d’écrire «député.e.s», «agent.e.s» ou encore «électeur.rice.s» dans les textes officiels.

[…]

À l’époque, l’Académie française avait pris la plume pour mettre en garde les Français contre ce qu’elle qualifiait de «péril mortel pour la langue». On pouvait ainsi lire dans sa déclaration: «La multiplication des marques orthographiques et syntaxiques qu’elle induit aboutit à une langue désunie, disparate dans son expression, créant une confusion qui confine à l’illisibilité.» Aujourd’hui, elle campe sur ses positions. «Cette écriture n’est pas française. C’est imprononçable. Cela gêne la lecture et surtout, cela ne répond nullement à la demande des femmes. C’est une erreur totale», s’est confié Gabriel de Broglie au Figaro dans son édition du 28 février.

 

Pour le Conseil d’Etat, la note du Premier ministre «s’est bornée à donner instruction aux administrations de respecter, dans la rédaction des actes administratifs, les règles grammaticales et syntaxiques en vigueur». La circulaire, qui «n’a d’autres destinataires que les membres du gouvernement et les services placés sous leur autorité», ne peut «être regardée comme ayant pour objet ou pour effet de porter atteinte à l’égalité entre les femmes et les hommes», estime la juridiction. «Il ne saurait être sérieusement soutenu que la circulaire attaquée (…) aurait porté atteinte à la liberté d’expression des agents de l’Etat chargés de cette rédaction», ajoute le Conseil d’Etat dans sa décision.

Pour rappel, l’écriture inclusive a pour but de mettre sur un pied d’égalité les femmes et les hommes. Outre l’utilisation de mots «neutres», elle préconise d’user à la fois du féminin et du masculin quand on s’adresse aux hommes et aux femmes, et remet en cause la règle d’accord de la langue française selon laquelle, au pluriel, «le masculin l’emporte sur le féminin».

 

Patience, patience…

Ils ont voulu interdire le mot race, ils l’ont pourchassé jusque dans la Constitution… et à présent ils organisent des réunions réservées aux racisées…

Ils ont voulu l’écriture inclusive, demain ils vont hurler parce que cette écriture ne reconnaît que les hommes et les femmes et laisse de côté les hermaphrodites et transgenres.

Qu’est-ce qu’on se marre !

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31 Commentaires

  1. Que foutent ces histoires de sexe avec ce terme « écriture inclusive », il serait bon déjà d’expliquer ce que ça veut dire !……

  2. A l’heure ou presque plus aucun jeune de moins de 30 ans n’écrit sans faire dix fautes d’orthographe à chaque ligne, ou l’on inverse presque systématiquement l’infinitif et le participe passé (je devrais écrire  »participe passer » pour respecter cette hortaugrafe « moderne »), où la moitié au moins des bacheliers arrivant à la fac ne comprennent pas un texte simple, c’est sûr qu’il est urgent de rendre l’écriture encore plus illisible et absconse pour achever la crétinisation du pays.

    Ainsi rendus sots et ignorants, incapables d’accéder à la connaissance écrite et savante, ils seront mûrs pour être convertis à l’islam.

    Sombre et triste époque… j’assiste impuissant à la fin inexorable de ma civilisation.

  3. si vous avez lu les Voyages de Gulliver étant enfant il faut le relire adulte car en réalité ce livre est un pamphlet déguisé pour éviter la censure ; quand il mentionne les œufs qui déclenchent la guerre entre ceux qui ouvrent par le gros ou bien le petit bout il faut savoir que c’est parce qu’il est dit dans les écritures  » tu ouvriras ton œuf par le coté le plus pratique  » la critique des religions révélées est évidente .
    de même , les enfants ne lisent guère le 4 ième voyage au pays des Houyhmhnm où les êtres intelligents et sensés sont les chevaux et les hommes de véritables bêtes pour permettre à Swift de dire ce qu’il pense de la nature humaine .

  4. Quelqu’un de plus au courant de la chose politique que moi pourrait il disserter sur la  » dictature  » des minorités et ses absurdités?
    Pendant des siècles, la majorité l’emportait sur les minorités ( qui représentaient pourtant un bon pourcentage de la population.
    Aujourd’hui, les médias quels qu’ils soient donnent la parole au premier imbécile venu, pourvu qu’il ait la bouche ouverte……..et qu’il veuille se faire remarquer.
    Une fois que cet imbécile a fini de parler, un petit groupe d’imbéciles qui n’ont pas tout compris adhère à sa  » philosophie » , à sa façon de penser ou à ses revendications.
    Plus aucune barrière n’existe désormais, même plus celle de l’intelligence
    qui lui conseillerait de fermer sa gueule, surtout chez ceux qui en sont dépourvus. Le seul critère valable pour aller chercher de l’audience, c’est de trouver le plus et le plus braillard, le plus tatoué, le plus mal coiffé de nos cons citoyens et d’en faire un modèle, voire un héro….
    A Versailles , un type s’est coupé le bout d’un doigt en voulant passer par dessus d’un grillage ……………. et ça a fait la une de Google Actualités……
    Pauvre pays sur la pente de la décadence incontrôlable.

    Ce qui m’amène à repenser à cette vérité dans les réunions de gens qui se croient importants. : Quand on est con, il vaut mieux la fermer et passer pour un ignorant plutôt que de l’ouvrir et de prouver qu’on l’est.
    La télévision qui fut pourtant un outil fantastique pour s’informer et apprendre est devenue un égout où se vautrent les minables  » people  » heureux de venir montrer au peuple à quel point ils sont minables et vulgaires. Vous aurez compris que que parle de TF1 l’après midi et autres chaînes populaires qui nous servent de la diarrhée cathodique importée d’Amérique……. pardon , je confonds avec les Etats Unis, ce n’est pourtant pas pareil…………;-(

    J’arrête là, car les boutons de fièvre commencent à sortir………

    • Comme vous avez raison!

      Et d’ailleurs c’est ben le problème de la raison qui est en cause: aujourd’hui, avec le terrorisme intellectuel du politiquement correct, il est plus important de respecter la parole effectivement du premier imbécile venu, que de chercher à savoir si elle a la moindre valeur du point de vue de la rationalité et de la vérité scientifique ou factuelle.

      Toutes les opinions subjectives se vaudraient, et il convient d’écouter religieusement (là aussi, l’irruption de la croyance religieuse sacralisée est un symptôme inquiétant) et sérieusement les propos de tous les hurluberlus, au détriment de ceux qui détiennent une vraie connaissance, fruit d’un vrai travail de réflexion soumis à la critique rationnelle.

      C’est là que le bât blesse: toute critique devient interdite, car ce serait discriminant, stigmatisant et autres épithètes culpabilisantes.

      Cette rhétorique foireuse et débile n’a en réalité d’autre but que de permettre aux idéologues de marteler sous cette protection leur propagande, qu’il devient interdit de critiquer et de contester.

      Eh bien non, toutes les opinions ne se valent pas : il y a des imbéciles qui disent des âneries, et il n’y a pas de temps à perdre avec des gens qui vous racontent que la Terre est plate ou autres théories fumeuses du même niveau intellectuel, quel que soit le sujet.

  5. Deuxième et troisième exemples: le japonais et le chinois

    Alors là, on touche le gros lot, la perfection! La notion de genre n’existe tout simplement pas dans la grammaire de ces langues! Tous les mots sont neutres (sauf bien sûr et évidemment les mots homme et femme).

    Chacun connaît l’enviable situation des femmes dans ces sociétés, tout à fait égales aux hommes voire dominantes et ce depuis des millénaires… Pour ceux qui auraient des doutes, allez visionner le beau et poignant film « cinq filles et une corde ». Ou relisez « stupeurs et tremblements ».

    Donc, l’écriture inclusive est bien encore une diabolique invention de gauchiste pour d’une part faire ch…le monde, et d’autre part pour induire une sorte de contrôle mental, de flicage de la pensée avec une novlangue venant s’ajouter au politiquement correct. Le tout comme dans 1984 pour empêcher de réfléchir en-dehors des clous imposés par leur idéologie délirante.

  6. 1ère langue, l’anglais : une langue quasi dégenrée, sauf en ce qui concerne les humains, puisque seuls ceux-ci bénéficient de pronoms genrés, et encore seulement à la troisième personne du singulier: he, she (il et elle) et him, she (lui et elle), his her (son/sa/ses – contrairement au français le possessif s’accorde avec le propriétaire et pas l’objet possédé).

    Remarquons qu’au pluriel, le pronom est neutre: they (utilisé pour ils, elles, ou ils et elles), them, their…

    Mais surtout les adjectifs ainsi que les participes passés sont invariables (quel bonheur pour le participe et ses règles absconses!) et ne s’accordent ni en genre ni en nombre. La plupart des noms communs sont neutres (sauf chien et chat!), et le pronom correspondant est « it », neutre. A noter qu’il s’utilise même pour les animaux genrés (cheval et jument, vache et taureau etc.)

    Bref, l’anglais est déjà quasiment proche de la perfection en matière de neutralité de genre! Pas de masculin ni de féminin, et pas de règle d’accord où « le masculin l’emporte sur le féminin » pour l’accord des adjectifs ou du participe passé (une formule mnémotechnique malheureuse qu’il suffirait de remplacer par « en français le neutre ou la pluralité des genres s’expriment par la forme masculine »)

    Et donc, les sociétés anglaises et américaines sont-elles moins sexistes et plus égalitaires que notre horrible société française avec son affreuse langue « sexiste »?

    Eh bien non, que nenni! Tous les anglo-saxons vous le diront, c’est largement pire, les américaines, les britanniques, les irlandaises etc. envient la liberté et l’indépendance des françaises! Rappelez-moi où s’est produite l’affaire Weinstein?

  7. Cette histoire d’écriture inclusive est encore une de ces conneries d’enculage de mouches dont les activistes de type gauchiste ont le secret, une de ces profondes questions « existentielles » qui les taraude et avec laquelle ils font ch… tout le monde – car le but dans la vie du gauchiste, sa raison d’être, c’est d’emm… le monde un maximum. (cf les Insoumis)

    Mais surtout, cela découle de leurs fumeuses théories débiles sur la nature humaine, purement intellectuelles et complètement déconnectées du réel.

    Car la « savante » théorie qui est derrière ce projet de dingos est que ce serait le langage qui conditionnerait l’inégalité hommes-femmes.

    Or ceci est une imbécillité absolue.

    Démonstration:

    Selon ces corniauds, « dégenrer » la langue produirait miraculeusement et automatiquement une parfaite égalité entre hommes et femmes.

    D’abord laissons tomber le problème de la différence homme-femme, du genre, de l’homosexualité, des transgenres, de la construction sociale des rôles sexués etc. car cela n’a rien à voir.

    Prenons le problème par l’autre bout: une langue dégenrée, neutre, produit-elle effectivement l’égalité entre hommes et femmes?

    Pour cela , il faudrait trouver une langue sans genre, neutre, et regarder ce qu’il en est de la société qui la parle.

    Et euréka, figurez-vous que cela existe, il y en a même un bon paquet. J’en prends trois parmi les plus connues.

  8. Les combats et les luttes « essentielles » menées par les activistes à la mode gauchiste (on retrouve exclusivement ces spécimen dans ce genre d’affaires grotesques) démontrent leur niveau de débilité mentale.

    Comment peut-on accepter de perdre du temps et de l’argent à étudier les innombrables élucubrations de ces crétins?

    On devrait les poursuivre et les condamner à payer une amende corsée pour abus de procédure judiciaire, voilà qui les ferait réfléchir.

  9. Il faut vraiment être bête ou inculte ou aussi névrosé…. pour ne pas comprendre que dans langue Française le masculin est parfois employé comme « neutre ».

    Je pense que toutes ces élucubrations sont dues à la baisse du niveau de l’apprentissage de la Grammaire, tout simplement.

    De plus, quand on est bien dans sa peau on n’a pas besoin d’être reconnu dans un sexe ou dans l’autre puisque intérieurement on sait qui l’on est.

    Mais il est vrai qu’actuellement, nous sommes plus dans l' »avoir » que dans l' »être »…. Encore le résultat de notre société consumériste et superficielle.

  10. Moa je suis pour l’écritur.e inklusiv.e. mais il y a un autre problème grave et épineux à résoudre. Faut il commencer par le genre féminin ou masculin avant le point ? Nul doute que cela ne déchaîne les passions de ces imbéciles.

    • Et pour la pluie, ce sera comment? Parce qu’on ne devrait plus dire « il » pleut, mais peut-être i.e.l.le pleut?

    • Bonjour,

      Bien vu !

      On dit (les ahuri.e.s) femmes-hommes.

      Il faut donc dire écritue.r inclusie.s.v ou même pour mettre en valeur le côté diversité et donc le pluriel :

      inclusi.e.s.v ou même inclusis.e.v

  11. Rien que de penser que des gens ont du temps a perdre avec ce genre de connerie ……….et en plus ça doit couter du fric mais ceci expliquerait cela !

  12. L’écriture inclusive c’est tout simplement délirant. L’histoire d’un complexe de certains qu’ils veulent imposer à l’ensemble de la Société.

    La femme est égale en droit à l’homme en tant qu »individu humain », le sexe n’a rien à voir là-dedans. .

    Dans la réalité, ils sont différents et complémentaires, on ne parle pas de la même chose et l’égalité elle, n’a rien à voir là-dedans.

  13. Par contre Christine, vous êtes trop optimiste à propos du Conseil d’Etat ! après tout ce qu’on a écrit à son sujet sur le site…
    Je pense simplement que le Conseil d’Etat se sent tenu de respecter l’opinion de l’Académie française dont le rôle remonte au XVIIème siècle, alors que la justice administrative n’a vraiment émergé qu’au début du XXème siècle.
    L’Académie française a une sorte de compétence réservée sur les questions linguistiques.
    Il y a une sorte de préséance à laquelle ces microcosmes parisiens doivent être très attachés tout simplement !

  14. Bravo pour cet article. Je n’ai pas vu l’info passer, malgré ma vigilance quant à l’actualité juridictionnelle 😉
    En revanche, j’avais relevé il y a quelques temps qu’à l’occasion du recours contre la loi pénalisant la prostitution, certains ont fait valoir que cette loi relèverait de l’homophobie ! On peine franchement à voir le lien ! – du moins, c’est ce que l’on croit comprendre en lisant la décision où de toute façon des assos LGBT intervenaient :
    https://www.conseil-constitutionnel.fr/decision/2019/2018761QPC.htm
    Cela fait un moment que je voulais évoquer ce point mais je me méfie car je sais que certains saisissent la moindre opportunité pour en profiter pour salir tous les homosexuels et pourraient utiliser cette information à mauvais escient…
    Cela montre bien en tous cas la dérive des mouvements communautaristes qui font flèche de tout bois.

    • Merci Maxime vous faites l’article ou vous préférez que je le fasse ?

    • L’agenda réel de tous ces mouvements toujours (quel hasard!) d’inspiration gauchiste et – la preuve – toujours proches de la gauche radicale, c’est de faire exploser la société en détruisant toute cohésion, en montant tout le monde contre tout le monde, les causes mises en avant n’étant que des supports opportunistes.

      C’est le nihilisme gauchiste en action, qui ne peut aboutir qu’à la destruction et la guerre civile. Mais c’est ce qu’ils veulent.

  15. Désolée, mais à la naissance, on déclare si c’est un garçon, ou une fille, ou si ce sont des jumeaux ou jumelles, des triplés etc..
    Il n’y a que 2 sexes, et pas de multiples pour faire plaisir à ceux qui ont le sexe à la place du cerveau…
    la question à poser est tout de même :
    Comment avons-nous pu en arriver là, à ce niveau de nullités, de bêtises aussi monumentales, de dépassement de l’intelligence au niveau le plus bas, qu’il n’est jamais existé auparavant… Tout ça pour faire plaisir à des gens qui ne savent même plus s’ils sont males ou femelles…
    Car c’est de ça qu’il s’agit…
    Résultat, ces gens-là n’ont pas beaucoup de soucis, dans leurs vies, sinon, ils ne seraient pas préoccupés par l’écriture inclusive ou « exclusive »… pourquoi pas, puisqu’on est dans le n’importe quoi…!
    Pas beaucoup de soucis dans leurs vies…
    La France et la Terre entière est en train de se faire islamiser, mais ce qui les préoccupent ces gens-là c’est l’écriture inclusive…
    Le jour où ils ouvriront la porte de chez eux et qu’ils se trouveront face à un islamiste avec un couteau bien pointu dans les mains, ou bien, une bombe qui explosera dans un train ou un métro, se poseront-ils toujours la question sur l’écriture inclusive???!

    Désolée, mais je suis sidérée de voir cela, comme si c’était la priorité première, alors qu’ils se passent tellement de choses graves à travers le monde et particulièrement en France…!!!!

    • La question n’est pas là, il y a effectivement des hommes avec des organes génitaux d’hommes qui ne se voient qu’en femme et inversement, il y a des hermaphrodites etc. Il n’y a pas que 2 sexes et basta ce n’est pas vrai. Mais c’est de l’ordre du privé et on n’a pas à connaître la sexualité des gens c’est tout et encore moins à la prendre en compte dans l’orthographe, c’est juste ça le fond du problème

      • Si, biologiquement il n’y a que deux sexes (sauf anomalies génétiques comme par exemple, l’apparence sexuée extérieure peut ne pas correspondre aux organes reproducteurs internes, mais c’est toujours la représentation des deux sexes masculin et féminin).

        Simplement dans la tête des gens (donc à un autre niveau, il ne faut pas tout mélanger) c’est plus compliqué, ce qu’on pourrait appeler le sexe psychologique est une construction qui s’opère au niveau et au moment du développement de la personnalité.

        Il est ainsi facile de comprendre que se situer par rapport à son sexe biologique n’est pas forcément d’emblée (pour la majorité si heureusement) simple pour certains plus fragiles à ce niveau pour diverses raisons, génétiques ou culturelles, d’où l’importance aussi des modèles et représentations que la Société met en avant.

        Le problème de notre Société c’est qu’on veut faire du particulier dans le général.

        Internet et divers médias favorisent cela, d’où les demandes et revendications diverses qui viennent de partout et qui nous font parfois tomber des nues en se demandant où l’on veut nous mener (c’est grave pour l’équilibre en passant)..

        Comme on veut satisfaire tout le monde afin de gommer les éventuelles frustrations (tout niveler encore…) qui n’ont pourtant rien à voir avec la Société mais avec des situations individuelles, ça devient très, très compliqué…. et fatigant voire destructeur (je plains les enfants actuellement…).

        Il faut arrêter de délirer sur les sexes car on peut s’inquiéter pour l’avenir de ceux qui sont en construction (les enfants par exemple…) et qui ont besoin de repères solides sur lesquels s’appuyer….

        J’avoue que marre de cette ambiance générale d’histoires de fesses qui ne sont exclusivement qu’affaire « privée », on est bien d’accord, au-delà et dans l’étalage, on est dans la perversion voire dans l’hystérie.

        J’imagine la Société de demain si on continue comme cela…
        .

  16. ah ben voilà Christine qui nous fait rire ..sympa surtout quand on parle de ces gourdes qui auraient tellement à faire que d’en..les mouches ! excusez moi çà ne se dit pas , mais quand on en est là , en France dont le niveau de bêtise arrive dans le caniveau , rempli de me… .;que dire que faire .

  17. -« cette écriture ne reconnaît que les hommes et les femmes et laisse de côté les hermaphrodites et transgenres. »-

    Oui ! on va rigoler pour tous les wagons à accrocher à un seul mot.

    Personnellement je n’aime pas l’écriture inclusive, c’est moche, ça complique tout, c’est difficile à écrire (moi je m’y refuse carrément, j’écris à l’ancienne), ça sabote un texte qui devient lourd et incompréhensible.

    Je ne vous dis pas les écrivains des temps passés, les poêtes ; la galère pour écrire en vers.

    Je ne sais pas si les gens parviendront à ce comprendre dans cent ans avec toutes ces balafres dans les textes.

    Allez @Paco, un échantillon écriture inclusive avec tous les wagons, sauce Paco !

  18. Lu dans un rapport de jury d’agrégation de 2018, où il y est question de « certain•e•s candidat•e•s présent•e•s »… cela pourrait être une « blague », mais sans doute pas!

  19. Quel plaisir de vous lire, chère Christine. Et le Conseil d’État est encore une fois du côté du bon sens !

    Merci de tout cœur.

    • Merci à vous cher Jean qui m’avez alerté sur ce scandale

  20. Vous avez fort bien décrit le GISS : « des tarés, des hystéro-dingues ». J’y ajouterai traîtres à la civilisation française, colonne vertébrale de la civilisation occidentale.

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