Traité d’Aix-la-Chapelle : déjà, en 63, De Gaulle disait « Les Allemands se sont comportés comme des cochons »

Traité de l’Elysée 1963 – Traité d’Aix 2013 : 50 ans de forfaiture allemande

La trahison, aujourd’hui, de Macron n’est en fait que l’aboutissement d’un long processus chronologique qui débute avec le Traité de l’Elysée, signé le 22 janvier 1963.

A cette époque, De Gaulle revenu aux affaires veut faire une Europe « européenne », c’est-à-dire articulée autour du « couple » franco-allemand (dont la France est supposée être et rester le mentor) dans le but de desserrer l’étreinte des Etats-Unis et son influence sur l’Europe. Notons au passage qu’à la base de tout, il y a cette idée de « faire l’Europe » en association avec l’Allemagne, que c’est une idée française et qu’elle sera l’idée directrice de tous les dirigeants qui se succèderont en France.

Pour passer ce traité avec l’Allemagne, De Gaulle a eu énormément de mal : Adenauer avait été invité officiellement trois ou quatre fois mais traînait tellement les pieds que De Gaulle dut l’inviter personnellement chez lui, à la Boisserie, pour pouvoir discuter avec lui. Ce qui aurait dû nous alerter sur le peu d’intérêt qu’il accordait aux projet français (et sans doute aussi le peu d’estime de cet ancien officier de la Wehrmacht envers notre pays).

Quelques mois après sa signature, coup de théâtre, le gouvernement allemand déclare sans aucune concertation préalable qu’il va ajouter un « préambule interprétatif au traité » : les Allemands vont en trahir l’esprit et même, de facto, le vider de sa substance en faisant référence, dans ce « préambule », à tout ce que De Gaulle avait voulu écarter : influence et autorité des Etats-Unis, encadrement militaire dans l’Otan, partenariat avec la Grande-Bretagne, etc.

De Gaulle sera furieux, il s’écriera : « Les Allemands se conduisent comme des cochons ! Ils mériteraient que nous dénoncions le traité et que nous  fassions un renversement d’alliance en nous entendant avec les Russes ! ». Plus tard, il confiera à Peyrefitte, qui l’a rapporté dans ses mémoires : « les Allemands ont été mon grand espoir, ils sont mon grand désappointement ».

Mais le mal est fait.

La classe politique française, contre toute évidence, ne s’expliquera pas l’attitude allemande et s’obstinera dans sa volonté de faire de l’Allemagne le partenaire privilégié de la France pour « construire » cette prétendue « union » européenne dont c’était le moment de remettre le bien-fondé en cause puisque l’idée même venait d’en être de facto violée par l’Allemagne.

Que voulaient les Allemands ? Très simple : s’entendre avec les Etats-Unis, puissance qui seule comptait à leurs yeux, par-dessus la France, mais aussi sur le dos de celle-ci, car les Allemands firent semblant de jouer le jeu, la main que nous leur tendions et « l’amitié franco-allemande » étant pour eux le moyen inespéré d’obtenir une reconnaissance internationale.

Il faudra l’effondrement de l’URSS, la réunification allemande et le célèbre discours prononcé par Helmut Kohl à l’adresse des Etats-Unis alors que se profile la mondialisation : « partnership in the leadership », pour que quelques-uns commencent à comprendre…

Ce qu’ont été les rapports franco-allemands depuis ce fameux traité de l’Elysée, cela a été raconté dans divers livres (et ce n’est pas triste…) mais je crois qu’une formule d’un chancelier allemand (il s’appelait Gerhard Schröder) les résume bien : « la France veut voyager en première avec un ticket de seconde ».

Il ne servait à rien de vouloir faire l’Europe à toute force, et surtout pas avec de tels partenaires.

Gouvernée par les pires incompétents qui se puissent imaginer, la France ne s’est pas libérée de cette double étreinte ; bien pire, maintenant son actuel président, en digne héritier de ses zélés prédécesseurs, va transformer l’étreinte en strangulation.

 597 total views,  2 views today

image_pdf

15 Commentaires

  1. Les allemands n’ont eu de cesse de vouloir nous dominer et nos dirigeants ne savent qu’une seule chose : compter les pots de vin qu’on leur attribue pour signer tout et n’importe quoi.

  2. Je n’ai jamais cru en cette amitié franco-allemande. L’Allemagne n’a jamais respecté les traités internationaux, et ce depuis sa naissance en 1871. Ce pays qui vend sa rigueur comme qualité première a toujours triché afin d’assurer sa supériorité.

    Quelques exemples de la duplicité allemande. En 1914, l’Empire allemand attaque via la Belgique, pays neutre et pacifiste, pour surprendre les armées françaises. Durant les années 30, l’Allemagne se réarme, faisant fi du traité de Versailles et en 1936, l’Allemagne remilitarise la Rhénanie. Tout ceci au nez et à la barbe de gouvernements français et britanniques totalement irresponsables. En 1939, les Allemands font encore mieux en attaquant la Pologne, suite à la mise en scène d’une fausse attaque polonaise. En 1940, ils envahissent la Belgique et les Pays Bas, tous deux neutres, pour attirer le gros des armées françaises vers le Nord, et ouvrir la porte de la Meuse aux divisions blindées de la Wehrmacht. En 1941, l’Allemagne déclenche une offensive gigantesque contre l’URSS, foulant aux pieds le traité de non-agression qui liait les deux pays. Bref, la liste est encore longue des trahisons allemandes, surtout envers notre pays.

    Cet amour obligé pour l’Allemagne est encore une preuve de l’angélisme de nos responsables. Le « couple » franco-allemand n’a jamais existé que dans les esprits fumeux de pacifistes aveugles. La France a voulu jouer la mansuétude et le pardon envers l’ennemi séculaire, oubliant que les Allemands ont inventé la Realpolitik…

    • Certes, la Belgique était un pays neutre, mais il faut aussi dire que l’armée impériale d’Allemagne devait combattre sur deux fronts et qu’elle était numériquement inférieure a celles de l’Entente. En effet, le fameux plan du comte von Schlieffen auquel vous faites alllusion, prévoyait pour l’armée imperiale une vite traversée de la Belgique ( sans faire trop de dégâts) pour ensuite marcher sur Paris et prendre la ville avant que l’armée francaise ait pu organiser la défense de sa capitale. N’oubliez pas que – en raison de la diplomatie francaise – l’Allemagne était encerclée d’ennemis ( la France, l;Angleterre, la Russie) Si, donc, l’Allemagne voulait briser cet encerclement, elle ne pouvait pas se permettre de prendre des gants avec ses adversaires. Elle a misé sur lune guerre de mouvement, sur l’attaque-surprise, sur la vitesse. Une victoire rapidement remportée sur la France lui aurait permis de jeter toutes ses forces contre le rouleau-compresseur russe. Je suis persuadé que si la France avait été dans une situaton pareille, son haut commandement aurait pris les mêmes décisions que l’état majeur allemand.

      Ah oui, le réarmement allemand pendant les années trente…vous savez sans doute que la France avait occupé la Ruhr en 1923/1924, afin de mettre la main sur la prodution charboniere parce l’Allemagne avait cessé de payer les réparations de guerre qui lui étaient imposées par le traité de Versailles. L’économie allemande était alors a bout de souffle, l’inflation était galopante et les gens crevaient dans les rues. En plus, il y avait toujours les répercussions du blocus maritime qui nous a été infligé par la marine de guerre anglaise. Ce blocus maritime a fait plus de 700 000 victimes parmi les Allemands. Et, la France, a-t-elle tendu sa main a l’Allemagne? Non, au contraire, elle s’est accaparé d’une partie de ses ressources. L’Allemagne a donc commencé a se réarmer pour ne plus subir un tel sort dans le futur. De plus, le traité de Versailles stipulait le désarmement aussi pour nations de l’Entente, mais ni la France ni l’Angleterre ni les Etats-Unis n’ont respecté ces stipulations,bien au cortraire, ils ont tous dépensé des sommes faramineuses pour leur armement. Alors, comment voulez-vous que l’Allemagne respecte le traité, alors que vous-mêmes le violez toujours.?

      Et la Polgne… bien avant le commencement des hostilités en 1939, la Pologne menait une politique anti-allemande visant a poloniser les Allemands qui vivaient en Pologne ou a les expulser. La langue allemande était défendue, pas de journaux allemands, pas d’écoles allemandes, pas de hauts fontionnaires allemands dans l’admistraton polonaise, des conditions de travail épouvantables pour les travailleurs allemands,des progroms ( Bromberer Blutsonntag,le dimanche sanglant a Bromberg)… Pres d’un million d’Allemands devaient fuir des régions ou leurs ancêtres vivaient pendant des siecles. Et encore … cette guerre aurait pu être évitée, si, par leurs garanties vis a vis de la Pologne, la France et l’Angleterre n’avaient pas encouragé le gouvernement polonais a refuser toute assouplissement dans les négociations avec l’Allemagne concernant la ville de Danzig et la zone de transit qui devrait relier la Pusse occidentale a la Prusse orientale.

      Et le pacte de non-agression entre Staline et Hitler … Franchement, cela me fait rire… car ce pacte, c’était un pacte conclu entre deux criminels qui, a la premiere oppotunité venue, étaient disposés a le violer – l’un pour créer son espace vital, l’autre pour exporter la révolution bolchévique a l’Europe centrale eet occidentale. Je vous renvois a Victor Suvarov qi a écit un livre s’intutulant « Icebreaker. » Il y démontre que Staline avait remodlé l’armée rouge bien avant la guerre pour en faire une force d’invasion qui devrait déferler sur l’Europe, ce qui expilque d’ailleurs l’avancée fulgurante des armées allemandes dans un premier temps, car Staline avait tout préparé pour l’attaque, mais rien pour la défense de son pays.

      • Bonjour,

        Votre démonstration n’en est pas une. Je ne prendrai que l’exemple de 1914.

        1 /  » l’Allemagne était encerclée d’ennemis ». Encore une vieille antienne de l’Allemagne victime de la terre entière. Ce pays puissant, surarmé et conquérant serait devenu un agneau sacrificiel ? Je pense plutôt que tous les grandes nations de l’époque se craignaient mutuellement, et l’Allemagne n’était certainement pas la nation la moins crainte…

        2 /  » Elle ne pouvait pas se permettre de prendre des gants ». En quoi cela dédouane-t-il le fait que l’Allemagne n’a pas respecté la neutralité belge reprise, entre autres, dans le traité des XXIV articles de 1839 ? Cette logique met à mal tout accord, tout contrat, tout respect de la parole donnée. Vous imaginez un monde dans lequel les traités internationaux seraient respectés selon le bon-vouloir de chacun ? A moins que vous ne considériez que seule l’Allemagne a le droit de renier ses engagements…Bel exemple de l’honnêteté allemande si prompte à imposer aux autres pays européens son diktat ! Le fameux  » Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais  » pourrait remplacer avantageusement  » Deutschland über alles « .

        3 / « Je suis persuadé…allemand « . Pure supposition. Les liens qui unissaient la France et la Belgique, surtout à l’époque, étaient profonds. C’est pourquoi le gouvernement belge s’est réfugié à Sainte-Adresse, près du Havre, alors qu’il aurait très bien pu aller à Londres ou aux Pays Bas.

        Je ne continue pas plus loin sur les autres points de votre post, il y aurait trop à dire. Vous avez un point de vue pro-allemand, c’est votre droit, mais vos arguments se contentent de décrire une situation vue du côté allemand en justifiant l’injustifiable : l’Allemagne ne respecte les traités que si cela sert ses intérêts, n’hésitant pas à renier sa signature dans le cas contraire.

        Une question se pose : peut-on faire confiance à l’Allemagne ? Je pense que non.

  3. A Michel Francois

    1. Il est niais de croire qu’il puisse y avoir de l’amitié entre deux Etats au niveau politique et institutionnel.
    L’amitié n’existe que dans les rapports personnels, les relations interétatiques sont régies par des intêtêts communs et chaque partie prenante essaie d’en obtenir un maximum d’avantages. Cela s’appelle la realpolitik, et déja le chancelier Bismarck le savait..

    2.Si,donc, Adenauer a insisté pour que le préambule fasse partie du traité de l’Elysée, c’est qu’il a compris la réalité telle qu’elle était, a savoir que les Amérains ne permettrait jamais a l’Allemagne de se joindre a la vision européenne voulue par De Gaulle qui , si elle avait été réalisée. aurait mis en question l’hégémonie américaine. La vision du général De Gaulle présupposait une Allmagne forte et souveraine, mais, a l’époque, elle n’était ni l’un ni l’autre. En croyant que l’Allemagne pourrait servir d’instrument a la France pour se libérer de la prépondérance américaine, il a fait un mauvais pari, il a fait une erreur de jugement. D’ailleurs, Konrad Adenauer n’était jamais officier de la Wehrmacht, il était maire de Cologne pendant presque toute sa vie. En plus, il était farouchemnet opposé au régime national-socialiste et, soupconné d`avoir eu des conciabules avec ceux qui avaient planifié l’attentat du comte de Stauffenberg contre Hitler ( le 20 juillet 1944), les nazis avait mis Adenauer dans un camp d’internement. Alors, renseignez vous sur la vie de Konrad Adenauer, avant d’écrire n’importe quoi.

    3.Vous savez que les grands vainqueurs de la Seconde guerre mondiale, c’étaient les Etats-Unis et l’Urss. Et la France, bien qu’elle ait été dans le camp du vainqueur, avait si peu contribué a la victoire sur l’Allemagne nazie qu’elle ne pouvait guere prétendre au leadership dans la mise en oeuvre du nouvel ordre de paix en Europe. D’ailleurs. le général De Gaulle lui-même tenait compte du fait que c’était désormais l’Amérique qui menait las danse en Europe occidentale, et, en signant le traité de l’Elysée il semble avoir compris que la France ne pouvait pas directement affronter la puissance américaine,, mais qu’il fallait miser sur la réconciliation franco-Allemande pour constuire une Europe qui serait en mesure de faire le contrepoids a l’hégémonie américaine

    • réponse à « the European ».

      1.
      Effectivement, il est niais de penser qu’on puisse avoir des amis en matière de politique étrangère, je ne l’ai jamais pensé personnellement – je suis nationaliste moi-même, opposé à votre « construction » européenne dont je n’ai jamais cru qu’elle pourrait un jour se réaliser – et c’est d’ailleurs ce qui transparait dans mon article, et cela n’aurait pas dû vous échapper.

      2.
      S’il vous plait, arrêtez avec votre plaidoyer en faveur d’Adenauer et vos histoires d’attentat contre Hitler (von Stauffenberg, etc.) : on connait la chanson ! Les allemands ont été contre Hitler quand ils ont compris qu’ils allaient perdre la guerre. Avant, ils l’ont élu, et tant que tout allait bien, ils l’applaudissaient. Votre Adenauer est bon à mettre dans le même tonneau. Demandez-vous plutôt pourquoi von Stauffenberg et les autres conjurés ont fait leur attentat en juillet 44, quand la bataille de Normandie est perdue dans la foulée de l’ouverture du second front et que l’offensive Bagration des Russes, au même moment, est en train de disloquer le front à l’Est. Ce n’est pas les Juifs gazés en masse qui étaient au centre de leurs préoccupations !

      3.
      Certes, la France n’a guère contribué à la défaite allemande, et ce n’est pas le moindre mérite de De Gaulle d’avoir obtenu que la France obtienne un siège permanent au Conseil de Sécurité de l’ONU. Mais c’est bien De Gaulle qui a voulu ce rapprochement avec l’Allemagne – et pas l’inverse, soit dit en passant – et ceci justement parce qu’il pensait qu’une entente franco-allemande pourrait être le moteur d’une Europe aussi indépendante que possible vis-à-vis des Etats-Unis, et plus capable de se préserver de son hégémonie. C’était tout le sens de ce traité de l’Elysée, et ce n’est pas de sa faute, ni de la faute de la France, si les allemands ont tout flanqué par terre.

      Les Allemands ont échappé au plan Morgenthau en 1945, craché dans la main tendue par les Français en 1963, pour construire le IVème Reich, car c’est le vrai nom, monsieur, de votre Union Européenne.

  4. Ces gens-là… Même quand on se croit en paix avec eux, c’est encore la guerre !

  5. C’est une grande surprise pour moi !en clair De Gaulle avoue qu’il s’est fait baisé par les Allemands , le bon sens aurait du ou devrait inciter tous les successeurs a la plus grande des prudence car voila 70 que l’on nous serine avec l’amitié franco-allemande . Mais posons nous la question cet amitié franco-allemand a t-il vraiment existé ? en façade oui , mais dans les faits non ! L’Allemagne depuis 70 ans s’est surtout servit de nous pour sa propre politique ( réunification ) n’hésitant pas parfois a jouer contre nous en politique étrangère ( avec les usa ). Ce traité a au moins un avantage on sait déjà de quel coté il y aura le plus de cocus heureux .

  6. On le sait,quand même !
    C’est écrit dans leur hymne national : l’allemagne au dessus de tout .On ne peut pas être plus clair .
    Le pan germanisme a pris une autre forme mais il est là ,bien dans leur cœur .
    Grâce à Merkel, les nazi sont revenus au parlement .Cette connasse adoratrice de la stasi s’est bien demerdée à les re- pousser dans les bras du peuple .
    Si ça se trouve,elle n’est pas contre .
    Un nazi restera toujours un nazi,un musulman restera toujours un musulman,et un français restera toujours un français (bien remuant,bien râleur,mais pas si con que ça en fait ).
    Le reste c’est que de la couillonade ,de l’enfumage,de la poudre aux yeux .

  7. L’époque est celle des illusions perdues remplacées par l ‘illusion d’une mondialisation heureuse ou l’Allemagne et la France unies montreraient l’exemple d’une parfaite soumission à l’islamisation en contrepartie d’une stabilité des échanges commerciaux et financiers garantie par l’ouverture totale aux flux migratoires.

  8. En même temps, je trouve complètement illogique de vouloir faire de son meilleur ami une nation/un peuple contre qui on a sans cesse lutter dans l’histoire…

  9. Plus personne ne me fera plus croire à ces histoires d’ « amitié franco-allemande » et de réconciliation.

  10. Merci pour cet article qui éclairant
    De Gaulle ne traitait il pas ses successeurs prémonitoirement de comptables

  11. Très intéressé par l’histoire et la géopolitique, cet article m’a bien ouvert l’esprit. Partisan d’une Europe fédérale, jeune des années 60 je me disais que c’était possible alors, dans une Europe encore démolie par la guerre et la France puissance. Mais j’ignorais la position allemande de l’époque.
    Maintenant, c’est l’Allemagne qui est la puissance et la France aux objets perdus. Triste.

  12. Et dire qu’après ça ils en a qui n’ont toujours pas compris , comme aurait dit mon grand père ( les deux guerres ) en France pour faire de la politique on va toujours chercher les derniers de la classe après cinq ans ils ont pris vingt cinq kilos et ils deviennent impotents et inutiles mais ils sont là a vie . Moi j’ajouterais
     » il faut bien quelqu’un pour signer les armistices  » humour .

Les commentaires sont fermés.