Le personnage de Jésus dans le Coran doit davantage à des Evangiles tardifs dits « apocryphes » ou « pseudépigraphiques », et même à des textes christiques appartenant à la littérature gnostique, qu’aux Evangiles canoniques.
En fait, la figure de Jésus est forgée à partir d’emprunts divers, dans un amalgame imbuvable et bizarre où l’accaparement, l’imposture, la récupération, disputent aux anachronismes, aux déformations, et aux erreurs grossières.
Une de ces erreurs, et non des moindres, est la forme orthographique par laquelle Jésus est nommé. Ainsi, le Coran déforme son nom en ‘Issâ, et ignore tout de son nom hébreu véritable : Yeshou’a.
Pourquoi ?
La cause de cette déformation vient … des rabbins, preuve indubitable de leur influence sur le rédacteur du Coran. C’est en effet le sobriquet qu’ils octroyèrent à Yeshou’a (Jésus) en le forgeant de manière méprisante et péjorative à partir du nom de‘Essaw (Esaü, en translittération française), le frère-ennemi de Jacob, selon la Bible !
En effet, le personnage de ‘Essaw, dont le nom en hébreu signifie « le façonné », était devenu le prototype – en langage codé – de toute figure haïe par les rabbins.
Le rédacteur du Coran n’a évidemment pas compris le sens de ce « langage codé » chez les rabbins et l’a pris au pied de la lettre. C’est pourquoi il confond Esaü et Jésus (1400 ans d’écart entre eux !), et le transcrit عيسى= ‘Issâ = ‘Essaw (Esaü).
Or ‘Issa ne veut rien dire en idiome arabe et aucun arabophone musulman ne comprend ce nom. Par contre, les arabophones chrétiens écrivent correctement le nom de Jésus en arabe (يسوع. = Yessoua’) à partir de l’hébreu Yeshou’a (excepté l’absence de points diacritiques sur le Sh chuintant), et savent parfaitement son étymologie hébraïque et son acception à partir de la racine verbale YShA’ : sauver, rédimer, libérer.
Mais quelle est la raison de ce sobriquet rabbinique « codé », octroyé à Jésus ? Il faut savoir qu’Esaü était, selon la Bible, l’ancêtre-patriarche des Edomites, une peuplade certes hébreue, mais qui refusa de rejoindre l’Alliance politico-militaire nommée « Israël ». Ces Hébreux-Edomites furent donc considérés comme les ennemis des Hébreux-Israélites.
Or, « Edomite » vient de la racine hébraïque ADM qui signifie à la fois « Terre rougeâtre », « Homme », « Sang ». Et Esaü était, toujours selon la Bible, un « rouquin ». Non seulement un rouquin, mais un rouquin « poilu » (en hébreu dans la Bible : « sa’ir »), donc à la longue chevelure. Tout comme le Roi David, que les Evangiles présentaient comme l’ancêtre présumé de … Jésus !
A partir de là, il semblerait que Jésus était un rouquin aux cheveux longs, tout comme nombre d’Hébreux de son époque !(Jusqu’aujourd’hui, le « poil rouquin » est un gêne spécifique hébreu au Proche-Orient).
Il n’est donc pas surprenant de constater que sur la plupart des tableaux ou fresques représentant La Cène(comme celle du réfectoire de l’Eglise Santa Maria delle Grazie), Jésus a une chevelure rouquine, ainsi que Judah d’ailleurs !
Y-aurait-il ici une dichotomie entre d’une part la chevelure rousse de Judah, en tant que preuve d’un pacte avec le diable et l’aspect démoniaque de sa rousseur, et de l’autre la rousseur « positive » de Jésus qui se fit « Homme » et donna « son sang » (« dam » en hébreu est de même racine que Adam = Homme, et que Edom = rouge).
Il n’y a bien sûr aucune filiation entre Esaü et Jésus et encore moins de lien ethnique entre les Edomites et les Romains. Mais la couleur rouge fut considérée par les rabbins comme… dénominateur commun entre les quatre !
D’autant plus que la couleur emblématique des cohortes et légions romaines, était… le pourpre (donc de couleur rouge), et que l’Empire romain, au IVème siècle après J.-C, avait adopté la foi chrétienne comme « religion d’Etat ».
Les rabbins prirent alors l’habitude de dire « Edom » (« La rouge ») lorsque – pour déjouer la censure romaine, désormais chrétienne -, ils parlaient entre eux et en termes voilés, de la « Rome chrétienne ».
Dès lors, Jésus lui-même, en tant que fondateur du christianisme, fut affublé du nom de Esaü, le patriarche rouquin des Edomites (« Les Hommes rouges ») comme symbolisant la Rome chrétienne, « rouge de sang juif » d’après les rabbins.
Le rédacteur du Coran ne pouvait comprendre le fin-fond des méandres de cette dialectique et de sa sémantique contournée, si particulières aux rabbins. Il a donc translittéré Jésus-Yeshou’a, en Esaü-‘Issa.
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Le vrai nom arabe de jésus est Yassu’a ( prononcer yassoua ).
Il a été changé par les ébionites ou judéo-nazaréens en issa, afin de , non seulement nier sa messianité, mais aussi de nier le caractère divin de Jésus.
En effet , Yassu’a signifie Dieu sauve tout comme son nom hébreu Yeshua ou Yehoshua l’indique.
Les rédacteurs du coran ont donc volontairement déformé son nom afin d’en tordre le sens.
Effectivement, issa ramène à issau, donc esau.
Le nom arabe Yassu’a était déjà très répandu dans toutes les communautés chrétiennes arabes.
Les communautés chrétiennes arabes etaient déjà très nombreuses au
7ème siècle.
Son véritable nom , Yassu’a ne pouvait donc pas etre ignoré.
BONNE NUIT 😆
David Belhassen
7 décembre 2018 at 23 h 31 min
A Machinchose. Vous parlez de quelle année ? Car ce que vous dites sur le puits « Bir Belhassen » remue chez moi le couteau dans la plaie.
En effet, selon mon grand père, Raphaël Belhassen, né en 1870 et décédé en 1957, ce puits appartenait de père en fils à ses aieuls qui habitaient el ‘Ariana. Mais suite à une dispute avec un musulman, ils en ont été dépouillés.
Savez-vous quel était le nom de famille de « Khali » ?
XX
salut David et chavoua tov
je parle des années anciennes, perso je n’ ai bu que cette eau pendant plus de vingt ans
je savais vaguement qu un juif était proprio de ce puits qui jouxtait la propriété de Monsieur Couvopoulos, ex maire de l’ Ariana….et puis, un jour, aprés l’ indépendance un homme d’ affaire tunisien a réussi a faire fermer le puits en ptétextant (avec l’ aide de la Mairie, tunisienne, aprés 1956, ) que les analyses (jamais vues) avaient décelé des traces de matières fécales
Formidable! quelque milliers d’ Arianais n’ en sont jamais ni morts ni porter pâles
c’était alors le début des « eaux minérales » en bouteilles, genre Aïn el oktor de Korbous et depuis tant d’ autres…
alors une aussi bonne eau qui ne rapportait rien….A SUPPRIMER
Le petit vieillard qui s’ appelait Khali (mon oncle maternel en arabe) je ne sais même pas s’ il avait un autre nom, ce que je relate ça doit avoir dans les 70 ans…
tiens! je suis allé a l’ école maternelle avec un Roger Belhassen
pour mémoire « belhassen » signifie « avec le meilleur » en Arabe
on dira de quelque chose que c’est « Ahssene ou Hassene pour dire que c’est meilleur… 😆
Bonsoir Machinchose. C’est très intéressant ce que vous me dites sur cet homme d’affaires tunisien !
Quant à la bouteille minérale du Korbous qui a éclipsé celle « gratos » du « Bir Belhassen » qu’on buvait dans des vases en poterie et qui avait un gout bien meilleur, allons savoir si ce n’était à des buts mercantiles !
Et concernant le patronyme « Bel Hassen », il serait un raccourci dialectal de « Ibn el Hassen » = « Fils du Bon ».
Bonne soirée à vous et merci pour ces souvenirs lointains.. ..
Bonjour Christine. Si j’étais un citoyen de votre pays, je pense que je serais avec vous aux premières lignes des manifestations des Gilets jaunes.
Mais attention à la « récup » et à la « manip ».
Lorsque je vois vos médias qui ont tout fait pour démolir la France, se la jouer aujourd’hui les grands « défenseurs de l’ordre et de la république macronienne », j’en ai la nausée.
Méfiez-vous aussi des écolos-bobos cosmopolites prêts à vous laisser arabo-islamiser !
Petite remarque : non pas « civilisation occidentale », mais « civilisation de la liberté et de la justice », beaucoup plus large que le cadre « occidental ».
Bonne chance à tous les authentiques patriotes !
Merci David, nous nous méfions, nous savons les dangers de tout cela sans maîtriser grand chose… Je préfère néanmoins le concept de civilisation occidentale, qui renvoie à des choses claires et nettes, Socrate, la res publica, 1789, la liberté d’expression, l’attachement à l’esprit, à la culture…par opposition à l’islam
Bonjour Armand. Je n’ai pas dit qu’à cette époque, le peuple israélite n’était pas divisé en castes, sectes, courants, classes sociales défavorisés, et nantis etc…
Il y avait les Cohanim, les Lévyim, les pharisiens, les différents sous-groupes de sadduccéens, les zélotes et ceux qui furent nommés péjorativement « sicaires » par les Romains, les Esséniens, et bien d’autres groupes dont les noms ne nous sont pas parvenus. Tout cela est connu.
Mais extrapoler à tel point à partir de l’expression « joue droite » de Matthieu et de faire de son Evangile une sorte de faux pour cela, me semble être du pharisianisme quasi talmudique.
Quant à porter crédit à « l’Evangile de Thomas » et le monter au pinacle comme vous le faites, jusqu’à le déclarer antérieur aux synoptiques, parce qu’il fait prétendument parler Jésus à la première personne, en tant que « loggias », est justement suspect.
Cela rappelle également l’imposture du pharisianisme qui présente sa peudo « Torah orale », comme si c’est Moïse qui parle.
Et d’ailleurs, c’est d’autant plus suspect que le Coran, beaucoup plus tard, fera aussi usage de cette imposture rabbinique pour imposer son Coran..
Lisons donc la pseudo « loggia » suivante dans le non moins pseudo « ‘Evangile de Thomas » :
« Simon Pierre leur dit : « Que Marie nous quitte, car les femmes ne sont pas dignes de la Vie. » Jésus dit : « Voici que moi je l’attirerai pour la rendre mâle, de façon à ce qu’elle aussi devienne un esprit vivant semblable à vous, mâles. Car toute femme qui se fera mâle entrera dans le Royaume des cieux. » .
Croyez -vous vraiment que Yeshou’a-Jésus a pu prononcer une telle inanité, qui de surcroît contredit tout son message ?!
Je ne suis ni un chrétien et ni un catholique, mais je remercie les Pères de l’Eglise d’avoir rejeté cet enseignement « ésotérique » réprouvable contenu dans ce prétendu « Evangile de Thomas » et si éloigné du message authentique de Jésus.
Ce n’est pas Matthieu qui est faux en précisant joue droite, je dis (ou plutôt répète ce que d’autres ont dit je ne sais où) que Luc a copié Matthieu en éliminant le mot droite. Ce qui change la signification de ce passage. D’après ce que j’ai retenu, dans cette société, donner un soufflet ou une claque avec la main droite doit arriver sur la joue gauche de celui qui est en face. Pour claquer la joue droite, il faut utiliser le revers de la main, ce qui était un signe de mépris pour le destinataire que l’on rabaissait en être inférieur. Tendre l’autre joue, c’est signifier qu’il n’y a pas d’hommes supérieurs ni inférieurs aux autres, cela me paraît plausible de la part de Jésus. Et vous-même, comment interprétez-vous la présence de cette précision ‘ ‘ droite ‘ ‘ chez Matthieu ?
Vous citez le logion 114 et en faite une interprétation littérale. C’est de bonne guerre, vous n’êtes pas le premier à utiliser ce logion pour essayer de décrédibiliser Thomas. Je n’ai pas sous la main le livre de Gillabert de 1986 (Le procès de Jésus à la lumière de la Gnose) mais j’ai celui intitulé ‘ ‘ Évangile de Thomas ‘ ‘ de Émile Gillabert, Pierre Bourgeois, Yves Haas publié en 1979 par Métanoïa. A la page 259, on y trouve un commentaire de ce fameux logion 114 :
A l’impérative suggestion de Pierre, Jésus répond, suivant son habitude, au niveau de Pierre et des préjugés misogynes : Mariam sera faite mâle et deviendra l’égale des mâles au regard de l’Esprit.
Comme, selon nous, cet Évangile n’est pas la mosaïque de textes disparates que l’on a voulu y voir mais bien l’ensemble cohérent d’un enseignement caché, il convient de se reporter à d’autres dits mettant mettant en scène des femmes face à leur devenir spirituel.
Il y avait peut-être douze apôtres mâles, mais l’ Évangile évoque explicitement les compagnes de Jésus. Et si Pierre demande que Mariam sorte, c’est qu’elle occupe de plein droit dans le groupe une place de disciple à part entière. Le Maître lui a fait sur sa demande une confidence relative à ses disciples, à leur absence de maturité,à la nécessité pour eux de se dépouiller pour entrer dans le Royaume. Et dans le même logion (21) rien ne laisse supposer que l’éveillé, l’homme averti qui doit cueillir à temps le fruit de la révélation, ne puisse être une femme aussi bien qu’un mâle. Et que dire de Salomé, si proche du Maître, dont elle se déclare la disciple ? Les Évangiles canoniques passeront bien entendu sous silence cette présence féminine , cette Salomé, qui a le privilège de l’intimité du Maître (log. 61). Et c’est encore la femme, la ménagère occupée à d’humbles tâches, qui symbolise le Royaume (log. 96-97).
(…) L’enfant de la femme, mâle ou femelle, qui s’ouvre à la gnose, devient esprit vivant ou fils de l’homme. (…) Avec le logion 22, le 114 nous paraît apporter une réponse claire à l’énigme féminin-masculin (…). Sur le plan de l’esprit, seul l’androgyne est qualifié pour l’accès au Royaume. (…). La bonne nouvelle n’offre pas un salut gratuit mais la possibilité d’une métanoïa individuelle et collective. L’accès de la femme à cette métanoïa en est un indispensable élément. Si Mariam est faite mâle (et, dans le contexte du 114, elle est véritablement qualifiée pour être promue à la vie de l’esprit), Simon Pierre lui-même devra abdiquer sa vanité virile naïvement affirmée afin de vraiment devenir l’androgyne, le solitaire appelé à entrer dans la chambre nuptiale. (…)
(…) Selon le logion 22, faire le mâle et la femelle en un seul, c’est faire que le mâle ne devienne pas mâle et la femelle ne devienne pas femelle : c’est donc le dépassement de toute dualité. (…)
(Fin des extraits)
A la fin de ce livre est donné l’original de l’ Évangile de Thomas en copte (tout du moins pour la première édition de 1979). On ne peut pas entrer dans l’ Évangile de Thomas si l’on n’a pas de bonnes bases en métaphysique, c’est pourquoi les commentaires d’un initié comme Gillabert sont nécessaires.
Bonsoir Armand Langlinel. Nous n’avons aucune preuve que Luc « a copié Matthieu », comme vous le dites.
Et donc, il est tout à fait possible que Matthieu a ajouté cette mention de joue « droite », par inadvertance ou par erreur.
Accorder une si grande importance à cette possible erreur, et en déduire tout un enseignement théologique ou autre, me semble une déformation d’apologétisme.
Tout comme vos interprétations apologétiques de « l’Evangile de Thomas », que vous montez au pinacle, alors que d’autres trouvent cet Evangile qui se veut « ésotérique », « gnostique » ou « métaphysique », sans aucune valeur théologique ou qualité littéraire, voire « exécrable ».
Tous les Evangiles « canoniques » sont de bien meilleure facture, n’en déplaisent à ‘l’initié » Gillabert.. .
Décidément, vous persistez à écorcher mon nom alors que j’ai précisé la dernière fois qu’il se terminait par Lignel (nom sarthois). Mais ce n’est pas grave, c’est très courant que ce nom soit mis à toutes sortes de sauces ! .
Pour le reste, eh bien, restons-en là pour aujourd’hui (sur ce sujet). Vous avez vos conditionnements, et moi les miens …
Bonjour Armand Lanlignel. Je suis désolé d’avoir écorché votre nom, et je vous présente mes excuses.
Bonsoir Gigobleu. Etant un chercheur athée, je me place sur un axe et un angle de vision historique, linguistique, et étymologique, voire archéologique.
Et non pas sur ce qui touche au domaine de la Foi et de l’apologie. ,
En tout cas, je suis impressionné et m’incline devant votre connaissance biblique. Comment peut-on à ce point se plonger dans l’étude de la Bible et rester athée. Mystère? J’ai rencontré par le passé un Juif athée qui connaissait par cœur des passages entiers du Premier Testament et pouvait les réciter à l’endroit et à l’envers! Pour ma part, cela fait quarante ans que je suis conquis par ce qui est pour moi la Parole de Dieu: la Bible. Merci aussi pour votre patience et disponibilité à répondre à chacun comme vous le faites. Je vous souhaite le meilleur. Bien cordialement,
Merci M. Belhassen .Très bon article , comme quoi , il est vrai que l’on apprend à tout âge .
Merci à David Belhassen de nous avoir rappelé qu’Yssa n’est finalement qu’une insulte de plus à l’encontre de Jésus. Pour ma part, j’ai produit récemment cette modeste réflexion qui en a fait bondir plus d’un. Et pourtant:
https://www.dreuz.info/2018/11/17/jesus-ce-celebre-inconnu/
Qu’en est-il du fait que les musulmans déclarent que mohamed était roux, donc d’après votre texte un hébreu.
Bonjour Zantafio. D’après les commentaires des « hadiths », il est juste dit que Muhammad avait le teint de peau assez pâle, et avait les cheveux noirs comme ses yeux. Il n’y ait jamais dit qu’il était roux de cheveux, et il faut se méfier des publications fantaisistes de sites d’internet.
D’autre part, étant donné que le gêne récessif des rouquins donne aussi des yeux bleux délavés ou verts-bleutés, il est donc impossible que Muhammad fut roux de cheveux.
Il n’est d’ailleurs jamais représenté comme tel dans les rares tableaux qui le montrent et qui nous sont parvenus.
Muhammad n’etait pas un Hébreu, et ne pouvait l’être car il n’avait aucune notion de la langue hébraïque, mais a seulement reçu un enseignement oral de la part d’un rabbin hérésiarque et Muhammad a transmis cet enseignement à un scribe qui l’a recopié avec plus ou moins de talent, de fortune, et de précision.
Je sais bien que ces derniers temps des sites propagandistes sur internet, insinuent que Muhammad était « d’origine et de filiation juive », mais il n’y a à cela aucun fondement sérieux, ni scientifique et ni historique.. .
Très intéressant David BELHASSEN.
Pourrais tu m’indiquer un ouvrage en Français sur l’histoire d’Israël qui relate les rapports entre Edomites te Judéens
Merci
Bonjour Clairement. A ma connaissance, il n’existe pas d’ouvrages scientiques modernes en français qui relatent les rapports entre Edomites et Judéens. Ceux-ci sont en hébreu,
Mais vous pouvez trouver ( à part dans l’AT) quelques bribes dans l’ouvrage en grec de Flavius Josephe (traduit en français) : « Les guerres des Judéens contre les Romains ». Et aussi dans son autre ouvrage « Antiquités judaïques »).
Mais ces deux ouvrages qui datent de la fin du Ier siècle et début du 2ème siècle après J.-C, sont entachés de polémiques théologiques et autres. .
Pour moi, Jésus n’est pas le fondateur du christianisme. C’est évident d’après L’Évangile de Thomas, rejeté par les chrétiens. Les Évangiles canoniques ont été inventés par des Juifs (en particulier Matthieu, Luc le converti n’était pas Juif mais a copié sur Matthieu). Il faut lire les livres d’Émile Gillabert (par exemple ceux publiés en 1986 et 1987) pour s’initier à la métaphysique de l’Évangile de Thomas.
Les notions de péché, de prophète, de prière, d’enfer, de diables sont juives et ne sont pas utilisées dans Thomas, donc par Jésus.
A cette époque, les juifs croyaient que les épileptiques étaient des possédés du diable (ça se comprend quand on voit le spectacle très impressionnant d’un épileptique en crise) et un Évangile nous montre Jésus chassant les démons d’un malade, lesquels s’enfuient en criant dans des porcs (les juifs n’aiment pas les porcs) qui s’en vont se précipiter dans la mer …!
Bonjour Armand Lanlignel. L’Evangile de Thomas est postérieur aux quatres Evangiles canoniques, et est un Evangile polémique. Je lui accorde donc un moindre crédit en tant que témoignage fiable et fidèle au message de Jésus.
Jésus est bel et bien le fondateur du christianisme dit « primitif ». Et il est tout à fait normal que les Evangiles canoniques ont été rédigés et forgés (et non « inventés ») par des Israélites (plutôt que par des « Juifs », dans le sens de « Judéens »), car tous l’étaient à cette époque, y compris Jésus et ses parents.
Et entre parenthèses, le mythe que Luc est un « converti » est une fadaise. Luc est au contraire le plus « Israélite » et même le plus judaïque des rédacteurs des Evangiles canoniques..
Comment avez-vous vérifié que l’Évangile de Thomas est postérieur aux canoniques ? Peut-être êtes-vous tombé dans le piège essayant d’éliminer Thomas ? Car il faut absolument discréditer cet Évangile très gênant. Pour certains exégètes comme Gillabert, l’Évangile de Thomas est le document Q recherché (de Quelle, source en Allemand) à partir duquel les canoniques ont été inventés. Pour moi, je crois (sans pouvoir le vérifier directement) que Thomas est antérieur aux autres, c’est le premier. Je ne vois pas Jésus l’inspiré rester prisonnier des superstitions juives qui foisonnent dans les autres Évangiles rédigés par des adeptes incapables de se libérer de leurs conditionnements. Justement, Thomas nous amène à nous libérer de nos conditionnements pour devenir libres et responsables de nous-mêmes. Nous n’avons pas à nous soumettre à des lois extérieures inventées par d’autres. Une façon de comprendre Thomas est détaillée dans le livre ‘ ‘Le procès de Jésus à la lumière de la Gnose’ ‘ d’Émile Gillabert (Dervy livres janv. 1986) .
Excusez-moi si je me suis trompé sur Luc que je croyais être un médecin mécréant. Alors, si c’est un israélite, je ne comprends pas qu’il ait écrit (6,29) ‘ ‘ A qui te frappe sur une joue, présente encore l’autre’ ‘. Alors que Matthieu (5,29) écrit ‘ ‘ quelqu’un te donne-t-il un soufflet sur la joue droite, tends-lui encore l’autre’ ‘. Luc a copié sur Matthieu en enlevant le qualificatif droite qui est important dans le contexte juif (ou israélite ?) de l’époque. Le sens en est complètement changé.
A ce sujet, voici l’article écrit par Eva il y a 5 ans http://resistancerepublicaine.com/2013/07/17/non-les-chretiens-ne-doivent-pas-tendre-lautre-joue-par-eva/
Eva n’explique pas que frapper sur la joue droite est un signe de mépris donné à un homme appartenant à une caste inférieure. Jésus signifie, en tendant l’autre joue, qu’il n’y a pas de différence entre les humains, qu’il n’y a ni supérieurs ni inférieurs. Avec Luc, on arrive à du masochisme …
Bonsoir Christine, j’avais diffusé un article sur la question, suite aux attentats au Bataclan, et qui rejoint en partie cet article d’Eva (que je ne connaissais pas).
Par contre, l’interprétation de Armand Lanlignel , sur « caste supérieure » et « caste inférieure », me semble une vue de l’esprit dénuée de tout fondement.
Merci David pour cette précision
A Armand Langlinel. L’analyse linguistique et le contenu de l’Evangile de Thomas prouve qu’il est question d’un Evangile tardif et polémique pour contrer les Evangiles canoniques. Vous ne pouvez pas vous baser sur vos préjugés théologiques contre « les superstitions juives » pour faire de l’Evangile de Thomas un Evangile qui a précédé les Evangiles canoniques. Lisez les travaux de Claude Tresmontant à ce sujet.
D’autre part, ce n’est pas Matthieu 5, 29 mais 5, 39.
Ce verset est en fait une compilation de trois versets bibliques différents de l’AT, où il ne s’agit aucunement de joue « droite ». Et c’est justement Luc qui est le plus précis en ne mentionnant pas de joue « droite ». Luc est donc un drôle de converti qui connaît mieux sa Bible que Matthieu !
Voici les deux versets en question dans le NT, suivis des trois versets de l’AT, et vous comprendrez mieux ce que Jésus avait du dire concernant « tendre l’autre joue » : :
LUC 6, 28-30
« Bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous maltraitent. Si quelqu’un te frappe sur une joue, présente-lui aussi l’autre. Si quelqu’un prend ton manteau, ne l’empêche pas de prendre aussi ta tunique. Donne à qui te demande, et ne réclame pas ton bien à qui s’en empare.…
MATTHIEU 5, 39-40 :
Mais moi, je vous dis de ne pas résister au haineux. Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l’autre. Si quelqu’un veut plaider contre toi, et prendre ta tunique, laisse-lui aussi ton manteau.
Ces paroles d’Evangiles ne sont pas des ‘nouveautés’ attribuées à Jésus, mais se réfèrent à une série de versets de la Bible israélite-judaïque (malencontreusement nommée ‘Ancien Testament’), dont se sont inspirés les Evangélistes
.
Ésaïe 50:6
J’ai livré mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe ; je n’ai pas dérobé mon visage aux ignominies et aux crachats.
Lamentations 3:30
Il présentera la joue à celui qui le frappe, Il se rassasiera d’opprobre.
Michée 5:1 : Avec la verge on frappe sur la joue le juge d’Israël.
Depuis la série d’attentats perpétrés en France par des islamistes, nous assistons à une sorte d’auto-flagellation qui prend des allures pseudo-christiques du genre : « Vous n’aurez pas ma haine » !
Cet angélisme gaucho-boboïste, qui fait bien le jeu de l’islam, a eu recours à certaines sentences présentant Jésus comme un pacifique-collabo qui incite à ne pas se défendre contre les criminels, les envahisseurs, et les « jihadistes » de l’époque !
Ainsi cette exégèse pense que l’incitation de Yeshou’a (le nom hébreu originel de Jésus) à « tendre l’autre joue », aurait un lien direct avec ces versets et qu’il est question d’une sorte de soumission au « méchant »..
Mais cette interprétation est biaisée ! Jésus ne s’adresse aucunement à un « méchant » criminel ou à un oppresseur, de surcroît étranger et ennemi du peuple d’Israël, dénué de toute éthique. Car, en dépit des apparences, la sentence attribué à Jésus se fonde sur un quatrième verset, celui du Livre des Proverbes 25, 21-22 :
« Si celui qui te hait a faim, nourris-le de pain et s’il a soif, abreuve-le d’eau. Car ce sont des braises que tu répands sur sa tête ».
En fait, pour Jésus il s’agissait de raviver la conscience morale de tout quidam dans le peuple d’Israël, et indirectement chez les autres peuples. Ce quidam haineux n’est pas forcément un « méchant » criminel, et ni un occupant oppresseur, mais quelqu’un qui a développé une haine gratuite envers son prochain.
D’ailleurs le même Livre des Lamentations qui parle de « présenter la joue », enjoint de punir les criminels (versets 64-66) :
Tu les poursuivras de ton ire, et tu les extermineras de dessous les cieux de Yahweh !
D’autre part, Jésus lui-même a dit (Matthieu 10, 34) : « Je ne suis pas venu apporter la paix mais l’épée ». De surcroît, il enjoint à ses disciples de se munir d’armes (Luc 22-36) en vue d’une éventuelle rébellion armée contre l’occupant romain : « que celui qui n’a point d’épée vende son vêtement et achète une épée ».
Jésus, n’était donc pas un « doux agneau », figure légendaire relayée par l’image d’Epinal, mais un résistant et un patriote hébreu qui aspirait à la rédemption et à la libération d’Israël. Et cette libération exigeait de bouter l’occupant romain hors du pays.
Ce n’est qu’au dernier moment, lorsqu’il comprit que la cruelle répression romaine s’achèverait dans un bain de sang innocent, avec des représailles contre la population civile, femmes, enfants, vieillards, qu’il fit marche-arrière et préféra sa propre mort à celle de ses compatriotes israélites.
Sortez un peu vous aussi des sentiers battus, Armand, et faites également marche arrière concernant la sempiternelle affirmation que Luc n’était pas un Israélite mais un « Gentil converti », affirmation gratuite que certains pères de l’Eglise ont propagé de manière fallacieuse.
Merci pour votre longue mise au point. D’accord pour Matthieu 5-39. Mais pourquoi précise-t-il ‘ ‘droite’ ‘ ? Ce mot n’apparaît pas dans toutes vos citations.
Vous niez que la société de l’époque était cloisonnée en castes, les gens du haut du pavé (rabbins, scribes ou autres privilégiés) ne se mélangeant pas au bas peuple. Pourtant, cet argument a été utilisé par certains critiques pour dire que Jésus n’était pas d’une famille modeste puisqu’il était reçu par Lazare, Nicodème et autre bourgeois.
Quant à Claude Tresmontant, cela doit faire près de trente ans que je n’ai rien lu de lui, sa façon de raisonner ne m’avait pas convenu à l’époque.
Les citations sur lesquelles vous vous appuyez appartiennent à la culture juive (ou israelite) et ne sont pas dans Thomas. Elles conduisent bien à une soumission au méchant, du point de vue littéral. Vous n’avez pas étudié les écrits de Gillabert, en particulier son livre ‘ ‘L’Évangile, voie de la connaissance’ ‘ (1987). Il faut prendre les écrits de Gillabert à petites doses (une heure par semaine) et persévérer (la première année, on a envie de tout abandonner). L’Évangile de Thomas rejoint les spiritualités orientales, par exemple celle de Nisarga Datta (1897 – 1981), auxquelles vous n’êtes apparemment pas habitué. C’est cet Évangile qui m’a permis de me libérer (tardivement) de mes conditionnements catholiques, avec d’autres livres. Faites l’expérience ….
NB: Mon nom se termine par lignel, désignant paraît-il le tisserand fabriquant des fils de lin.
J’adore la France, j’adore l’esprit que vous incarnez tous deux (David n’est pas français de nationalité mais il l’est de coeur ). La France est à feu et à sang et vous prenez le temps de nous éclairer, de nous instruire, de nous faire réfléchir, de nous interpeller… les joies de l’esprit, de l’humour, de la connaissance, de la réflexion. Vous êtes à vous deux ( et beaucoup d’autres qui interviennent sur ce site ) l’incarnation de la civilisation occidentale pour laquelle nous nous battons. Merci du fond du coeur et continuez de tisser pour nous.
le nom de « Aïssa » sera repris par une confrérie musulmane prétendue « souffie » les AISSAWIYAS ..
que je connais trés bien puisque je suis né a 100 mètres de leur siège qui est toujours la Mosquée de Sidi Ammar a l’ ARIANA
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Un véritable ballet spirituel a été entamé cette semaine dans la région du Grand-Tunis et se prolongera sur plusieurs semaines. Une chorégraphie invisible conduira troupes, oriflammes, encens et chants d’un bout à l’autre de cette immense scène mystique qui va de La Manouba à Sidi Ali Hattab à Sidi Belhassen, Sidi Bou Saïd à Sidi Chérif (La Goulette). Un vaste mouvement synchronisé depuis des siècles, divin et lumineux. Son exécution à dates fixes trahit cependant un enracinement dans la nuit des temps, une intention pieuse vieille comme la foi.
En prologue à ce vaste mouvement, le mausolée de Sidi Ali Hattab a reçu, jeudi de la semaine dernière, la troupe liturgique de Sidi Ammar, de l’Ariana. Le véritable coup d’envoi aura lieu jeudi prochain, dans l’après-midi, avec la kharja (procession) de la conférie des Aïssaouia. Il sera suivi, jeudi suivant, par la ziara (visite) de Sidi Belhassen avec incantations,chants liturgiques et danses jusqu’à l’aube du samedi. C’est dimanche de la semaine suivante qu’a lieu la procession de Sidi Bou Saïd et le lundi d’après que la clôture s’effectuera à Sidi Chérif, non loin du port de La Goulette. » »
souvenirs d’ enfance de leur procession avec en tête leur « cheikh » tout vêtu de blanc, avec tete couverte d’ un vague foulard a la Saoudienne…et monté sur sa rossinante rousse, tout en tenant en main un vague fusil antique a chien, et suivi d’ une foule de branleurs comme d’ adeptes , ce crève la faim qui dans le civil vendait des melons (Oh!) et des pastèques 6 mois de l’ année et du charbon de bois artisanal le reste du temps, avait son heure de gloire!
ah! oui! il s’appelait FAKROUNE………………ce qui nous faisait marrer parce qu en arabe ça veut dire TORTUE … 😆
va savoir quand, ou, comment, pourquoi cette confrérie avait pris de nom de « les jésus » ou « les Essaü s »
on leur prêtait des comportements « miraculeux » comme par exemple de marcher pieds nus sur des braises, ou encore de se rouler sur des milliers de tessons de verre et s y endormir…. POSSIBLE;;;les transes de l’ extase ?
perso je n’ ai jamais vu….
Rebonjour Machinchose. Toutes ces cérémonies processionelles sont des atavismes animistes et chamanistes berbères qui furent plus tard « musulmanisées » de manière artificielle par le biais de confréries pseudo « ésotériques ».
Dans mon enfance à Tunis, à la Goulette, et à Sidi-bou-Saïd, il m’est arrivé de voir ces processions dansantes et extatiques, en particulier celle de Sidi Belhassen (voir mon patronyme).
David Belhassen et Machinchose nous sommes ´´ compatriotes ´´ je suis de Tunisie , Tunis exactement ….c’est pour cela que votre nom me ´´´´ disait qq chose ´´´´ M. Belhassen .
pour moi le nom « belhassen » évoque un puits auquel tout mon village s’ abreuvait d’ une eau exquise !! vendue par un vieillard qu on appelait « khali » et qui équipé d’ une cariole tirée par un petit bourricot etique et courageux, portait une enorme barrique bleue de deux cent litres et qu il vendait a 5 centimes la gargoulettes
gargoulette poreuse, couverte d’ un tissus et prés de laquel reposait une grosse louche en bois pour remplisr le pot a boire – eaux fraiche, même en plein eté, , abrités a l’ ombre dans la maison, si possible avec un léger courant d’ air
l’ eau du puits Belhassen ………….. une eau quasi miraculeuse…..
A Machinchose. Vous parlez de quelle année ? Car ce que vous dites sur le puits « Bir Belhassen » remue chez moi le couteau dans la plaie.
En effet, selon mon grand père, Raphaël Belhassen, né en 1870 et décédé en 1957, ce puits appartenait de père en fils à ses aieuls qui habitaient el ‘Ariana. Mais suite à une dispute avec un musulman, ils en ont été dépouillés.
Savez-vous quel était le nom de famille de « Khali » ?
quand a Mohamed, il n’ est nulle part mentionné sous ce nom dans la littérature rabinique… si ce n’ est sous le vocable de « Outto ha Ich » 😆
traduction : ce type ….. ce mec…….
il faut dire que le « type » n’ a pas vraiment laissé de bons souvenirs parmi les tribus juives de la péninsule Arabique….les Juifs de Khaybar vaincus furent tous passés au fil de l’ épée et sont enterrés sous la place du place du marche de Yathrib….aujourd’ hui » MEDINE » (comme l’ autre étron dit chanteur)
Medine ainsi nommée parce que « Médinate en nabi » -cité du prophète-
ce type fut cruellement déçu par la réponse des Juifs d’ arabie a qui il proposa de le rejoindre dans l’ Islam et qui lui opposèrent une fin de non recevoir trés distinguée…du genre « non! merci! on a dejà donné, sur le mont SINAÎ 😆
depuis les musularabes connaissent pratiquement tous le chant a la gloire de cette ville de Medine avec la chanson a la gloire de Mohamed, intitulée « Talaat el badr aleyna »
et que la comète raciste musulmane dite « MENEL » chantait en même temps que the Voice…bon! ça a eu au moins le mérite de la faire dégager vers les USA……… (fou comme ces ennemis mortels de l’ Amérique ne pensent qu a y vivre ….)
Bonjour Machinchose. La mention « oto ha ish » (= « cet homme ») dans la littérature rabbinique – aussi bien talmudique que plus tardive – était destinée à Jésus et non à Muhammad.
en effet
אותו האיש : יהודים מספרים על ישו.
au temps (passé) pour moi ! 😆
Saurais tu sous quel nom ces juifs rabiniques désignaient Mohamed ?
Bonsoir Machinchose. Ils le nommaient tout simplement par son nom, Muhammad. Mais parfois par un sobriquet comme « speudo-prophète » ou « le fou ».
Le courant qaraïte qui a le plus souffert de la répression musulmane s’interdisait même de prononcer son nom ou tout autre titre, et même sobriquet..
« ou « le fou ».
ils avaienT le « haval » des rabins ?? 😆
On imagine la tête de Mahomet recevant cette réponse ! Il pouvait penser que son message n’était pas mieux considéré que le veau d’or… avec la colère de Moïse et les problèmes qui suivirent !
Bon, intéressant,
je suis curieux d’apprendre qq chose au sujet des 12 tribus d’Israël, j’en ai entendu parler sans aucune précision,
merci@David B.
Bonjour Fréjusien. C’est un vaste sujet. Et si d’autres lecteurs sont intéressés, je pourrais y consacrer un article (avec l’accord des fondateurs de RR bien évidemment).
Mais pour être franc, je doute que cela convienne au cadre de ce site, surtout avec l’actualité brûlante à venir chez vous.
Et encore, il faudrait y aller « mollo » car dès que l’on entre dans les textes et surtout l’histoire: on finit par marcher sur des oeufs pour ne pas scandaliser un inconscient religieux chargé qui ne tiendrait pas très longtemps la route ! Du fait que la plupart des chrétiens n’ont rien approfondi des origines, ils entretiennent honnêtement encore des poncifs assez troubles vis-à-vis du judaïsme. Je l’avais constaté même auprès de théologiens protestants (qui payèrent assez cher pour cesser de protester) et ont conservé une partie de l’interprétation dogmatique foireuse. Tous ceux qui avaient regimbé déjà avant l’existence de l’islam à l’époque des grandes controverses avaient payé très cher. Vous aurez remarqué que les chrétiens (surtout de Rome) mais pas seulement, se comportent comme « propriétaires de Jésus ».! Il ne peut leur venir à l’esprit qu’Il était juif et qu’il est resté juif comme tous les siens, même s’il ouvrit un autre champ de conscience dans le judaïsme que l’on nomma la secte ou la voie, Le terme même de « chrétien » donné à ses disciples fut d’abord utilisé de manière moqueuse par des ennemis, à Antioche vers l’an 43 (Actes 11/26).Un nom qui eut du mal à s’imposer et que l’on trouve à deux reprises dans le Nouveau Testament: 1) dans la bouche d’Agrippa II, quand Paul prêcha la repentance, le pardon et la résurrection de Christ (Actes 26.28) Dans une lettre de Pierre encourageant les fidèles à Christ (1 Pie.4/16)…Après l’avoir persécuté, Rome prit ce pouvoir religieux (surtout pour réunifier l’empire en décadence) à partie du début du 4ème siècle et le 1er Concile de Nicée établit (entre autres) le dogme qui sera une pierre d’achoppement pour les juifs car on changera le 7èm jour : jour du repos des 10 commandements, pour imposer le 1er jour (le dimanche) jour du soleil sacralisé par les gréco-romains afin de satisfaire la majorité religieuse de l’empire. Il y eut aussi la Trinité exprimée par Tertullien, mais ce dogme qui touchait aux 10 commandements ne pouvait être accepté par les juifs qu’il faut cesser de critiquer comme n’ayant pas reçu le message de Jésus, ils furent les premiers : et Rome fut responsable de leur écart, comme de la persécution de tous les groupes qui n’entrèrent pas dans ses diktats religieux. Je suis un peu longue là, mais désolée de ce que l’on entend actuellement partout et qui remonte comme des bulles d’anciennes vases.
C’est très intéressant d’un point de vue historique.
Maintenant, tout ça s’est passé au Moyen-Orient.
L’histoire de Jésus n’est pas celle des Gaulois.
Les églises ont remplacé les temples et les fanums.
Pour ma part, quand je me recueille dans un lieu de culte, je prie Cernunnos ou Dana.
Et moi Diwia ou Tiamat
🙂 au moins, on respecte la religion des autres !
Sans vouloir vous contredire, effectivement dans la Bible, Saul est décrit comme étant roux.
Par contre David (dont Jésus serait le descendant par Marie) est décrit comme étant blon, avec un visage attrayant. .
Bonsoir Mélusine. Faux ! La Bible parle de David et non de Saul. Je vous prie d’aller voir Samuel I, 16, 12, et 17, 42..
Dans ces deux versets, il sagit de David, décrit dans le premier verset comme « rouquin et avec de beaux yeux », et dans le second verset comme « rouquin et avec avec une belle apparence ».
Si vous savez lire l’hébreu, je vous enverrais les deux versets en question.