L’Iran mobilise 40 000 séminaristes dans une nouvelle « guerre cognitive » contre l’Occident…

►L’Iran mobilise 40 000 séminaristes dans une nouvelle « guerre cognitive » contre l’Occident…

Iranwire

Djihad des esprits, djihad médiatique

La République islamique d’Iran a franchi un nouveau cap dans sa confrontation idéologique avec l’Occident en lançant le « quartier général de Balagh-e-Mobin », une structure militarisée qui mobilise plus de 40 000 étudiants en séminaire pour mener ce que Téhéran appelle une « guerre cognitive ».

Ali Khamenei

Un djihad des esprits
Le guide suprême Ali Khamenei a défini cette nouvelle orientation stratégique lors d’un discours du 11 décembre :

« Le principal champ de bataille s’est déplacé des frontières géographiques vers les esprits et la perception publique des gens. »

À 86 ans, le dirigeant iranien estime que la survie du régime ne dépend plus de sa puissance militaire, mais de sa capacité à contrôler les récits et les perceptions.
« Face à l’ennemi, ne vous contentez pas de défendre ce qu’il remet en question. L’ennemi a de nombreuses faiblesses ; ciblez-les, attaquez-les », a-t-il déclaré à ses fidèles.

Selon l’analyse de Téhéran, Washington cherche à créer « la peur, le désespoir et la confusion mentale » au sein de la société iranienne par le biais d’une guerre psychologique et cognitive systématique.

Des « officiers de guerre douce » contre les idées occidentales
Le programme transforme les étudiants religieux en véritables combattants d’un nouveau genre. Hossein Rafiee, qui dirige le quartier général, emploie un vocabulaire explicitement militaire : « Les séminaires doivent se mettre en ordre de bataille. Bien que les conflits puissent paraître militaires, la véritable guerre est une guerre d’influence et une guerre médiatique. »
Ces 40 000 prédicateurs actifs sont décrits comme un « barrage défensif empêchant l’infiltration du doute ». Rafiee établit un parallèle frappant : « De même que les systèmes de défense antimissile sont déployés sur le champ militaire, dans la guerre douce, les séminaires, les prédicateurs religieux et les professeurs jouent chacun le rôle d’une base défensive qui défend des positions et agit de manière offensive. »

Le hijab, front de la guerre idéologique
Parmi les missions assignées à ces « officiers de guerre douce » figure le rappel aux Iraniennes des règles relatives au port obligatoire du hijab. « L’absence de hijab fait partie des plans de sécurité et de renseignement des services étrangers visant à affaiblir la République islamique », affirme Rafiee.
Cette approche révèle comment le régime interprète les aspirations à la liberté individuelle de ses citoyens : non comme une demande légitime, mais comme le résultat d’une manipulation occidentale.

L’échec du « djihad de l’explication »
Cette nouvelle initiative découle directement de l’échec retentissant d’une précédente campagne de propagande. En 2021, Khamenei avait lancé le « Jihad de l’explication », présenté comme une stratégie salvatrice pour contrer l’influence occidentale.
Ce programme s’est effondré lors des manifestations « Femme, Vie, Liberté » de 2022, déclenchées après la mort de Mahsa Amini en garde à vue pour avoir prétendument enfreint les règles relatives au hijab. Les protestations se sont étendues à plus de 160 villes, mobilisant des millions de personnes.
Le commandant adjoint du Corps des gardiens de la révolution islamique a reconnu cet échec avec une franchise inhabituelle : si le jihad de l’explication avait réussi, « les rues de Téhéran ne seraient pas dans cet état ».

Une structure opérationnelle ambitieuse
Officiellement établi le 21 juin pendant la guerre des 12 jours, le quartier général de Balagh-e-Mobin déploie une infrastructure sophistiquée combinant technologies de pointe et diffusion de messages religieux.
Mostafa Hosseini Neyshabouri, directeur du Centre international pour le Coran, décrit un plan global : création d’un quartier général international de propagande, formation de prédicateurs polyvalents, déploiement d’outils médiatiques et d’intelligence artificielle à grande échelle, analyse des données de terrain et adaptation des messages aux différents contextes culturels.

Le programme vise à couvrir tous les aspects de la vie sociale, « depuis l’explication des enseignements monothéistes jusqu’au mode de vie, à l’environnement, à la gouvernance intellectuelle et à la présence internationale », selon Alireza Arafi, directeur du système des séminaires.

Le « djihad médiatique »
L’ayatollah Abbas Kaabi étend la métaphore militaire aux opérations médiatiques, qualifiant les médias de « l’un des principaux champs de bataille pour affronter Israël ». Il insiste sur la nécessité d’un « djihad médiatique » coordonné entre les médias nationaux et étrangers.
Sa stratégie comprend le boycott des médias critiques, la promotion des « journalistes martyrs » comme modèles, la création d’opérations médiatiques multilingues, et le maintien d’une gestion des médias sociaux de type militaire.
Mohammad Bagher Ghalibaf, président du Parlement iranien, résume l’objectif : démontrer « l’efficacité et l’efficience de la religion dans la gestion de la société ».

Une reconnaissance implicite de faiblesse
Pour les observateurs, le quartier général de Balagh-e-Mobin représente une reconnaissance formelle par la République islamique que son principal défi n’est pas militaire, mais idéologique : maintenir le contrôle sur la façon dont les Iraniens perçoivent leur gouvernement, leur religion et leur place dans le monde.
Malgré des dépenses colossales en production de contenu, en cyberactivité et en programmes de propagande, les autorités reconnaissent désormais que ces efforts ont été largement inefficaces face aux aspirations de changement de la population iranienne.
Six mois après la création des premiers groupes de travail, notamment économiques, aucun contenu n’a encore été publié, témoignant des difficultés pratiques de cette vaste entreprise de manipulation de l’opinion publique.
La « guerre douce » de l’Iran contre l’Occident révèle ainsi un paradoxe : plus le régime mobilise de ressources pour contrôler les esprits, plus il admet implicitement avoir perdu la bataille des idées auprès de sa propre population.

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Nigéria : des musulmans criant « Allahu akbar » assassinent quatre chrétiens, enlèvent et torturent plusieurs femmes…

Corps de 4  chrétiens tués par une milice ethnique peule à Dorong, dans l’État du Plateau.

Bilan total : au moins 22 chrétiens tués

État de Benue (4 morts) :

  • 15 décembre : Kenneth Gbayier, déplacé interne, tué lors d’une embuscade à Tse-Nyamkume
  • Tivta a ajouté que les agresseurs, qui parlaient le fulfulde et scandaient « Allahu Akbar », s’en prenaient particulièrement aux femmes lors du raid.
  • Plusieurs femmes enlevées et torturées, certaines toujours disparues
  • 13 décembre : 2 navetteurs Tiv et 1 agent de sécurité tués sur la route d’Ajimaka

État du Plateau (16 morts) :

  • 13 décembre : 4 chrétiens tués lors d’une attaque au village de Dorong (comté de Barkin Ladi)
  • 16 décembre : Au moins 12 mineurs chrétiens tués dans une embuscade à Fan, d’autres enlevés

État de Kogi (2 morts confirmés, plus 3 autres) :

  • 14 décembre : 1 fidèle tué et plus de 20 personnes enlevées lors d’une attaque contre l’église First ECWA d’Aiyetoro
  • Même jour : 3 résidents tués dans les communautés voisines d’One-Agi et d’Ilai

Ces attaques ont eu lieu malgré l’alerte terroriste lancée le 10 décembre par le missionnaire Judd Saul, qui avait averti des attaques imminentes contre les communautés chrétiennes. Les autorités nigérianes n’ont pris aucune mesure préventive.

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►La citation…

L’imam de San Diego, Uthman Ibn Farooq, lors de la conférence islamique de Floride : L’islam est plus fort que jamais et continuera de se développer. L’islamophobie augmentera jusqu’à ce qu’ils comprennent que l’islam est invincible et qu’ils nous rejoignent. 

MEMRI

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6 Commentaires

  1. Quel pauvre débile cet imam ,il croit que les gens rejoindront leur secte immonde soit disant parce l’islam devient fort,encore un qui prend ses délires pour la réalité.Ce n’est pas une question de puissance de la secte immonde islamique mais de sont idéologie islamique désastreuse.Mais quelle naïveté,est-ce ces gens se rendent compte du ridicule de leurs raisonnements .

  2. Et nos dirigeants ont laissé les frontières grande ouverte. Pire ils veulent encore plus d’envahisseurs fou d’allah. Ou s’arrêtera cette folie. Nos dirigeants sont des criminels et des traîtres.

    • Bonjour,

      Il y a encore deux ou trois jours la Rimma Hassan expliquait qu’un de ses amis palos venait juste de faire entrer de la famille en France.

      Macron devra payer ces trahisons : Jean Messiah a parfaitement raison !

  3. Bonjour Jules, Tiens Khamenei, se décide à utiliser les mêmes méthodes que notre petit dictateur, ce n’est pas très original. On a les mêmes à la maison avec les merdias qui nous font le prechi-precha, tout au long du jour. Le gerontophile à dû vendre sa méthode pour financer son nouveau jouet : un superbe « porte navions » de 10 milliards, qui d’après les spécialistes coûtera au total, une fois mis à l’eau, 30 milliards! Joyeux Noël Manu, ceux qui payent c’est ceux que tu emmerde !

    • L’islam cette religion monstrueuse a pour toute raison son ignorance,pour toute persuasion,sa violence et sa tyrannie,pour miracle ses armes qui font trembler le monde …..Je ne sais plus de quelle personne est cette citation mais elle révèle bien l’obscurantisme satanique idéologique islamique.Cet imam arrogant prend ses délires comme réalité.