Le 13 décembre 2025, pendant la période des examens, une fusillade a eu lieu au Barus & Holley Building (bâtiment d’ingénierie et de physique) de Brown University à Providence (Rhode Island).
Un tireur a ouvert le feu dans une salle où des étudiants participaient à une session de révision, tuant deux étudiants, Ella Cook, 19 ans, et Mukhammad Aziz Umurzokov) et blessant neuf autres personnes.
La chasse à l’homme a duré plusieurs jours. Le suspect, Claudio Manuel Neves Valente, 48 ans, ancien étudiant en physique à Brown dans les années 2000, de nationalité portugaise, a été identifié. Il s’est suicidé, son corps a été retrouvé le 18 décembre dans un entrepôt au New Hampshire.
Les enquêteurs lient aussi cet individu à l’assassinat d’un professeur du MIT, Nuno Loureiro le 15 décembre.
Trump droit dans ses bottes. Un tueur entré aux USA dans le cadre d’un programme d’immigration par tirage au sort ? Stop à ce programme… Bravo. A comparer avec ce qui se passe en France et dans presque toute l’Europe où les OQTF restent en liberté des années et où des délinquants ne sont pas expulsables… Trump, un homme qui en a et qui agit pour son pays et ses administrés, lui…
Que sait-on de l’assassin, Claudio Manuel Neves Valente ?
Né au Portugal, âgé de 48 ans au moment des faits, il résidait légalement aux Etats-Unis depuis 2017. Il avait fait partie des chanceux ayant obtenu l’autorisation de vivre aux USA grâce aux programme de loterie des visas diversité... Il était de nationalité portugaise et résident permanent légal aux États-Unis depuis avril 2017 (obtenu via le programme de loterie des visas diversité).
Le programme Green Card, un programme historique suspendu sans préavis par Trump
Créé par le Congrès en 1990, le Diversity Visa Program permettait chaque année à 50 000 personnes issues de pays sous-représentés dans l’immigration américaine d’obtenir une carte de résident permanent par tirage au sort. En 2025, plus de 20 millions de candidats du monde entier avaient tenté leur chance, avec environ 131 000 personnes présélectionnées.
La suspension intervient suite aux fusillades tragiques survenues le 13 décembre à l’université Brown et au domicile d’un professeur du MIT. Le suspect, Claudio Manuel Neves Valente, un ressortissant portugais de 48 ans, avait obtenu sa green card via ce programme en 2017. Avant de se suicider, il aurait tué deux étudiants et un professeur, blessant neuf autres personnes. Source
On ne sait pas grand-chose des motivations de l’assassin. Arrivé aux USA en août 2000 pour y faire un doctorat en Physique, il n’avait fréquenté le professeur Brown que quelques mois, et avait quitté l’université en juillet 2003 sans diplôme. On n’entend plus parler de lui jusqu’à la fusillade de Brown du 13 décembre qui a fait 2 morts et 9 blessés en sus de l’assassinat de Loureiro le 15 décembre.
Son corps a été retrouvé le 18 décembre dans un entrepôt de stockage à Salem (New Hampshire), qu’il avait loué en novembre. L’autopsie confirme un suicide par balle à la tête, estimé au 16 décembre (un jour après le meurtre de Loureiro). Deux armes ont été trouvées près de lui.
Le motif est pour l’heure resté inconnu. enquête en cours.
Le bâtiment concerné, plus ancien, n’était pas équipé de caméras à l’intérieur de la zone touchée. Brown dispose pourtant de plus de 1 200 caméras sur le campus, principalement aux entrées, sorties et zones à fort trafic. Aucune vidéo interne n’a capturé le tireur clairement.
Des rumeurs laissent donc penser que la désactivation des caméras de surveillance aurait été effectuée sous pression d’étudiants pro-palestiniens. Voir l‘article de Dreuz sur le sujet ici.
Des médias plutôt républicains (Fox News, etc.) et commentateurs ont accusé l’université d’avoir limité ou désactivé la surveillance sous pression de « groupes de droits humains » (lettre d’août 2025 de 34 ONG demandant de restreindre la vidéosurveillance pour protéger l’anonymat des manifestants, notamment pro-palestiniens ou contre ICE (Le Service de l’immigration et des douanes des États-Unis (United States Immigration and Customs Enforcement – ICE)). Cependant, les sources officielles attribuent l’absence de caméras à l’âge du bâtiment, et aucune preuve ne confirme une désactivation délibérée liée à ces demandes…
Il est vrai que, en 2024, il y avait eu des manifestations pro-palestiniennes à Brown et au MIT dans le contexte de la guerre de Gaza. De là à penser que Brown ou le MIT auraient désactivé des caméras pendant les protestations de 2024 il n’ya qu’un pas, mais il semble difficile d’y voir un lien direct avec ce qui s’est passé dans cette université le 13 décembre.
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