Qu’est-ce que le mouvement Khalistan et en quoi est-il pertinent pour les hindous, les Indiens et les démocraties occidentales?
-> Cela ne vous rappelle-t-il pas quelque chose?!
Les extrémistes khalistanis ont activement utilisé le territoire américain, canadien et britannique pour promouvoir leur cause et ont intensifié leurs actes de violence envers:
- le Consulat Général de l’Inde à San Francisco
- le Haut-commissariat indien à Londres
- vandalisé des temples hindous à New York
- vandalisé des temples hindous dans la région de Toronto au Canada
- vandalisé des temples hindous en Australie
- vandalisé des temples hindous en Californie aux USA
- Vidéo YouTube / Attaque des Khalistanis contre les hindous du Canada sous le Gouvernement Trudeau
- Vidéo YouTube / Référendum Khalistan organisé par des Sikhs radicaux indiens sur le territoire américain
- Vidéo YouTube / groupuscules Khalistani ont exigé l’expulsion de 800.000 hindous du Canada vers l’Inde.
- Vidéo YouTube / Sikhs For Justice menace de prendre d’assaut le Consulat indien à Vancouver au Canada
- Vidéo YouTube / Des Khalistani armés d’épées attaque des Indiens portant le drapeau tricolore lors d’une manifestation à Melbourne en Australie
- Vidéo YouTube / Un fonctionnaire du Haut Commissariat indien à Londre sauve le drapeau indien qu’un Khalistani tentait d’arracher
- Vidéo YouTube / Enième temple hindou ciblé au Canada
Le FBI, la DEA (Agence américaine de lutte contre le trafic de drogue) et les Services douaniers américains ont mené de nombreuses enquêtes sur les activités des extrémistes pro-khalistanis aux États-Unis.
2. Objectifs & Méthodes du mouvement khalistani:
Le rêve d’un Khalistan trouve ses racines dans les politiques coloniales britanniques de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, et dont l‘objectif principal était de diviser Sikhs et Hindous. De nombreux sikhs furent enrôlés dans l’armée britannique pour réprimer les souverains hindous rebelles au Raj britannique.
Par la suite, après l’indépendance de l’Inde en 1947, des tensions apparurent entre l’État du Pendjab (ou Punjab) et le gouvernement central indien, alimentant le ressentiment de nombreux sikhs envers ce dernier.
Le Pendjab, par exemple, a été divisé en trois États (Pendjab, Haryana et Himachal Pradesh) en 1966, selon des critères linguistiques:
- le Pendjab étant un État de langue pendjabi
- l’Haryana et l’Himachal Pradesh des États de langue hindi
Ce qui a suscité du ressentiment chez de nombreux Sikhs, qui estimaient que les contours historiques du Pendjab étaient encore davantage divisés après sa division entre l’Inde et le Pakistan en 1947 et favorisaient les hindous.
De nombreux Sikhs ont considéré ce découpage comme étant de la discrimination à motivation religieuse menée à leur encontre.
- Les violents affrontements d’avril 1978 entre des groupes sikhs radicalisés, menés par Jarnail Singh Bhindranwale, et la secte Nirankari (considérée comme hérétique par les premiers), sont considérés comme le point de départ du mouvement Khalistan.
- En 1980, Bhindranwale et ses partisans s’en prirent aux hindous et assassinèrent Lala Jagat Narain, éditeur du Punjab Kesri, un journal en langue vernaculaire, et critique virulent de Bhindranwale. S’ensuivirent rapidement des violences à grande échelle contre les civils dans tout l’État.
- Le mouvement Khalistan a atteint son apogée dans les années 1980-1990.
- Sa campagne violente comprenait des attentats à la bombe, des assassinats, des enlèvements, ainsi que des massacres ciblés de civils.
- Ce mouvement a causé la mort de près de 22.000 sikhs et hindous, dont environ 12.000 civils.
- La violence a pris une dimension internationale en 1985 lorsque des séparatistes khalistanis basés au Canada ont fait exploser une bombe à bord d’un vol Air India reliant Toronto à New Delhi, tuant les 329 personnes à bord, dont 82 enfants de moins de 13 ans. Cet attentat demeure l’attaque terroriste la plus meurtrière de l’histoire du Canada.
De plus, le gouvernement central, dirigé par le Parti du Congrès (Indira Gandhi), a contribué aux problèmes de l’État en sapant les institutions démocratiques, en s’ingérant dans les élections et en ne traitant pas adéquatement les problèmes locaux et étatiques ni les relations entre l’État et le gouvernement central.
Il est important de noter que la majorité des policiers, des forces de sécurité et des hommes politiques du Pendjab étaient et sont encore sikhs. De plus, des personnalités politiques sikhs, comme l’ancien ministre en chef Beant Singh, ont été assassinées par des militants .
- La majorité des victimes des violences perpétrées par les militants étaient des Sikhs innocents, tués par des séparatistes pour leur opposition au mouvement Khalistan.
- En 1990-1991, par exemple, les civils sikhs représentaient plus de 70 % des victimes d’attaques terroristes. De plus, les Sikhs Mazhabi (sikhs dits de caste inférieure au Pendjab) étaient fréquemment victimes de ces attaques.
Les hindous furent également pris pour cible en grand nombre dans le cadre d’une stratégie visant à attiser les tensions communautaires et à les contraindre à fuir le Pendjab par peur.
- Les violences atroces perpétrées au Pendjab s’accompagnaient d’une rhétorique et d’une propagande anti-hindoues virulentes qui diabolisaient et intimidaient la minorité hindoue de l’État, et encourageaient et glorifiaient les violences contre les civils hindous.
- Ces agissements s’inscrivaient dans une tentative des militants, menés par Bhindranwale, de déstabiliser le tissu social de l’État et de semer la discorde entre hindous et sikhs, qui avaient historiquement entretenu des relations étroites, partagé des traditions religieuses et pratiqué fréquemment les mariages mixtes.
Bhindranwale, le plus éminent leader du Khalistan, recourait fréquemment à une rhétorique anti-hindoue dans ses discours. Le journaliste sikh Kushwant Singh , le qualifiait de « semeur de haine » qui utilisait régulièrement un langage haineux et incendiaire contre les hindous et exhortait chaque sikh à « tuer 32 hindous pour résoudre le problème sikh-hindou ».
- Avec l’expansion du mouvement Khalistan et l’escalade de la violence, Bhindranwale et ses partisans lourdement armés occupèrent le Temple d’Or , le lieu le plus sacré du sikhisme, à Amritsar. À partir de 1982, Bhindranwale utilisa le Temple d’Or comme base d’opérations et y entreposa des armes et des munitions. Il déclara ouvertement diriger des attaques et des actes de violence depuis ce temple sacré. Des témoignages font également état d’atrocités commises par les militants contre des pèlerins et des fidèles à l’intérieur même du temple.
- Le 6 juin 1984, le Premier ministre indien Indira Gandhi ordonna une opération militaire – baptisée Opération Bluestar – pour déloger Bhindranwale et les militants retranchés dans le Temple d’Or, le plus sacré des temples sikhs.
- Selon une étude universitaire sur l’insurrection khalistane: « …des milliers de pèlerins se trouvaient dans l’enceinte du Temple d’Or lorsque l’assaut (de l’armée) a commencé, et les insurgés ont utilisé nombre d’entre eux comme boucliers humains. Bhindranwale et plusieurs de ses compagnons ont été tués, mais il y a eu également un très grand nombre de victimes civiles. »
- L’opération Bluestar a eu pour conséquence l’assassinat de la Première ministre Indira Gandhi et le pogrom anti-sikh qui s’en est suivi à New Delhi en octobre 1984. Ce pogrom a coûté la vie à plus de 3.000 Sikhs innocents.
4. Le mouvement khalistani et ses nombreux soutiens occidentaux:
À son apogée comme aujourd’hui, le mouvement Khalistan a bénéficié du soutien financier et logistique de séparatistes pro-Khalistan basés aux États-Unis, au Canada et au Royaume-Uni, ainsi que de l’Agence de Renseignement pakistanaise ISI (Inter-Services Intelligence).
Selon l’analyste de défense indien Ajai Sahni , l’agence d’espionnage pakistanaise ISI a fourni refuge, formation, armes et financement aux organisations terroristes khalistanis et a coordonné « leurs activités avec des organisations terroristes islamistes telles que le Lashkar-e-Toiba (LeT) et le Hizb-ul-Mujahideen, ainsi qu’avec des opérateurs du crime organisé et des trafiquants de drogue et d’armes qui ont aidé au mouvement d’hommes et de matériel à travers la frontière vers le Pendjab. »
Par ailleurs, selon Christine Fair, analyste en affaires étrangères , « l’implication de la diaspora sikhe a constitué une dimension importante de l’insurrection sikhe. Elle a non seulement apporté un soutien diplomatique et financier, mais a également permis au Pakistan de s’impliquer dans l’alimentation des efforts séparatistes sikhs. Les Sikhs du Canada, du Royaume-Uni et des États-Unis ont joué un rôle crucial en organisant le déplacement de leurs cadres vers le Pakistan, où ils ont reçu une aide financière et militaire. »
Les partisans du Khalistan en Occident ont activement utilisé le territoire américain, canadien et britannique pour faire pression sur leurs gouvernements respectifs contre l’Inde, tout en collectant des fonds pour les groupes terroristes du Khalistan, souvent en utilisant des réseaux informels de hawala (souvent utilisés par les organisations criminelles et terroristes en Asie du Sud) pour transférer de l’argent.
De nombreuses enquêtes ont également été menées sur les activités des extrémistes pro-Khalistan aux États-Unis, notamment par le FBI, la DEA et le service des douanes des États-Unis (USCS).
En mars 2017, par exemple, Balwinder Singh, un extrémiste khalistani résidant aux États-Unis, a été reconnu coupable d’avoir apporté un soutien matériel à des groupes terroristes khalistanis en Inde et condamné à 15 ans de prison fédérale. Il avait été arrêté par le FBI en 2013 pour « complot en vue d’apporter un soutien matériel à des terroristes, complot en vue de commettre un meurtre ou d’autres actes de violence à l’étranger » et pour avoir falsifié une demande d’asile. Singh apportait son soutien au BKI et à un autre groupe, la Force Khalistan Zindabad, pour commettre des actes de terrorisme en Inde.
Auparavant, une opération d’infiltration menée par le USCS contre un militant khalistan en Californie, Bhajan Singh Bhinder, avait révélé qu’il avait tenté d’acheter des armes de qualité militaire, telles que des M-16, des AK-47, des détonateurs, des lunettes de vision nocturne, du matériel de communication mobile, des télécommandes, des lance-grenades et des lance-roquettes, pour des groupes khalistans commettant des attentats terroristes en Inde. L’enquête a été abandonnée après que Bhinder se soit rétracté. Depuis, Bhinder a fondé plusieurs autres organisations, notamment l’Organisation pour les minorités de l’Inde (OFMI), qui se livre à des activités anti-indiennes et anti-hindoues.
Une autre organisation basée aux États-Unis, Sikhs for Justice, est devenue le groupe pro-Khalistan le plus influent en Occident et bénéficierait, selon plusieurs sources concordantes, du soutien de l’ISI . Elle prétend militer pacifiquement pour un référendum sur le Khalistan en 2020, mais s’est ouvertement associée à des terroristes khalistanistes condamnés et à des personnes soupçonnées d’être impliquées dans des complots terroristes de grande envergure en Inde. Elle a notamment financé la défense de Jagtar Singh Tara, un chef du groupe terroriste indien Khalistan Tiger Force, qui a assassiné le ministre en chef de l’État indien du Pendjab en 1995.
SFJ (Sikhs For Justice) et son conseiller juridique, Gurpatwant Singh Pannun, entretiennent également des liens étroits avec Paramjit Singh Pamma , un collecteur de fonds du BKI recherché par les autorités indiennes pour son soutien matériel au terrorisme. M. Pannun lui-même aurait été arrêté par la police britannique en 2000 après avoir suivi un entraînement terroriste au Pakistan et condamné à 30 mois de prison pour son implication dans le BKI, un groupe terroriste interdit au Royaume-Uni, bien qu’il nie les faits qui lui sont reprochés.
Violences contre les civils hindous et sikhs:
La majorité des victimes des violences perpétrées par les militants étaient des Sikhs innocents, tués par des séparatistes pour leur opposition au mouvement Khalistan. En 1990-1991, par exemple, les civils sikhs représentaient plus de 70 % des victimes d’attaques terroristes. De plus, les Sikhs Mazhabi (sikhs dits de caste inférieure au Pendjab) étaient fréquemment victimes de ces attaques.
Les hindous furent également pris pour cible en grand nombre dans le cadre d’une stratégie visant à attiser les tensions communautaires et à les contraindre à fuir le Pendjab par peur. Outre ces violences systématiques, des affiches menaçant les hindous de partir étaient fréquemment placardées dans les villages, et les sikhs qui cherchaient à leur venir en aide étaient eux aussi menacés par les militants. De ce fait, des milliers d’hindous quittèrent leurs foyers au Pendjab et trouvèrent refuge dans les États voisins et à New Delhi.
Les attaques à la grenade et à la bombe lors de festivals religieux hindous et dans des cinémas, les tirs indiscriminés de militants sur des marchés bondés, et les massacres d’Hindous extraits de force des bus et des trains étaient monnaie courante à cette époque.
- Mai 1985 — Des militants khalistanis ont déclenché plus de 30 bombes en l’espace de 14 heures dans des gares routières et ferroviaires ainsi que dans des parcs publics à New Delhi et dans les États du Pendjab, de l’Haryana, du Rajasthan et de l’Uttar Pradesh, faisant au moins 86 morts.
- Décembre 1986 — Vingt-quatre passagers hindous ont été massacrés et sept autres blessés après avoir été contraints de descendre d’un bus par des militants près de Khuda, dans le district d’Hoshiarpur. Quatre mois plus tôt, à Muktsar, quinze passagers hindous avaient été tués dans un bus après que des militants eurent ordonné à tous les passagers sikhs de quitter les lieux.
- Mars 1988 — Des militants ont tué 32 hindous et en ont blessé 25 autres en ouvrant le feu sur des villageois célébrant la fête hindoue de Holi dans le district d’Hoshiarpur. Douze autres hindous avaient été tués lors d’incidents distincts la nuit précédente.
- Juin 1989 — Deux passagers sikhs d’un bus ont été abattus par des militants pour être intervenus et avoir tenté de sauver la vie de passagers hindous.
- Novembre 1989 — 19 étudiants ont été tués par des militants alors qu’ils dormaient dans un dortoir du Thapar Engineering College, dans la ville de Patiala.
- Juin 1991 — 125 hommes, femmes et enfants ont été tués par des militants de la Force commando du Khalistan dans deux trains. Le premier train a été arrêté près de la ville de Baddowal et les militants ont ouvert le feu sans discernement. Un second train a été arrêté à proximité, où les militants ont séparé les passagers sikhs et hindous, ordonnant aux hindous de descendre avant de les exécuter sommairement.
- Mai 1992 — ML Manchanda, directeur de la station All India Radio de Patiala, est enlevé et décapité par des militants du Babbar Khalsa pour avoir refusé de se conformer à un édit imposant la diffusion exclusive en punjabi. Le torse de son corps est retrouvé à Patiala, tandis que sa tête est déposée à Ambala.
La campagne de violence du mouvement Khalistan s’est également étendue aux attaques contre les participants lors des élections d’État au Pendjab en Inde. En février 1992, par exemple, des militants ont abattu des employés électoraux, des militants politiques et des électeurs, et ont fait exploser plus de 18 bombes.
Propagande anti-hindoue:
Les violences atroces perpétrées au Pendjab s’accompagnaient d’une rhétorique et d’une propagande anti-hindoues virulentes qui diabolisaient et intimidaient la minorité hindoue de l’État, et encourageaient et glorifiaient les violences contre les civils hindous. Ces agissements s’inscrivaient dans une tentative des militants, menés par Bhindranwale, de déstabiliser le tissu social de l’État et de semer la discorde entre hindous et sikhs, qui avaient historiquement entretenu des relations étroites, partagé des traditions religieuses et pratiqué fréquemment les mariages mixtes.
Le Dal Khalsa , qui s’est fait connaître pour avoir détourné un avion d’Indian Airlines en 1981, a placé des têtes de vaches coupées devant plusieurs temples hindous de l’État pour intimider les hindous, qui considèrent les vaches comme sacrées.
Bhindranwale, le plus éminent leader du Khalistan, recourait fréquemment à une rhétorique anti-hindoue dans ses discours. Le journaliste sikh Kushwant Singh , le qualifiait de « semeur de haine » qui utilisait régulièrement un langage haineux et incendiaire contre les hindous et exhortait chaque sikh à « tuer 32 hindous pour résoudre le problème sikh-hindou ».
De même, le 28 juillet 1984, Ajaib Singh Bagri, un dirigeant du groupe militant khalistani Babbar Khalsa International (BKI), déclara lors d’un rassemblement public au Canada : « Je vous assure solennellement que nous ne connaîtrons aucun répit tant que nous n’aurons pas tué 50.000 hindous ! » La foule, composée de milliers de partisans pro-Khalistan, répondit en scandant : « Chiens hindous ! À mort ! »
BKI, ainsi que la Fédération internationale de la jeunesse sikh, ont été désignés plus tard comme organisations terroristes mondiales spécialement désignées (SDGT) par le département d’État américain en vertu de la section 1(b) du décret exécutif (EO) 13224.
Opération Bluestar:
Avec l’expansion du mouvement Khalistan et l’escalade de la violence, Bhindranwale et ses partisans lourdement armés occupèrent le Temple d’Or , le lieu le plus sacré du sikhisme, à Amritsar. À partir de 1982, Bhindranwale utilisa le Temple d’Or comme base d’opérations et y entreposa des armes et des munitions. Il déclara ouvertement diriger des attaques et des actes de violence depuis ce temple sacré. Des témoignages font également état d’atrocités commises par les militants contre des pèlerins et des fidèles à l’intérieur même du temple.
Le 6 juin 1984, la Première ministre indienne Indira Gandhi ordonna une opération militaire — baptisée opération Bluestar — pour déloger Bhindranwale et les militants retranchés dans le Temple d’Or.
Selon une étude universitaire sur l’insurrection khalistane:
« Bhindranwaleétablit le centre de sa campagne de terreur au Harimandir Sahib d’Amritsar, le plus sacré de tous les temples sikhs. Nombre de ses décisions et actions contrevenaient aux dogmes fondamentaux de la religion sikhe, mais les fidèles parvenaient à tolérer cela.
« …des milliers de pèlerins se trouvaient dans l’enceinte du Temple d’Or lorsque l’assaut [de l’armée] a commencé, et les insurgés en ont utilisé un grand nombre comme boucliers humains. Bhindranwale et plusieurs de ses compagnons ont été tués, mais il y a eu également un très grand nombre de victimes civiles. Les insurgés ont clairement affiché leur objectif : créer un Khalistan indépendant et souverain, où la religion sikhe guide la gouvernance, la culture sikhe domine et le pendjabi est la langue officielle. »L’opération Bluestar a eu pour conséquence l’assassinat de la Première ministre Indira Gandhi et le pogrom anti-sikh qui s’en est suivi à New Delhi en octobre 1984.
Ce pogrom a coûté la vie à plus de 3. 000 Sikhs innocents.
Bien que le Gouvernement et le système judiciaire indiens aient pris des mesures positives pour poursuivre et condamner les dirigeants impliqués dans la planification et l’exécution des violences, plusieurs individus et hauts responsables gouvernementaux n’ont toujours pas été traduits en justice plus de 30 ans après les faits.
Collectivement, l’opération Blue Star, le pogrom anti-sikh de 1984 et l’absence de justice qui a suivi ont laissé une profonde cicatrice psychologique chez de nombreux Sikhs et ont alimenté le mouvement militant khalistan ou le soutien qu’il reçoit.
Après sa mort, Bhindranwale, ainsi que d’autres militants du Khalistan, ont été érigés en saints, sauveurs et martyrs par leurs partisans. Aujourd’hui encore, des images de Bhindranwale armé ornent presque systématiquement les sites web, les pages de réseaux sociaux et les affiches des manifestations pro-Khalistan.
La suite demain…
Nila
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Merci Nila, partout où l’Islam est présent, ce n’est que crimes et monstruosités, la religion qui devrait unir les hommes et les rendre meilleurs, ne fait que les diviser et en faire des monstres. Finalement je n’ai aucun regret d’être athée. Śubha dina !
Merci Nila pour cet article fouillé et bien construit. Quand les hommes comprendront qu’ils sortent du même limon, et que la vie est trop courte pour en gaspiller ne serait-ce qu’une seconde, il aura fait un grand pas sur le chemin de la paix. Les mouches mortes infectent l’huile du parfumeur, un peu de folie l’emporte sur la sagesse et sur la gloire. (L’Ecclesiaste.) Je retiens surtout la sagesse.