L’UE abat nos bêtes pour nous transformer en herbivores vivant dans des cages à poules

La folie des technocrates éclate au grand jour avec l’abattage préventif de bovins contaminés

L’abattage préventif des troupeaux de bovins contaminés par la DNC (Dermatose nodulaire contagieuse) est un cas d’école de la stupidité affligeante des technocrates qui nous dirigent ou révèlent au contraire leur capacité à nous manipuler de façon éhontée.

Toute la démonstration suivante est parfaitement documentée scientifiquement.

COMMENÇONS PAR UN CONSTAT : LA MALADIE N’EST PAS VRAIMENT DANGEREUSE POUR LES POPULATIONS ANIMALES :

L’information figure dans un rapport du Sénat :

« En l’absence de traitement, la mortalité des bovins est généralement comprise entre 1 et 5% ».

En revanche, l’abattage de tout le troupeau, c’est 100 % de mortalité…

DE PLUS, ELLE NE SE TRANSMET PAS À L’HOMME :

« La DNC n’est pas transmissible à l’Homme, ni par contact avec des bovins infectés, ni par la consommation de produits issus de bovins contaminés, ni par piqûres d’insectes vecteurs. »

CONTINUONS PAR LE MODE DE PROPAGATION DE LA MALADIE :

Celle-ci se propage essentiellement par des piqûres d’insectes :

« La transmission du virus de la dermatose nodulaire contagieuse se fait principalement par des arthropodes hématophages« .

Les principaux sont les taons, les mouches piqueuses et les moustiques.

Or, les données scientifiques montrent que les vecteurs de la maladie sont inactifs en décembre en France :

J’ai pu me procurer les données de base dans diverses publications, notamment une étude hongroise sur les taons (tabanidés).

On voit très bien que ces insectes cessent toute activité aux températures actuelles.

Les seules transmissions ne peuvent se faire qu’entre bovins ou lors de contact de ceux-ci avec du matériel infecté ou iatrogènes.

Il suffit dès lors de contrôler ces paramètres : limitation du déplacement des troupeaux, désinfection du matériel allant d’un site à l’autre (véhicules, trayeuses p.ex.) précautions lors de l’intervention des vétérinaires.

Nos « experts » savent-ils que les taons ne volent pas en décembre ?

Je sais qu’on trouve généralement peu de taons ou de mouches d’étable dans les couloirs des ministères parisiens, donc soyons indulgents avec ces ignorants.

EXAMINONS LES DÉCLARATIONS COMPLÈTEMENT DÉCALÉES DU MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE :

Déclaration de Mme le ministre de l’Agriculture hier :

Madame Genevard montre que non seulement elle n’a rien compris aux données scientifiques mais encore qu’elle ignore toute forme d’émotion.

Commençons par un constat : une vache ou un taureau ne sont pas des « numéros », mais des êtres uniques dont le patrimoine génétique est le fruit du labeur de plusieurs générations de paysans.

Ça, la ministre de l’Agriculture l’ignore, puisque ses propos ne se résument qu’à une simple perte pécuniaire:

« Un tout dernier mot sur l’indemnisation. Vous l’avez évoquée. Pour 207 bêtes abattues, combien vont toucher ces deux éleveurs, précisément ?

Les éleveurs percevront la valeur marchande de l’animal. L’État est là pour indemniser les bêtes qui auront été euthanasiées. L’État est là pour prendre en charge les pertes d’exploitation parce qu’un éleveur, évidemment, ne produit plus de viande. Le cheptel ne produit plus de viande, plus de lait. Donc on indemnise les pertes d’exploitation, on indemnise également la désinfection soigneuse des bâtiments d’élevage parce que cette maladie est redoutable, elle peut persister dans les bâtiments d’élevage.« 

Qu’en disent les spécialistes ?

« Issues d’une longue tradition de sélection, les aptitudes de races sont intimement liées aux caractéristiques des terroirs qui les ont vus naître et se développer jusqu’à devenir aujourd’hui des types génétiques mondialement recherchés.« 

Cette adaptation s’est construite sur des siècles, pas des décennies :

Sélection naturelle pour l’adaptation au climat local
Sélection par les éleveurs pour les aptitudes fonctionnelles
Co-évolution avec les systèmes fourragers et les pratiques culturales locales

Abattre tout le troupeau d’un éleveur, c’est dilapider le trésor patiemment accumulé par ses aïeux. Aucune indemnité compensatrice ne peut remplacer la perte incorporelle.

Peut-être faut-il expliquer aux « experts » qui sévissent dans les couloirs des ministères ou de la Commission de Bruxelles qu’un élevage bovin n’est pas comme un élevage de poulets de batterie où l’éleveur achète des poussins d’un jour pour les revendre 35 jours plus tard à l’abattoir et recommencer presque aussitôt après avoir nettoyé et désinfecté les locaux.

Indemniser un aviculteur pour des pertes par grippe aviaire est juste. L’aviculteur n’a aucun attachement à son cheptel (dont la plupart du temps il n’est même pas propriétaire car il « travaille à façon« ).

Un élevage bovin n’a strictement aucun rapport avec un élevage industriel de poulets de chair, où les animaux sont des produits standardisés issus de croisements industriels sans traçabilité généalogique individuelle et où les souches appartiennent aux industriels. Voudrait-on orienter nos éleveurs vers le même modèle de dépendance à l’agro-industrie ? On ne s’y prendrait pas autrement.

Chaque cheptel est spécifique à l’exploitation.

CONCLUSION : l’abattage n’est ni efficace ni nécessaire. Il constitue en outre une perte inestimable de patrimoine génétique et détruit le fruit de générations d’éleveurs.

La bonne solution ? La vaccination ! Ce sont les autorités européennes elles-mêmes qui le disent, comme vous le voyez ci-après:

ALORS POURQUOI CETTE FOLIE ?

Déjà, c’est « pour obéir à Bruxelles ». Car même si les scientifiques confirment que la bonne solution est la vaccination, les eurocrates obligent à abattre :

L’abattage systématique des troupeaux bovins atteints de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) découle directement de la réglementation européenne et non d’une décision purement française.

En effet, La DNC est classée en droit européen comme maladie de catégorie A dans la Loi Santé Animale européenne Dermatose nodulaire contagieuse (DNC) – Actualités santé animale – Santé Animale – Animaux – Actions de l’État – Les services de l’État … +2. Cette classification n’est pas anodine car elle entraîne des conséquences juridiques automatiques et contraignantes pour tous les États membres.

Le cadre juridique repose sur plusieurs textes européens :

La classification en catégorie A signifie que des mesures doivent être prises dans un objectif d’éradication obligatoire, ce qui impose, sans délai, la mise en œuvre de mesures de gestion immédiates.

Répertoriées comme « maladie normalement absente de l’UE« , et leur détection doit entraîner « des mesures d’éradication immédiates » donc, conformément au règlement européen de santé animale (UE 2016/429), chaque foyer confirmé entraîne l’abattage et la destruction de l’intégralité du troupeau concerné, même lorsqu’un seul animal est atteint.

Mais nos politiques n’osent pas le dire.

Je crois qu’ils ont compris désormais que nous avons définitivement perdu toute souveraineté. Le poste de pilotage n’est plus en France.

Mais le Français moyen ne l’a pas encore compris et le jour où il comprendra, le Frexit ne sera plus un tabou.

QUELLES LEÇONS TIRER DE CETTE LAMENTABLE AFFAIRE ?

Leçon N°1 : Les décisions prises par nos technocratessont stupides, inefficaces et iniques.

Leçon N° 2 : nos parlementaires n’ont pas leur mot à dire. Sur un sujet aussi important qui enflamme le pays, ils n’ont pas voix au chapitre.

Leçon n°3 : La FNSEA est désormais totalement disqualifiée auprès des vrais paysans. Ce « syndicat » ne défend en réalité que les intérêts de l’agro-industrie. L’élevage « à façon » dans des giga-fermes industrielles où l’éleveur ne serait que prestaire de service ne doit pas les déranger.

Leçon N°4 : Tout ceci n’est qu’une gigantesque fumisterie et fait partie d’un enfumage total.

En effet, Madame Genevard et ses techniciens ne peuvent pas ignorer tout ce qui précède. Il m’a fallu une heure de recherche bibliographique pour vous révéler ces vérités et je ne suis pas spécialiste.

LE VRAI OBJECTIF S’INSCRIT PARFAITEMENT DANS LA FEUILLE DE ROUTE DE L’ÉTAT FRANÇAIS TOUT À FAIT OFFICIELLE MÊME SI ON NE VOUS EN PARLE JAMAIS ET QU’AUCUN DÉBAT PARLEMENTAIRE N’A EU LIEU.

L’objectif clairement affiché est de réduire de 25% le cheptel bovin laitier et de 33% le non-laitier (la viande, en bon français).

Ce décret veut petit à petit nous transformer en herbivores. Il prévoit aussi de vous loger dans des « cages à poules » car déconseille les logements individuels (d’où le ZAN (zéro artificialisation nette)), vous interdire les transports individuels.

La DNC n’est qu’une opportunité saisie par les décideurs pour accélérer leur calendrier.

C’est un pas de plus vers la Dictature du Carbone, décidée dans votre dos par des élites bafouant totalement les principes de la démocratie.

Voilà pourquoi on envoie les blindés pour mater les éleveurs.

Je plains de tout mon cœur aussi les membres des Forces de l’Ordre qui savent au fond d’eux-mêmes qu’en l’occurrence le voyou, c’est l’État. Et je les appelle de tous mes vœux à désobéir à des ordres iniques.

Et je supplier les parlementaires, s’il leur reste encore un peu de dignité et de courage, de mettre un terme à cette folie.

Raoul Girodet

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1 Commentaire

  1. Le « succès » de la pub d’Intermarché: « Le Loup devient végan…… »!! démontre bien que Humains ne pensent plus, n’analysent plus, la bouillie prédigérée médiatique et publicitaire a remplace les facultés intellectuelles des citoyens! Prêts à se vacciner 3, 4 fois! à rester enfermés! à supprimer les traditions! être remplacés!le woke! le changement de sexe de leurs enfants! Voilà les futures vaches à lait à… deux pattes !