Le général Richoux : « notre armée pourrait passer sous commandement allemand « 

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La grande Muette devenue la grande Soumise : anatomie d’une trahison bien française 

Armée européenne, état européen fédéral, « commandement commun (…) un Allemand à la tête de l’armée (…) pour peser (…) si on ne le fait pas on crève ».

A une époque où les fondements mêmes de notre nation sont remis en question, il est consternant d’entendre Nicolas Richoux, un général français, censé incarner la défense de notre souveraineté, prôner l’effacement de la France au profit d’un projet fédéral européen illusoire, ressortant de la naphtaline du grenier de grand-mère la très vieille et très obsolète idée de la Communauté Européenne de Défense. Les propos de ce général, relayés sur les plateaux télévisés, sont non seulement alarmants, mais aussi symptomatiques d’une dérive profonde qui gangrène nos institutions militaires et politiques. La « Grande Muette », jadis garante de l’indépendance nationale, s’est transformée en une « Grande Soumise », prête à abdiquer devant les sirènes d’un mondialisme technocratique.

Le général Richoux ose affirmer que nos « vieilles nations » sont des obstacles à « l’efficacité » militaire collective et qu’un commandement commun, potentiellement allemand, serait la solution. Cette vision, qui confine à l’utopie mortelle, ignore délibérément les leçons de l’histoire et les réalités géopolitiques.

Comment un officier supérieur qui a prêté serment peut-il envisager de placer l’armée française sous une autorité étrangère, alors que notre pays a, depuis des siècles, payé le prix du sang pour préserver sa liberté et son indépendance ? Charles de Gaulle, qui a libéré la France des chaînes de l’occupation, doit se retourner dans sa tombe en entendant de tels propos. N’était-ce pas justement le sens de l’appel du 18 juin : refuser de croire que le seul avenir viable pour la France serait de vivre sous la botte allemande ? Nos aïeux n’ont pas combattu pour que nous renoncions à notre identité et à notre capacité à nous défendre seuls.

Honte à tous ces défaitistes carriéristes soumis aux sirènes étrangères qui insultent l’héritage de nos soldats et la mémoire de ceux qui sont tombés pour la patrie !

Cette trahison n’est pas isolée. Elle s’inscrit dans une logique plus large, orchestrée par un président qui se présente comme le garant de l’indépendance française, mais qui, en réalité, n’a de cesse de vendre la France par morceaux et de la diluer dans une Union européenne qui, loin de renforcer notre pays, le fragilise chaque jour un peu plus. Emmanuel Macron, avec son discours enjôleur sur une « Europe plus forte », a mené une politique qui sacrifie nos intérêts nationaux sur l’autel d’un fédéralisme illusoire. Que ce soit en matière de défense, d’économie ou de culture, la France est progressivement dépouillée de ses attributs de souveraineté au profit d’une bureaucratie bruxelloise qui ne répond à aucun peuple, à aucune nation.

Prenons l’exemple de la défense. Alors que Macron multiplie les déclarations sur l’autonomie stratégique européenne, la réalité est tout autre. Nos forces armées sont de plus en plus intégrées dans des structures otaniennes et européennes qui réduisent notre marge de manœuvre. Les budgets militaires, bien que gonflés, sont souvent orientés vers des projets communs qui profitent davantage à nos partenaires qu’à nous-mêmes. Et maintenant, un général, sans doute en service commandé, ose suggérer que nous devions accepter un commandement étranger pour notre défense !

Mais ce n’est pas tout. Macron, sous prétexte de modernité, a également bradé notre industrie, notre agriculture et notre culture. Les accords commerciaux signés avec l’Union européenne, souvent à notre détriment, ont ouvert nos marchés à une concurrence déloyale qui asphyxie nos entreprises. Nos agriculteurs, piliers de notre identité nationale, sont abandonnés face à des normes européennes qui les étouffent. Et que dire de notre patrimoine culturel, dilué dans un « métavers européen » qui n’a d’autre objectif que de nous faire oublier qui nous sommes ? La France n’est plus qu’un puzzle dont les pièces sont dispersées aux quatre vents, vendues pièce par pièce à des intérêts étrangers.

Et gare à celui qui le dénonce : car il est immédiatement affuble de l’anathème du complotisme et du fascisme !

Cette politique de dilution n’est pas un accident. C’est une stratégie délibérée, portée par une élite politique et militaire qui a perdu tout sens de la réalité. Le général Richoux, en prônant l’effacement de la nation, n’est que le symptôme d’une maladie plus profonde : l’abandon de l’idée même de souveraineté. Comment pouvons-nous espérer « peser » dans le monde si nous renonçons à notre capacité à décider pour nous-mêmes ? Comment pouvons-nous nous défendre si nous confions notre sort à des structures qui n’ont ni la légitimité ni la cohérence pour agir en notre nom ?

Il est temps de réveiller les consciences. La France ne peut pas survivre en renonçant à elle- même. Nos « vieilles nations », loin d’être des obstacles, sont la seule garantie de notre avenir. Elles portent en elles l’histoire, les valeurs et la volonté d’un peuple qui, depuis des siècles, refuse de plier face à l’adversité. Macron et ses généraux soumis doivent comprendre que leur projet de dilution est une impasse. La France mérite mieux que d’être sacrifiée sur l’autel d’une utopie européenne qui n’a jamais fonctionné et qui ne fonctionnera jamais.

La Grande Muette doit retrouver sa voix. Elle doit redevenir la Grande Protectrice, non pas d’un projet fédéral mortifère en plein échec, mais de la nation française. Pour ce faire, il faudra sans doute la purger de ses généraux et officiers vendus aux intérêts anglo-saxons et allemands.

Comme Richoux, ce général félon, qui « souhaite la victoire de l’Allemagne » en le disant presque aussi explicitement que Pierre Laval fort heureusement fusillé pour cette trahison. L’unité de la France demandera le châtiment de ceux qui la trahissent. Qu’on le leur dise bien clairement pour qu’ils le craignent suffisamment et ne puissent pas clamer leur innocence par ignorance, ou parce qu’ils auraient juste « exécuté les ordres » de leurs maîtres allemands. Car c’est dans l’unité de tous ceux qui aiment la France, notre identité et notre indépendance que réside notre force.

Tout le reste n’est que chimère.

Emmanuel Crenne

Conseiller Régional d’Occitanie (2015-2021)

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