L’événement s’est déroulé dans un lieu privé situé au cœur de la capitale parisienne, à proximité de l’Arc de Triomphe, devant une assistance nombreuse, des militants et cadres du mouvement mais aussi des personnalités étrangères. Sitôt la déclaration faite, le discours du président du MAK, Ferhat Mehenni, devenu président de la République, donné et l’hymne national kabyle entonné, des parlementaires, acteurs associatifs et militants de tous bord, venus de France, du Canada, d’Israël, du Royaume-Uni, notamment, ont pris la parole se félicitant d’un événement unanimement qualifié d’historique. La présence internationale, même perturbée, a renforcé la portée symbolique de l’événement, largement relayé sur les réseaux sociaux.
Contrairement aux incertitudes de la veille, la cérémonie a donc bien eu lieu. L’événement devait initialement avoir lieu au Palais des Congrès de Versailles, dans le département des Yvelines, avant d’être interdit par décision préfectorale et déplacé par la suite.
Le choix d’un lieu privé a permis au MAK de maintenir sa cérémonie sans enfreindre la législation française, tout en évitant un rassemblement sur la voie publique. Un important dispositif policier a d’ailleurs été déployé autour de la salle afin de prévenir tout incident.
Et pour cause, le régime algérien a tout fait pour torpiller l’événement, mobilisant sa diaspora et affrétant des bus de toute la France pour des contre-rassemblements.
La veille, l’interdiction préfectorale émanant des autorités des Yvelines invoquait un risque sérieux de troubles à l’ordre public. Cette décision a entraîné un recours en urgence devant le tribunal administratif, qui, aux dernières nouvelles, n’a pas statué dans les délais espérés par les organisateurs. Le MAK a néanmoins pris la décision de maintenir coûte que coûte son évènement.
La proclamation unilatérale de l’indépendance de la Kabylie constitue une démarche sans précédent dans l’histoire politique de l’Algérie depuis son indépendance. Elle marque un passage du cadre du plaidoyer politique ou des revendications identitaires du peuple kabyle pour s’inscrire dans une logique ouvertement indépendantiste. Un acte politique fort, destiné à interpeller l’opinion publique, les chancelleries étrangères et les institutions internationales.
Cette initiative s’inscrit dans un contexte de forte nervosité du régime algérien. La proclamation du MAK promet désormais une internationalisation du dossier. Cette proclamation ouvre ainsi une nouvelle phase de confrontation politique. Il y aura un après 14 décembre tant sur le plan interne qu’international.
source
Rappel :
Pcc : Juvénal de Lyon
Malgré un chemin parsemé d’ embûches ils sont enfin parvenus à leurs fins :
PROCLAMATION DE L’ INDEPENDANCE DE LA KABYLIE….à suivre dans
les prochains jours ou mois ! Le mouvement du MAK aura-t-il un impact politique
suivi par la population berbère d’ Algérie ? Quelles vont-être les réactions locales
des autocrates algériens et de Tebboune en particulier qui ne manquera pas,
sans aucun doute, d’ incriminer la France de complicité, voire de duplicité !
Suite et retombées sur l’ affaire Christophe Gleizes, inévitables effets secondaires !….