Coup de tête (1979)
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Images du film, sur la musique de Pierre Bachelet :
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Une critique :
Écrit par Francis Veber, réalisé par Jean-Jacques Annaud pendant sa brève « période française », « COUP DE TÊTE » est un chef-d’œuvre du cinéma français, d’abord mésestimé, puis maintenant installé dans les grands classiques de la comédie satirique.
Un jeune glandeur, emprisonné pour un viol qu’il n’a pas commis (Patrick Dewaere), sauve son club de foot. Il va alors entreprendre de se venger des notables, des patrons, qui l’ont humilié toute sa vie. La vision de la province est d’une acuité et d’une méchanceté inouïes, les personnages sont taillés dans la glaise de la médiocrité la plus crasse (on pense à Michel Aumont et Paul le Person, fabuleusement ignobles) et le film parvient à faire rire tout en grinçant des dents. Dewaere, enfantin, en retrait, éminemment sympathique, était le seul à pouvoir jouer cet anti-héros qui se retrouve soudainement idolâtré. Sa revanche est d’une rare subtilité. C’est un des meilleurs rôles de l’acteur dont certaines scènes (le dîner où il terrorise toute la ville) atteignent des sommets. Il faut dire qu’il est très bien entouré : Jean Bouise en patron de la ville froid et cassant (« Chérie, y’a le primate qui nous invite à dîner »), Corinne Marchand jouant son épouse – sans doute la moins méprisable du lot – et Maurice Barrier en bistrotier braillard, Robert Dalban vieux coach compréhensif, Gérard Hernandez en flic violent. France Dougnac est parfaite en jolie bourgeoise agressée par un joueur. Il faudrait citer tout le monde, tant le casting est irréprochable et au diapason. « COUP DE TÊTE » est un film qui ne vieillit pas, même s’il dépeint une France révolue et la petite musique à la fois délibérément ringarde et entêtante de Pierre Bachelet, hante les mémoires à jamais. Un petit bijou de comédie douce-amère. Source
Et maintenant, pour le plaisir, quelques extraits du cinéma français :
Le petit Baigneur (1968)
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Les Compères (1983)
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La Gueule de l’autre (1979)
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Ah ! Si j’étais riche (2002)
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OSS 117
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Jo (1971)
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L’As des as (1982)
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Les Trois Frères (1995)
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La Raison du plus fou (1973)
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Merci Jules pour ce florilège. J’ai visionné de nouveau Coup de tête. Un régal. Chaque fois que je vois le général Trinquand je pense à ce film. Bien que ce sont deux homophones, lui et la ville où se situe l’action. Le cinéma d’aujourd’hui ne vaut pas tripette à côté. Ils en sont à retourner Le comte de Monte-Christo avec de médiocres acteurs, dont le niais Pierre Niney,aussi charismatique qu’un long jour de pluie. Le cinéma d’aujourd’hui reflète la médiocrité crasse d’une époque qui s’essouffle.