Nos éleveurs de vaches, que vont-ils faire ?
Au moment où, après l’Ariège, un nouveau cas de vache touchée vient d’être annoncé cette fois dans les Hautes-Pyrénées, les paysans annoncent déjà qu’il ne sera pas question cette fois d’accepter la disparition de tout le troupeau ! (voir en fin d’article)-
S’ils découvraient demain ou après-demain sur la peau de l’un de leurs bovins un nodule, c’est-à-dire une petite nodosité (mot venant du latin « nodus » signifiant « noeud ») certains pourraient ne rien dire plutôt que de voir tout leur élevage passer non à la casserole mais à l’eutha… NAZIE instaurée et imposée de façon aveugle et autoritaire ! .
Afin d’éviter cette élimination de tous leurs animaux qu’ils appellent chacun par leur prénom, ils pourraient bien faire disparaître leur vache en la déclarant « écrabouillée par le véhicule d’un ami qui peut vous le prouver » pllutôt que d’appliquer les élucubrations des « p’tits hommes gris » à savoir les fonctionnaires européens ! Eux qui, à Bruxelles, sur leurs confortables fauteuils, décident d’imposer des mesures drastiques en euthaNAZIant tout le troupeau ! Alors qu’eux-mêmes, ces fonctionnaires, comme tout être humain sont pourtant à l’abri de cette maladie puisqu’elle ne se transmet pas à l’homme !
Comme l’a précisé vendredi le Journal Du Dimanche (JDD)…
« C’était un virus quasiment méconnu jusqu’à ce qu’il ne vienne bouleverser des exploitations entières cet été. »
La DNC « est une maladie virale strictement animale touchant les bovins, les buffles et les zébus. Elle n’est pas transmissible à l’être humain – ni par contact, ni par la consommation de produits contaminés, ni par piqûre d’insectes. »
D’ailleurs, je suis étonné que notre cher Aymeric Caron qui a fait campagne pour que personne ne tue un moustique, bestiole hématophage -qui donc se nourrit du sang d’autres animaux dont nous !- ne dise rien en faveur de toutes ces vaches eutha…NAZIées parce que piquées certainement par l’une de ses bébêtes amies !
Malheureusement pour nos éleveurs, Bruxelles est passé par là et a décidé de classer cette maladie, comme le rappelle le JDD, « en catégorie A (…) elle fait partie des maladies exotiques dont l’objectif est l’éradication immédiate. »
Lorsque les symptômes apparaissent, fièvre, abattement, chute de lactation, ganglions hypertrophiés et nodules sur la peau ou les muqueuses, les séquelles peuvent être durables : avortements, stérilité, amaigrissement. La mortalité peut atteindre 10 % du troupeau.

Cette maladie « circule principalement grâce aux insectes hématophages taons, mouches piqueuses – qui transportent le virus sur leurs pièces buccales après avoir piqué un animal infecté. Ces insectes peuvent parcourir plusieurs kilomètres et disséminer la maladie d’un élevage à l’autre. »
« C’est cette capacité de diffusion rapide qui préoccupe les autorités sanitaires et les a menées à opter pour une politique d’abattage intégral. »
Mais pour quelles raisons faudrait-il abattre tout le troupeau ? Car certains bovins « peuvent être infectés sans symptômes. (…) Ne retirer que les animaux symptomatiques laisse subsister un réservoir viral prêt à repartir avec de nouveaux insectes vecteurs, » semble regretter le JDD (1).
Selon La Dépêche de samedi, « La crise de la dermatose nodulaire contagieuse exacerbe la tension chez les agriculteurs. Des actions sont prévues ces prochains jours dans le Lot, dont un blocage potentiel de l’autoroute A20 et une mobilisation dès ce lundi à Cahors. »
Et ce n’est pas fini puisque comme le titre ce quotidien :
«Un premier cas de dermatose bovine détecté dans les Hautes-Pyrénées : « C’est un traumatisme pour l’éleveur »
Et, selon la Préfecture, « il n’y a aucun lien de contamination avec les cas ariégeois. »
« L’étau s’était dangereusement resserré après plusieurs cas dans l’Ariège. C’est désormais confirmé : le premier cas de dermatose nodulaire contagieuse a été déclaré mercredi 10 décembre dans un élevage des Hautes-Pyrénées. Plus précisément, sur la zone près de Trie-sur-Baïse. « Un cas est confirmé dans une exploitation du département. L’expertise est toujours en cours, des prélèvements ont été effectués sur une bête », signalent les services de l’État dans les Hautes-Pyrénées. Un arrêté préfectoral (…) doit préciser l’évolution des zones réglementaires. À 50 km autour du foyer, notamment, la vaccination devient obligatoire pour les troupeaux de bovins. »
Du côté des éleveurs il n’est pas question d’un abattage de tous les animaux mais de la seule bête malade !!!… Comme le rapporte La Dépêche :
« La Coordination rurale, mobilisée auprès de l’agriculteur concerné, est à la fois très inquiète et très vigilante. « C’est un traumatisme pour l’éleveur et pour toute la famille« , regrette le syndicat. « On s’oppose à l’abattage total du troupeau. On demande un abattage sélectif qui ne ciblerait que la bête malade, pas le troupeau en entier« , commence par réclamer Sylvain Arberet, le président de la Coordination rurale du département. Autre argument : « On sait que la viande est commercialisable malgré la maladie. Abattre tout un troupeau, c’est du gâchis« , reprend Christophe Gaillat, le vice-président du syndicat agricole. »
POINT IMPORTANT PEU DIFFUSÉ :
« À l’unisson, les adhérents demandent un vaccin généralisé mais qui prenne aussi en compte un virus inactivé et non pas, comme actuellement, un virus vivant atténué. La raison est simple : « On perd le statut indemne quand le vaccin est administré car il contient un virus vivant », précise La Dépêche (2)
Allez faire comprendre cela aux fonctionnaires chargés, tant à Bruxelles qu’à Paris, de ce dossier de la… « Dermatose Nodulaire Contagieuse » ! Pour lesquels la seule parade contre cette maladie non transmissible à l’être humain et n’étant pas dangereuse à la consommation, est… l’euthaNAZIE généralisée !
Jacques MARTINEZ, journaliste,
à RTL, de stagiaire à chef d’édition des informations de nuit (1967-2001), pigiste à l’AFP, le FIGARO, le PARISIEN…
–(1) Le Journal Du Dimanche :
C’est quoi la dermatose nodulaire contagieuse des bovins (DNC) ?
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Au lieu d’abattre les vaches, les FDO feraient mieux d’abattre les dealers.
Ce ne sont pas les troupeaux qu’il faut piquer mais la bande d’immondes qui sont aux commandes.