- L’hindouisme est un mode de vie autour duquel sont axés la Pensée, la Réflexion et le Libre Arbitre; ce qui permet aux hindous de croire librement en leur propre conception du Divin et de le prier sous la forme qu’ils souhaitent (forme physique: Shri Ganesha, Maa Durga, Maa Kali, Shri Hanuman, Maa Gautama ou son fils Sidharta, Shri Indra, Shri Vishnu, etc.).
- –> Pratiques et rites « polythéistes » quotidiens offerts aux multiples formes divines, les élevant et les reliant chacune d’entre-elles à SA « Réalité Ultime / monothéiste » qui est « Brahman » (forme non physique), « le lieu » ( « paradis éternel ») dans lequel chaque hindou (du moins son Âme = Âtman = « Son Soi universel et immortel ») espère se fondre un jour au moment d’atteindre « la Délivrance = « Moksha » marquant ainsi la fin du cycle des réincarnations = samsāra.
- Tous les hindous ne prient pas forcément les divinités intermédiaires et/ou leurs avatars. Certains d’entre-eux, préférant prier directement et dans l’intimité Brahman. Brahman qui est sans forme, sans genre, sans attribut, et sans susbstance matérielle.
A. « Bhraman«
À ne pas confondre avec les « Brahmanes« , ces femmes* et ces hommes hindous vivant dans les temples sacrés et faisant partie de la première branche hiérarchique des 4 varṇa; regroupant notamment les prêtres, les professeurs et les hommes de loi) est l’équivalent en pensée abstraite de « l’Esprit Cosmique Suprême », « Absolu Divin » ou encore « Vérité Ultime ».
C’est pour cette raison que toutes les autres formes de croyances ou de non-croyances (qui en soi est une forme de croyance: –> En affirmant « Je ne crois pas que.. à la base c’est déjà « croire au fait que je ne crois pas. ») ne leur posent aucun problème; à condition que celles-ci ne leur soient pas imposées.
B. À Trimūrti :
Le concept du » Divin » chez les hindous est défini différemment selon la nature et les qualités de chacun:
- sattva (la bonté)
- rajas (la passion)
- tamas (l’ignorance et l’obscurité qu’il faut combattre).
D’où découlent trois divinités différentes représentant le même Dieu dans ses trois tempéraments distincts.
- Dans l’hindouisme, les trois dieux « principaux » sont , Brahma, Vishnu et Shiva ( = Trimūrti)
- Cette trinité hindoue (Trimūrti) est l’un des traits caractéristiques de la mythologie indienne.
- Brahma représente l’élément créateur.
- Vishnu l’élément conservateur.
- Shiva l’élément destructeur.
Ceux-ci sont réunis en un même corps représentés sous la forme d’une divinité à quatre bras.
- Leur puissance et capacité d’action: Le nombre de bras représente la capacité de la divinité à accomplir de nombreuses actions en même temps, une puissance bien au-delà de celle des humains ordinaires.
- La puissance de l’Univers: Ces 4 bras symbolisent également la force des quatre points cardinaux de l’univers, indiquant l’omniprésence et l’omniscience de la divinité.
Ces bras peuvent également représenter différents aspects de leur nature, comme les quatre attributs intérieurs (Esprit, Intellect, Ego, Conscience) pour des divinités comme Brahma, ou encore le pouvoir de Création, de Préservation et de Destruction pour d’autres comme Vishnu ou Shiva.
- * Les « devadasis » étaient ces femmes hindoues instruites et indépendantes qui autrefois étaient mariées aux brahmanes et jouissaient toutes d’un statut social élevé presque royal. Respectées de tous, elles incarnaient la dévotion la plus pure envers la Déesse Mère, le raffinement, l’art et la culture (dont la musique et la danse).
- A l’arrivée des Moghols et des Britanniques: Le statut des devadasis a commencé à changer du tout au tout, face à la bestialité des Moghols, et plus tard, de la domination britannique, périodes durant lesquelles de nombreux temples hindous furent pillés, incendiés et démolis.
- Conséquences de cette chasse aux sorcières:
- Stigmatisation: La situation s’est dégradée au fil du temps. Musulmans et Britanniques ont contribué à associer le terme « devadasi » à celui de « prostitution rituelle », un glissement sémantique de plus, qui a stigmatisé injustement ces femmes hindoues et a conduit à des réformes sévères et brutales à leur encontre. De nos jours, l’intellingentsia occidentale aidée en cela par les médias, continue de véhiculer l’idée que « les temples hindous à l’ère védique servaient de harem et de haut lieu de prostition et que les esclaves hindoues prisonnières y étaient violées par les Brahmanes au nom de la supériorité des castes.
- Interdiction: La culture devadasi a ensuite été officiellement interdite et été rendue illégale par les Britanniques.
- Malmenée et insultée, à l’image du Kāmasūtra, du Yoni et du Linga ou Lingam (Energies Féminines et Masculines représentant l’union divine), ou encore dusite de Khajurāho (centre de l’Inde) avec son célèbre temple orné de bas-reliefs érotiques, pour ne citer que ces exemples là, et que les Envahisseurs Musulmans, les colons Portugais et britanniques n’ont eu de cesse de juger comment étant obscènes, dépravants et diaboliques.
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Bonjour Nila, Je ne sais si cela est vrai, mais il est souvent admis dans les pays occidentaux, que la croyance en la « réincarnation » est source d’exclusion, notamment des handicapés ou des gens malades ou sur qui le destin s’acharne, en prétextant qu’il faut « payer le Karma ». Qu’en est il vraiment ? Un dieu qui m’est sympathique, c’est Ganesh ! Merci pour ce bel article de vulgarisation et bonne journée.
Article très intéressant. Dans le christianisme, pourtant monothéiste, nous avons la Trinité, ou Dieu en trois personnes. Chaque religion a ses spécificités. Une religion n’est respectable que si elle n’essaie pas de s’imposer par la force, ce qui n’est pas le cas de l’islam.