La honte en ce pays... Le désespoir et les pleurs de ces pauvres paysans qui voient leurs bêtes condamnées à mourir juste parce que des traîtres ont décidé qu’il fallait détruite l’élevage français alors que ces bêtes ne sont pas malades ! Des traîtres ? En tout premier l’UE. Faire crever nos vaches pour mieux nous obliger à acheter les bêtes piquées à mort du Mercosur ?
Non, monsieur le Préfet ce n’est pas un Groupe d’ultras. Il sont nombreux, très nombreux, des milliers apparemment et solidaires.. Un mot inconnu du préfet et de Macron.
Le désespoir et les pleurs de ces éleveurs hurlant devant leurs bêtes gazées… On a été nombreux à pleurer avec eux ce soir.
Et en même temps la fierté de voir les. nôtres solidaires venir en masse défendre les leurs et s’opposer à une injustice abominable..
Video en direct sur YouTube, je ne sais quand l’enregistrement s’arrêtera. Je ne sais quand la nuit d’horreur des éleveurs s’achèvera ni comment. Les forces de l’ordre et le préfet ont l’air décidés à imposer leur loi, par tous les moyens, ils ont même carrément et délibérément massacré la voiture d’un des paysans présents..
Diffusion lancée il y a 4 heures au moment où je mets l’article en ligne ARIÈGE
Suivez en direct la mobilisation des agriculteurs en colère dans une exploitation agricole de l’Ariège face à la l’abattage programmé ce matin de plus de 200 vaches suite à la découverte d’un cas de dermatose nodulaire.
Dans l’Ariège le premier cas de dermatose nodulaire contagieuse a été confirmé sur l’exploitation du GAEC de Mouriscou, à Bordes-sur-Arize. En application du protocole sanitaire européen et national, la préfecture a ordonné l’abattage intégral des 208 vaches du troupeau, une mesure jugée « radicale » et « disproportionnée » par les éleveurs présents.
Depuis mercredi soir, des dizaines d’agriculteurs ont convergé vers la ferme, bloquant les accès avec leurs tracteurs et formant un barrage autour de l’exploitation pour essayer d’empêcher toute intervention des services vétérinaires dès le jeudi 11 décembre au matin. Cette mobilisation est née de la colère et de l’incompréhension face à une décision qui menace selon eux la survie économique de l’exploitation familiale, et qui s’ajoute à une série d’abattages récents dans d’autres régions françaises confrontées à la dermatose nodulaire. Sur place les agriculteurs ont passé la nuit à proximité de l’exploitation pour maintenir une présence permanente et faire savoir qu’ils entendent continuer le mouvement jeudi matin pour éviter l’abattage. Ils assurent vouloir rester dans le calme, tout en affirmant que la mesure d’abattage déciderait de la « perte d’un patrimoine familial et professionnel ».
Depuis début décembre 2025, la gestion de l’épidémie de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) en France a profondément secoué le monde agricole et alimenté une colère grandissante parmi les éleveurs. Apparue dans l’Hexagone en juin 2025, cette maladie virale touchant les bovins entraîne des nodules cutanés, de la fièvre et des pertes économiques importantes, mais elle n’est pas transmissible à l’humain ; malgré cela, les règles sanitaires imposent l’abattage total des troupeaux depuis le premier cas détecté pour éviter sa propagation.
Ces protestations s’inscrivent dans un mouvement plus large de mécontentement paysan qui dure depuis plusieurs années. En 2024, les agriculteurs en colère avaient mené une série de mobilisations nationales, manifestations, blocages d’autoroutes, opérations péages gratuits, épandage de lisier devant des administrations et percées médiatiques, pour revendiquer de meilleures rémunérations, la fin de la concurrence déloyale et plus de soutien face aux contraintes sanitaires et économiques. Ces actions avaient rassemblé plusieurs syndicats agricoles (FNSEA, Coordination rurale, Confédération paysanne, MODEF) et suscité de nombreuses arrestations et tensions avec les forces de l’ordre.
La Coordination rurale, syndicat fondé en 1991 et aujourd’hui deuxième force aux élections des chambres d’agriculture, a progressivement gagné en influence. Elle se distingue par des prises de position souvent jugées radicales, que ce soit sur la gestion des normes environnementales, les politiques agricoles ou les stratégies sanitaires. Depuis deux ans, elle multiplie les actions de terrain, les manifestations symboliques, les manifestations devant des institutions et les appels à un débat plus large sur l’avenir de l’agriculture française. José Pérez et la Coordination rurale 47 sont devenus des figures visibles de cette contestation. Ils ont porté des messages forts sur la nécessité de remettre l’éleveur au centre de la gestion sanitaire, de réviser les protocoles d’abattage et de renforcer le dialogue entre agriculteurs et autorités. Ces actions ont renforcé la notoriété de leur syndicat dans certaines régions, même si elles suscitent aussi des débats internes et des critiques de la part d’autres acteurs du monde agricole.
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