
L’ancien leader d’Al-Qaeda, n’est certes pas une chrysalide, ni une chenille en voie de devenir un papillon.
C’est le terroriste sanguinaire d’Al-Qaeda qui nous joue sa scène de Taqiyah, jusque-là efficace.
Ressortissant saoudien, djihadiste et rebelle syrien, Juliani entame sa carrière de politico-terroriste par la fondation du Front al-Nosra, puis du Hayat Tahrir al-Cham, avant de joindre Al-Qaïda en Irak, suivi par l’État Islamique d’Irak. Avec un parcours et un programme de formation outrageusement chargé : Terreur, révoltes, crimes et assassinats, sa renommée ne l’empêche pas de s’afficher en Syrie et de s’emparer du siège de Bachar al-Assad, qui fuyait ce fourre-tout appelé Syrie, vers son indéfectible collaborateur russe.
Rien n’empêche Juliani de troquer son uniforme noir de djihadiste contre un costume à l’européenne flambant neuf et de se diriger directement vers cette Europe qui incompréhensiblement, lui ouvre grand les bras.
Emmanuel Macron, Président de la République de France qui ne craint pas de s’avilir davantage, se précipite vers cette aubaine soudaine, afin de détourner le focus sur ses frasques déconcertantes, et le reçoit en grandes pompes à l’Elysée. Pauvre Elysée qui en a vu bien de piètres scénarios et individus, et dont le palmarès manquait apparemment l’accueil d’un terroriste célèbre et criminel. Cette lacune vient d’être comblée.
Et tout comme les moutons de Panurge et d’une même voix les chefs d’État occidentaux le transforment en Blanche-neige après l’avoir peint en noir.
Trump a aussi mordu à l’hameçon et lui a ouvert les portes de la Maison Blanche. Ne craignez-rien, le ridicule, ça ne tue pas !!!
Juliani, derrière ses mimiques de gentleman n’en est guère un, bien qu’il prétende avoir passé deux ans à la faculté de médecine à Damas. C’est en fait, un saoudien avec un parcours identique à tous ceux qui préfèrent pêcher dans les eaux troubles, et s’amourache des palestiniens et de leurs terres occupées. C’est en fait, l’outil préféré de tous les opportunistes… L’Iran et le Hezbollah, Une myriade de groupuscules terroristes en a fait son icône… et récemment la gauche européenne et américaine de même… Comme quoi les amis, beaucoup trop de volontaires pour un conflit né d’un échafaudage mensonger et des manigances internationales.
Tout est bon lorsque le juif est concerné.
Juliani suit pas à pas le plan de l’Arabie saoudite qui ne cache pas leur entente/connivence, bien qu’Israël soit le moindre de leurs soucis – C’est l’Occident, l’Europe, les démocraties qu’ils cherchent à conquérir et assujettir. Ils travaillent tous, chacun à sa manière pour accéder à l’impossible, un impossible que l’on crût inaltérable… mais ne l’est pas !
Rappelons que Juliani, arrêté par les Américains, est emprisonné plusieurs années à Abou Ghraib et Camp Bucca.
Mais tout s’oublie très vite, pas seulement son passé scabreux, ses crimes, mais aussi ses liens avec le prince saoudien MBS, lui-même accusé de meurtre… C’est apparemment courant dans la famille saoudite.
Le progrès de toute l’affaire incite le président américain Donald Trump à virer de l’anti Al-Qaeda au collaborateur et présente Juliani sous un autre jour aux infortunés Juifs d’Israël, principalement à leur chef d’État, Bibi Netanyahu, tenant dans sa main une carotte : un contrat de paix avec la Syrie… ou alors une normalisation. Il faut se contenter du peu/restes que les Arabo-musulmans sont prêts à jeter à ces « gueux de juifs ». Tout est achetable, c’est connu.
Toute personne intelligente qui se respecte entreverrait dans cette proposition alambiquée un piège. Mais les juifs d’Israël ne déteignent pas… leurs couleurs permanentes, c’est la paix et tant pis si pour cela ils paient le prix du sang.
Hey, un peu de jugeote s’il vous plaît ! Vous ne voyez pas la trappe, le complot arabe qui se poursuit et s’alimente de ses pétrodollars ? Vous ne voyez pas que cette main tendue est envenimée, qu’elle recèle comme d’habitude des contrats de mort aux juifs d’Israël et aux Occidentaux ? Les juifs ne sont qu’un hors-d’œuvre.
La confrérie musulmane que Trump vient de bannir fait partie du théâtre admirablement joué par les arabo-musulmans de tous bords. On les chasse de la porte d’entrée, ils s’infiltrent par les fenêtres.
Il faut admettre que depuis quelque temps, les juifs d’Israël ont bâti leurs châteaux en Espagne sur cette proposition qui, bien entendu, contribue à compléter un anneau saoudien sur tout le pourtour du petit Israël. Un rempart qui déjoue toutes leurs combines envers le monde libre.
Les projets de Donald Trump hâtifs et mal conçus se heurtent aujourd’hui à plusieurs écueils, dont les différends entre le Hamas et la Joumhouria Arabe et musulmane. Le Hezbollah qui refuse de quitter le Liban et…Juliani de Syrie qui sort ses griffes.
Pour des yeux d’experts, les dessous de l’affaire commencent à poindre. Juliani est avant tout un terroriste et afin de lui arracher un accord quelconque, il réclame des concessions que Bibi Netanyahu ne peut lui accorder sans mettre la sécurité d’Israël en danger. Le Golan, un atout sécuritaire que tout chef d’État juif de gauche ou de droite, n’abandonnerait jamais… Et c’est là que tout s’écroule. « NON » a dit Bibi. Nous demeurons sur nos positions sur le Golan et demandons une démilitarisation des régions frontalières avec la Syrie.

Ce refus ne convient certes pas à MBS et à Juliani son compère, qui se vexent et font marche arrière, passant des négociations pour une normalisation à l’offensive. Juliani déploie ses soldats à la frontière israélo-syrienne.
Juliani est mal parti de toute façon. La Syrie est peuplée d’un ramassis de tribus : les Shammar, les Ougaidat et les Baggara, des communautés religieuses comme les Alaouites (montagnes occidentales) et les Druzes (sud), ainsi que des ethnies comme les Kurdes (nord-ouest) et les Yézidis. Pour amener ces tribus à devenir un État intégral tiendrait du miracle et Juliani n’a pas l’étoffe nécessaire pour ce travail d’hercule, tout comme son prédécesseur, Bachar el-Assad.
Les guerres et les conflits ont de tout temps causé une instabilité qui fragilise la Syrie et toute la région, faisant d’elle une proie accessible aux opportunistes, dont Juliani.
Quant à Israël, le 7 octobre 2023, lui a fait comprendre qu’il ne peut se fier qu’à ses capacités.
Thérèse Zrihen-Dvir
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