PLFSS : les députés ont adopté le mode Titanic avec orchestre socialiste qui joue encore

Illustration générée par l’IA

PLFSS : projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Tout le monde avait compris mais ça va mieux en le disant. 

Hier, à l’Assemblée nationale, on a vécu un moment historique : la France a décidé, démocratiquement et à 13 petites voix près, de se crasher dans le mur. Mais pas n’importe quel mur. Un mur en béton armé, recouvert de factures impayées, badigeonné de promesses de retraite à 60 ans et décoré de petits cœurs socialistes. Bravo.

Bruno Retailleau, seul adulte encore conscient dans l’histoire , a résumé l’affaire en une phrase qui mérite d’être gravée dans le marbre du futur musée de la Caisse de Retraite Fantôme :  « Ce budget emmène la France dans le mur. »
Merci capitaine, mais là on n’est plus dans le mur : on est déjà en train de le percuter en marche arrière, histoire de bien sentir le choc.

 Acte I – La grande capitulation sur les retraites : « Travailler plus longtemps ? Jamais ! On préfère crever plus tôt. »

Le gouvernement Lecornu, ce champion toutes catégories de la survie politique, a donc officiellement enterré la réforme des retraites. Pourquoi ? Parce que le PS a fait sa petite moue boudeuse et que le RN a joué les gros durs en criant « pas touche à nos vieux ». Résultat : on suspend tout, on reporte l’âge légal… à la Saint-Glinglin, probablement.

Personne non plus n’a crié « pas touche à nos migrants, faut qu’ils continuent d’arriver en masse, qu’on continue de les nourrir, habiller, loger, équiper de smartphones, offrir nos prisons confortables à un certain nombre. Vous avez remarqué qu’aucun commentateur des medias officiels n’a parlé de cela, je dois avoir mauvais esprit. A moins que quelque chose ne m’ait échappé.

Retailleau a eu cette formule délicieuse :
« C’est une capitulation devant le parti socialiste. Une lâcheté effarante. »
Traduction : on préfère condamner les jeunes à bosser jusqu’à 70 ans pour payer les retraites de ceux qui, eux, partiront à 62 ans avec le sourire. Solidarité intergénérationnelle, tu dis ? Non, c’est du vol à main armée avec un flingue chargé de bons sentiments.

 

 Acte IIL’Ondam (Objectif national de dépenses d’assurance maladie) à 3 % : « Allez les hôpitaux, faites péter le champagne (light, faut pas abuser) »

Pour acheter l’abstention des socialistes (qui, rappelons-le, n’ont jamais vu une dépense qu’ils n’aimaient pas), le gouvernement a gentiment relevé l’objectif de dépenses de santé de 2 % à 3 %.
C’est adorable. C’est comme si ton banquier, voyant que tu es déjà à découvert de 3000 milliards, te disait : Vas-y, prends encore une carte gold, c’est Noël. 

Effet immédiat : les mutuelles vont augmenter, les taxes sur les contrats vont flamber, et toi, brave pékin moyen, tu vas payer plus cher pour te faire soigner moins bien. Mais rassure-toi : c’est pour la bonne cause. La cause ? La survie du gouvernement jusqu’à vendredi prochain.

 

Acte III – Le hold-up fiscal en trois leçons par maître Lecornu

1. On taxe plus les complémentaires santé.
2. On ne réforme rien.
3. On applaudit en criant « solidarité ! » pendant que ton portefeuille fait « aïe ».

Retailleau, encore lui (le seul à oser parler comme un adulte), a qualifié ça de « hold-up fiscal, social et démocratique ». Il est gentil. Moi j’appelle ça une agression à main armée avec préméditation, perpétrée par des gens qui te demandent ensuite de dire merci parce qu’ils ont mis des gants en latex.

 

Épilogue : Bienvenue dans la France 2035

Dans dix ans, quand ton gosse de 25 ans bossera 45 heures par semaine pour payer la retraite d’un ex-boomer parti à 61 ans et demi avec 78 % de son dernier salaire, tu pourras lui expliquer fièrement :
 Tu sais, en 2025, on a voté un budget pour ne froisser personne. 
Il te regardera avec des yeux pleins de haine légitime et répondra :
 Merci boomer. Tiens, voilà ta couche, je viens d’augmenter tes impôts locaux pour la payer

Conclusion : merci qui ?
Merci le PS, merci le RN, merci le gouvernement des lâches, merci les abstentionnistes qui ont préféré Netflix à la survie du pays.

C’est qui le plus heureux ? Le Macron mort de rire, toujours à l’abri et au pouvoir à l’Elysée où il continue de tout faire pour qu’on envoie nos gosses se faire tuer sur le front russe. Alors qu’on adore la Russie et qu’on donnerait cher pour être Russes en ce moment.

Bruno Retailleau avait prévenu : on fonce dans le mur.
Ce qui est génial, c’est qu’on a même accéléré.
Et on a mis la musique à fond : Plus près de toi mon Dieu, version accordéon et larmes de crocodile.

Prochain épisode : la grande braderie des bijoux de famille (SNCF, EDF, aéroports) pour payer les intérêts de la dette.

Allez, je la joue madame Irma : ça aussi, ça va être voté à 3 voix près.
Avec le sourire.

 

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